mi pingouin mi allien
bébé joufflu venu d’ailleurs
émouvant attachant
rondouillard
on voudrait le câliner
lui dire en le berçant
n’aie pas peur
le monde se méfie
des autres différents
apporte lui
ce que tu es
formidablement vivant
chaque regard nouveau
devient un grain de plus
dans la mer de sable
une teinte ajoutée
à l’infinie palette
étonne nous
chante ta chanson
crée ton chemin
ils viendront avec toi
Finaliste du Diplôme d'honneur - Prix Europoésie-Unicef 2023
inspiré de Personnage, 1970, de Joan Miró
voir une mise en scène dans la Galerie Amavero
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vieux amis
immuables rochers battus par la mer des ans
vaillants rocs ridés ils se taisent souvent
indifférents au vent chahuteur
l’œil bienveillant comme une invitation
ils partagent l’implicite sans évocation
chacun sa voie et toujours ce même plaisir
se retrouver sans se chercher se quitter sans se perdre
ils sont plus forts que l’amour plus indulgents
ici on pardonne volontiers ou alors on oublie
les vieux amis n’ont plus rien à se prouver
mais ils peuvent encore s’étonner
comme surprennent parfois
a lumière sur un nuage
une mélodie en la mineur
la dentelle du brouillard nappant les champs
le sourire volé d’une rencontre fugitive
un cri de joie déchirant l'air
un cœur serein est à l’affût
tellement prêt à écouter
que plus rien n’est à inventer
des ajustements tout au plus
quelques détours à empocher
jamais de silences plus chauds
battements du cœur plus profonds
doux moments intimes plus longs
à boire et chanter hisser haut
on peut se battre à perdre haleine
et tout oublier dans un rire
quand vient le hoquet fuit la haine
on se dit tout dans un sourire
ne mourant pas comme l'amour
les vieux amis seront un jour
dans l'infini beauté des choses
là où les anges font la pose
quelque part dans l’azur bleuté
flotte le jardin des amis
c’est bien mieux que le paradis
et surtout bien moins fréquenté
vaillants rocs ridés ils se taisent souvent
indifférents au vent chahuteur
l’œil bienveillant comme une invitation
ils partagent l’implicite sans évocation
chacun sa voie et toujours ce même plaisir
se retrouver sans se chercher se quitter sans se perdre
ils sont plus forts que l’amour plus indulgents
ici on pardonne volontiers ou alors on oublie
les vieux amis n’ont plus rien à se prouver
mais ils peuvent encore s’étonner
comme surprennent parfois
a lumière sur un nuage
une mélodie en la mineur
la dentelle du brouillard nappant les champs
le sourire volé d’une rencontre fugitive
un cri de joie déchirant l'air
un cœur serein est à l’affût
tellement prêt à écouter
que plus rien n’est à inventer
des ajustements tout au plus
quelques détours à empocher
jamais de silences plus chauds
battements du cœur plus profonds
doux moments intimes plus longs
à boire et chanter hisser haut
on peut se battre à perdre haleine
et tout oublier dans un rire
quand vient le hoquet fuit la haine
on se dit tout dans un sourire
ne mourant pas comme l'amour
les vieux amis seront un jour
dans l'infini beauté des choses
là où les anges font la pose
quelque part dans l’azur bleuté
flotte le jardin des amis
c’est bien mieux que le paradis
et surtout bien moins fréquenté
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