regarder vers le ciel
une nuit de beau temps
et dans la lumière
scintillante des astres
ne voir que la vérité
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rien d’autre
pas de religion
ni de morale
du bien et du mal
rien que le passé lointain
brillant encore
qui te dit non
tu ne viens pas
de nulle part
dans ton corps vivent
des atomes d'astres
des bouts d’étoiles mortes
ne les laisse pas mourir
une deuxième fois
comme nous là-haut
bêtement vieillies
par le temps
ainsi quand tu partiras
un souffle d’éternité
pourra s’échapper de toi
et montant vers nous
il nous rajeunira
Texte de Luc Fayard
inspiré de : Astre, de Clara Daguin (Église Saint-Eustache de Paris, janvier 2024)
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atomes d'astres
Mots-clés :
ciel,
Clara Daguin,
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éternité,
étoile,
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Luc Fayard,
nouveau-poeme,
religion,
univers
alchimie
entrailles de la terre
ou de l’âme qui erre
sans soleil
c’est pareil
seule solution
ou de l’âme qui erre
sans soleil
c’est pareil
seule solution
pour exister
voir toutes les routes
s’ouvrir en même temps
prendre son temps
choisir son destin
sa voie dans les étoiles
créer un point de plus
qui brillera dans le ciel
voir toutes les routes
s’ouvrir en même temps
prendre son temps
choisir son destin
sa voie dans les étoiles
créer un point de plus
qui brillera dans le ciel
feux de mouillage
les feux de mouillage des bateaux tanguent dans le noir
grasses lucioles ils disent à la terre
dormez braves gens tout est calme ici-bas
oubliez la haine et vos petitesses
ils disent au ciel
bonjour étoiles bonjour planètes et trous noirs
on est plus gros que vous
on éclaire mieux
et nous au moins on est utile aux hommes
mais les étoiles en ont vu d'autres
elles se moquent de ces nimbes prétentieux
elles ont pour elles la nuit des temps et le big bang
elles ont pris du recul sur la vie
et la faiblesse des sentiments
en intercalant des années-lumières
entre elles et les hommes
elles ont construit patiemment cette voûte visible
et démesurée
cette toile d'araignée en pointillés
ce labyrinthe éreintant
la nuit étoilée d'un soir d'été au mouillage me happe l'âme
pour l'envoyer valdinguer
comme une bille en verre dans le flipper céleste
j'entends ce dialogue vibrant entre le ciel et la terre
entre l'eau et l'éther
je suis le lien vital signifiant
pour qui se rejoue à chaque fois ce drame féérique
qui sait
un jour un soir
la nuit du ciel et de la mer
ronde des rondes
voûte des voûtes
se penchera sur moi
mère ample et douce et de sa voix
grave et philharmonique
longuement tendrement pleine de sens
en choisissant ses mots et ses silences
enfin bienveillante et altruiste
elle me dira peut-être pourquoi j'existe
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Conseil: une fois sur les poèmes, passez d'un texte à l'autre avec les flèches du clavier