étonnantes disproportions
entre humains et barques
bateaux sur la plage
et ceux sur la mer
homme chétif
tu es grain de sable
poussière de vent
jouet dans les bras
des puissances marines
tu peux t’agiter
elles gagneront toujours
range tes barques
tes filets
va prier les saints
que la mer t’épargne
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miroir
l’eau sombre et claire
le reflet de la barque
et des femmes en chapeau
symbole pur
du monde à l’envers
miroir presque parfait
d’un idéal atteint
les poses entre attente
lassitude et concentration
arrêtent le temps
peu importe
ce qu’il va se passer
c’est ce moment parfait
qui compte
le reflet de la barque
et des femmes en chapeau
symbole pur
du monde à l’envers
miroir presque parfait
d’un idéal atteint
les poses entre attente
lassitude et concentration
arrêtent le temps
peu importe
ce qu’il va se passer
c’est ce moment parfait
qui compte
Mots-clés :
attente,
barque,
Claude Monet,
eau,
femme,
Galerie-Amavero,
impressionnisme,
Luc Fayard,
Orsay,
pêche,
poème-court,
reflet,
temps
barques de pêche
tirées sur la grève
les larges barques
au franc bord coloré
se racontent furtivement
leurs parties de pêche
et de promenade
pas le temps de se reposer
bientôt elles repartiront
à nouveau sur les flots
comme chaque jour
les larges barques
au franc bord coloré
se racontent furtivement
leurs parties de pêche
et de promenade
pas le temps de se reposer
bientôt elles repartiront
à nouveau sur les flots
comme chaque jour
port launay
Là-haut le morne retient les nuages
Sur un rocher à l'entrée de la baie
Une croix dit peut-être
Qu'ici des hommes ont péri
Le ciel est aussi chargé
Que le silence est léger
Une houle du nord pas méchante
Vient mourir sur la plage
L'anse est profonde et calme vivante
Sur le rivage
La barque de pêcheur blanche et jaune
Se balance
Immuablement
Une tortue sort sa tête de l'eau
Comme un périscope
Elle regarde si tout va bien
Puis elle disparaît
Un banc de poissons argentés
Poursuivi par un invisible requin
Joue à saute-mouton sur les vagues
Des chauves-souris grosses comme des corbeaux
Piaillent dans les grottes granitiques
D'autres traversent la baie
Battant l'air d'un air abattu
Avec leurs drôles d'ailes à l'envers
De temps en temps
D'un bruit sec
Une noix tombe d'un cocotier
Sur la plage
L'ombre pieuvre des takamakas
Protège le sable
Là-haut le morne retient les nuages
Seychelles janvier 2005
Sur un rocher à l'entrée de la baie
Une croix dit peut-être
Qu'ici des hommes ont péri
Le ciel est aussi chargé
Que le silence est léger
Une houle du nord pas méchante
Vient mourir sur la plage
L'anse est profonde et calme vivante
Sur le rivage
La barque de pêcheur blanche et jaune
Se balance
Immuablement
Une tortue sort sa tête de l'eau
Comme un périscope
Elle regarde si tout va bien
Puis elle disparaît
Un banc de poissons argentés
Poursuivi par un invisible requin
Joue à saute-mouton sur les vagues
Des chauves-souris grosses comme des corbeaux
Piaillent dans les grottes granitiques
D'autres traversent la baie
Battant l'air d'un air abattu
Avec leurs drôles d'ailes à l'envers
De temps en temps
D'un bruit sec
Une noix tombe d'un cocotier
Sur la plage
L'ombre pieuvre des takamakas
Protège le sable
Là-haut le morne retient les nuages
Seychelles janvier 2005
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amavero,
barque,
bord de mer,
exotisme,
Luc Fayard,
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plage,
takamaka
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Conseil: une fois sur les poèmes, passez d'un texte à l'autre avec les flèches du clavier