je marcherai longtemps
pour te rejoindre là-bas
mes pieds seront légers
sur le chemin de la rencontre
je resterai longtemps
près de toi endormie
et puis je repartirai
rempli d’une force nouvelle
je dirai au vent du désert
prends soin de mon aimée
un jour je viendrai comme un roi
auprès d’elle seul et fier
fouler une dernière fois
le sable et la pierre
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touareg
Mots-clés :
amour,
berbère,
désert,
fidélité,
Luc Fayard,
nomade,
nouveau-poeme,
poésie-art,
recueillement,
tombe,
touareg
même allure
l’homme et l’animal
marchent d’une même allure
plus rapide qu’on ne croit
ombres mêlées
sur la ligne de crête
le désert reconnaitra les siens
quand arrivera-t-on
un quart d’heure une heure ou deux
disent les berbères
les yeux éclairés d’un sourire
profond et bleu
venu de la nuit des temps
marchent d’une même allure
plus rapide qu’on ne croit
ombres mêlées
sur la ligne de crête
le désert reconnaitra les siens
quand arrivera-t-on
un quart d’heure une heure ou deux
disent les berbères
les yeux éclairés d’un sourire
profond et bleu
venu de la nuit des temps
mer et désert
la mer est un désert apparent
qui ne tient pas aux hommes
mais à l’histoire à l’éternité
la vague est un mouvement
une flamme
sans début ni fin
elle n'a qu’une vie de parcours
sans état
le vent n’existe pas
et pourtant il emporte tout
la mer est chinoise
une fois yin une fois yang
tout est changement
alors contemple et remercie
tu ne peux étreindre
ni le vent des ouragans
ni l’eau des océans
tout passe par tes mains
mais rien ne demeure
seul resteront dans ton âme
le goût de sel
la pureté du vent du large
la brulure de l'aube
tu es né de cette eau
fluide et immatérielle
tu es né de ce vent
souffle et nomade
souviens-t'en
qui ne tient pas aux hommes
mais à l’histoire à l’éternité
la vague est un mouvement
une flamme
sans début ni fin
elle n'a qu’une vie de parcours
sans état
le vent n’existe pas
et pourtant il emporte tout
la mer est chinoise
une fois yin une fois yang
tout est changement
alors contemple et remercie
tu ne peux étreindre
ni le vent des ouragans
ni l’eau des océans
tout passe par tes mains
mais rien ne demeure
seul resteront dans ton âme
le goût de sel
la pureté du vent du large
la brulure de l'aube
tu es né de cette eau
fluide et immatérielle
tu es né de ce vent
souffle et nomade
souviens-t'en
karakoum
la vie est un désert de karakoum
un vent qui secoue les arbrisseaux malingres
le soleil coiffant tout comme un chapeau
et la piste qui court et s'efface
la vie est un désert de karakoum
avec son cratère qui fait boum
son canal large et droit survolé de buses infidèles
et l'éternel pêcheur venu de nulle part
la vie est un désert de karakoum
jaune sale et vert pâle
avec ses couleurs pas franches
tout est long et lent insaisissable
comme le sable
la vie est un désert de karakoum
sans ombre ni relief
le temps s'endort et rêve
rien ne finira jamais
la vie est un désert de karakoum
peuplé d'histoires cruelles
et d'espoirs sacrifiés
et l'homme avance
malgré tout
un vent qui secoue les arbrisseaux malingres
le soleil coiffant tout comme un chapeau
et la piste qui court et s'efface
la vie est un désert de karakoum
avec son cratère qui fait boum
son canal large et droit survolé de buses infidèles
et l'éternel pêcheur venu de nulle part
la vie est un désert de karakoum
jaune sale et vert pâle
avec ses couleurs pas franches
tout est long et lent insaisissable
comme le sable
la vie est un désert de karakoum
sans ombre ni relief
le temps s'endort et rêve
rien ne finira jamais
la vie est un désert de karakoum
peuplé d'histoires cruelles
et d'espoirs sacrifiés
et l'homme avance
malgré tout
mille sources
c’était un juillet bleu
comme en connaît peu
