le temps souffle comme le vent
qui n’offre rien pour s’arrimer
transmuant ton cœur élimé
en nuée de limbes mouvants
dans les ténèbres somnambule
tu ne sais sur quel pied danser
balbutiant et balancé
tu sursautes comme une bulle
grenouille sur un nénuphar
luciole perdue dans la brume
fleur de désir et d’amertume
voilier louvoyant vers le phare
suivant sa vocation ténue
la mémoire de tes dix doigts
cherche le toucher de l’émoi
et le frisson de l’âme nue
nuit et jour tu peins tu zigzagues
dans un serpentin de questions
un matin vient la solution
ravir les écumes des vagues
suivant ta foi ton idéal
tu fais éclore du tableau
une maison de terre et eau
dont tu es le héros final
étiré par ton repentir
un trait pareil à une eau-forte
sur la toile éclaire la porte
par où tu peux enfin partir
Hommage à Ou Tao-tseu (en japonais Godoshi) et Wang Fô
Texte de Luc Fayard, voir la mise en scène dans Galerie Amavero, illustré par l'oeuvre de Mimi Svanberg et celle de Xia Gui.
Poème deux fois primé : paru dans L'Anthologie des meilleurs poèmes du Prix international Arthur Rimbaud 2022 et Flamme de Bronze du Prix Flammes Vives 2022/
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la porte du tableau
Mots-clés :
errance,
espoir,
Luc Fayard,
mélancolie,
Mimi Svanberg,
nouveau-poeme,
peintre,
rédemption,
sortie,
tableau,
temps,
ténèbres,
toile,
Xia Gui
beaux yeux
ne cherchons pas à savoir
qui est Justine Dieulh
nul ne le sait
il faut l’imaginer
personne honnête
ou courtisane
t’as de beaux yeux tu sais
du mystère plein la bouche
et le menton fier
le foulard rouge te va bien
sur fond des plantes
du jardin
que seuls les spécialistes
reconnaîtront
qui est Justine Dieulh
nul ne le sait
il faut l’imaginer
personne honnête
ou courtisane
t’as de beaux yeux tu sais
du mystère plein la bouche
et le menton fier
le foulard rouge te va bien
sur fond des plantes
du jardin
que seuls les spécialistes
reconnaîtront
Mots-clés :
femme,
Henri de Toulouse-Lautrec,
impressionnisme,
jardin,
Luc Fayard,
menton,
mystère,
Orsay,
plante,
poème-court,
tableau,
yeux
il pleure
il pleure souvent
dans mon coeur
quels yeux
quel visage
quel front
et dans les couleurs
quelle audace
la lumière
blafarde
mortuaire
et pourtant
quel attrait
quelle gueule
on aimerait bien
le rencontrer
dans un bar
dans mon coeur
quels yeux
quel visage
quel front
et dans les couleurs
quelle audace
la lumière
blafarde
mortuaire
et pourtant
quel attrait
quelle gueule
on aimerait bien
le rencontrer
dans un bar
Mots-clés :
Eugène Carrière,
impressionnisme,
Luc Fayard,
Orsay,
Paul Verlaine,
poème-court,
poète,
portrait,
tableau
nouvelles correspondances
il y a de la musique dans un tableau
mais elle joue une drôle de partition
polyphonique
à la fois solo dans chaque recoin
do tout en majesté
en tenue de majordome
noir pour s’imposer
mais elle joue une drôle de partition
polyphonique
à la fois solo dans chaque recoin
qui nous attire irrésistible
et symphonie qui éclate
dès qu’on embrasse l’œuvre
d’un regard de spectateur lointain
puis les solos reprennent ici et là
en suivant l’âme des yeux
qui déroule un parcours non écrit
il y a de la peinture dans la musique
chaque note possède sa propre couleur
et symphonie qui éclate
dès qu’on embrasse l’œuvre
d’un regard de spectateur lointain
puis les solos reprennent ici et là
en suivant l’âme des yeux
qui déroule un parcours non écrit
il y a de la peinture dans la musique
chaque note possède sa propre couleur
do tout en majesté
en tenue de majordome
noir pour s’imposer
si tout au bout du chemin
note si joyeuse
blanc de robe de mariée
note si joyeuse
blanc de robe de mariée
la grave et dominant
tous comptent sur lui
vieux monsieur digne et las
fronçant les sourcils
marron foncé évidemment
tous comptent sur lui
vieux monsieur digne et las
fronçant les sourcils
marron foncé évidemment
le ré résonne
comme un renouveau
comme un renouveau
une renaissance
bleu indigo
bleu indigo
mi c'est une note du milieu
mélange mixité
mélange mixité
prête à tous les arrangements
violet composite
violet composite
le fa sonne et claque
comme le printemps
comme un drapeau
vert d’eau
comme le printemps
comme un drapeau
vert d’eau
enfin le sol terre à terre
pilier de tant de création
clé qui ouvre toutes les portes
rouge comme le sang des artistes
pilier de tant de création
clé qui ouvre toutes les portes
rouge comme le sang des artistes
Mots-clés :
correspondance,
couleur,
elle joue la nuit,
Luc Fayard,
musique,
note,
peinture,
tableau
porte du tableau
le temps souffle comme le vent
qui n’offre rien pour s’arrimer
transmuant ton cœur élimé
en nuée de limbes mouvants
dans les ténèbres somnambule
qui n’offre rien pour s’arrimer
transmuant ton cœur élimé
en nuée de limbes mouvants
dans les ténèbres somnambule
tu ne sais sur quel pied danser
balbutiant et balancé
tu sursautes comme une bulle
grenouille sur un nénuphar
luciole perdue dans la brume
balbutiant et balancé
tu sursautes comme une bulle
grenouille sur un nénuphar
luciole perdue dans la brume
fleur de désir et d’amertume
voilier louvoyant vers le phare
suivant sa vocation ténue
la mémoire de tes dix doigts
cherche le toucher de l’émoi
et le frisson de l’âme nue
nuit et jour tu peins tu zigzagues
dans un serpentin de questions
un matin vient la solution
ravir les écumes des vagues
suivant ta foi ton idéal
tu fais éclore du tableau
une maison de terre et eau
dont tu es le héros final
étiré par ton repentir
un trait pareil à une eau-forte
sur la toile éclaire la porte
par où tu peux enfin partir
Hommage à Ou Tao-tseu (en japonais Godoshi) et Wang Fô
voilier louvoyant vers le phare
suivant sa vocation ténue
la mémoire de tes dix doigts
cherche le toucher de l’émoi
et le frisson de l’âme nue
nuit et jour tu peins tu zigzagues
dans un serpentin de questions
un matin vient la solution
ravir les écumes des vagues
suivant ta foi ton idéal
tu fais éclore du tableau
une maison de terre et eau
dont tu es le héros final
étiré par ton repentir
un trait pareil à une eau-forte
sur la toile éclaire la porte
par où tu peux enfin partir
Hommage à Ou Tao-tseu (en japonais Godoshi) et Wang Fô
(sélectionné pour paraître dans L'Anthologie des meilleurs poèmes du Prix international Arthur Rimbaud 2022; Flamme de Bronze du Prix Flammes Vives 2022)
Mots-clés :
art,
artiste,
elle joue la nuit,
fantastique,
Luc Fayard,
partir,
peinture,
tableau,
vision
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