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métropolitain

c’est la lumière
qui nous attend
en haut des marches
on sort de l’obscurité
de la foule pressée
et la tête levée
on monte vers la vie
le bruit joyeux
la liberté d’aller
où on veut
sortir du métro
c’est un peu
aller au paradis

la ville la nuit

la ville la nuit
rouge et noir
traces de lumière
halos croisés des destins
filandres de vies
filant ailleurs
ou se terrant trop sages
la ville la nuit
monde de blocs
et de passages

port de pêche

la lumière est un filtre
impressionniste
posé sur le paysage
on ne voit personne
mais les activités se devinent
le soir d’été a lâché son voile
sur les hommes et la ville
l’eau est partout
devant derrière
enserrant les maisons
qui vivent d’elle
la mer est une mère
nourricière et fière

passant

j’aime la ville la nuit
après la pluie
ses lumières
brillent
dans le noir
pour éclairer
la pénombre
des destins
je suis un passant
marchant sans fin
vers une rencontre

port du sud

tous les bruits sont là
le gai klaxon des voitures
sur les quais agités
de mouvements variés
le boum-boum-boum 
des bateaux à moteur
qui glissent sur l’eau
le bruissement 
des filets de pêche 
enroulés à la poupe
les voix riantes
qui s’interpellent 
en crieurs de marchés
d’habitude un tableau 
c’est le silence
mais ici dans tous ses bleux
la vie même

noir pour mourir

j’entends je vois la nuit
poignées à abaisser
volets de fer fermés
crissements nus des bruits

siffleurs de sphères vertes
marches blanches du pin
ronronnements urbains
branches nouées désertes

mats gris de parasol
arrière-plans mêlés
bleus blancs du haut lavés
chats glissant sur le sol

roulement lourd du train
cris du bas des maisons
fumées hélice en rond
carrés de vitres teints

puis les sons vont s’éteindre
les visions s’obscurcir
dans le noir pour mourir
je ne pourrai plus feindre

vibrations

j’aime le soleil après la pluie
lorsque le silence dans l’air luit
que d’un trottoir las délavé fume
l’éclat vaporisé du bitume

la ville virginale frémit
les longs arbres sorciers se délient
triste une larme d’éternité
purifie les hommes statufiés

au loin j’entends le grand gong vibrant
jour nuit ciel la terre est frottement
la lumière est blanche la mort fuit
seul le soleil règne après la pluie
Conseil: une fois sur les poèmes, passez d'un texte à l'autre avec les flèches du clavier