au plateau des milles sources
pays trompeur
en apparence charmeur
qui cache des tourbières fourbes
dans ses bouquets d’herbes et de fougères
malheur au marcheur qui s’y perd
il rencontrera plus d’un fossé impénétrable
entre lui et son but
pays de rêve pourtant
où tout est bucolique
le filet décidé d’un serpentin de ruisseau
le zigzag ivre des papillons blancs
la lumière tachée des hêtres frissonnants
les vagues de vent circulaires
bruissant dans les frondaisons animées
le violet brutal des bruyères d’été
ses forêts de sapins en flèches
on se croirait à la montagne
alors qu’on n’y est pas
même un village se dénomme ainsi
faux-la-montagne
et pourtant ici
tout est vrai
comme en connaît peu
au plateau des milles sources
pays trompeur
en apparence charmeur
qui cache des tourbières fourbes
dans ses bouquets d’herbes et de fougères
malheur au marcheur qui s’y perd
il rencontrera plus d’un fossé impénétrable
entre lui et son but
pays de rêve pourtant
où tout est bucolique
le filet décidé d’un serpentin de ruisseau
le zigzag ivre des papillons blancs
la lumière tachée des hêtres frissonnants
les vagues de vent circulaires
bruissant dans les frondaisons animées
le violet brutal des bruyères d’été
ses forêts de sapins en flèches
on se croirait à la montagne
alors qu’on n’y est pas
même un village se dénomme ainsi
faux-la-montagne
et pourtant ici
tout est vrai
morts sombres
dans le désert où tout est répété
enfouis par des années de terre rocailleuse
confinant en sépulcre leurs âmes rêveuses
enfouis par des années de terre rocailleuse
confinant en sépulcre leurs âmes rêveuses
je contacte les morts sombres sous mes pieds
je les devine qui souffrent gémissent
au souvenir des chevaux mors aux dents
et des troupeaux de yaks aux mille sangs
moutons et chèvres mêlés aux comices
le temps s’est arrêté je sens
le temps serpent temps araignée
grand moqueur de l'air et des gens
maître de l'univers du vent
et pourtant sous le ciel de pluie
la roue a tourné malgré lui
des 4x4 se sont introduits
violant le passé du décor
insouciants du tumulte en terre
où se découragent les morts
égarés surpris délétères
cassés par le cri des moteurs
le crépitement des radios
le grésillement des antennes
tous les dieux anciens sont outrés
et quand nous partirons tristes bohèmes
enchainés au présent des charlatans
laissant seuls les nomades survivants
les morts ne seront jamais plus les mêmes
je les devine qui souffrent gémissent
au souvenir des chevaux mors aux dents
et des troupeaux de yaks aux mille sangs
moutons et chèvres mêlés aux comices
le temps s’est arrêté je sens
le temps serpent temps araignée
grand moqueur de l'air et des gens
maître de l'univers du vent
et pourtant sous le ciel de pluie
la roue a tourné malgré lui
des 4x4 se sont introduits
violant le passé du décor
insouciants du tumulte en terre
où se découragent les morts
égarés surpris délétères
cassés par le cri des moteurs
le crépitement des radios
le grésillement des antennes
tous les dieux anciens sont outrés
et quand nous partirons tristes bohèmes
enchainés au présent des charlatans
laissant seuls les nomades survivants
les morts ne seront jamais plus les mêmes
désert marocain
cailloux noirs tranchants
posés comme des sacrifices
sur cette terre secrète
chaude et grise
parsemée d’arbrisseaux vert brun
efflanqués et piquants
nourris du soleil infernal du désert
autour des cirques longs
tout en haut
des montagnes de blocs et de poussière
te surveillent
et toi tu marches
sur la piste des chameaux
la tête vide et pleine
le corps fier et fatigué
et ton âme
un court instant
rêve d’éternité
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Conseil: une fois sur les poèmes, passez d'un texte à l'autre avec les flèches du clavier