la plage est un monde à part
avec ses éléments
barques galets algues
et ses habitants
crabes crevettes couteaux
un monde balayé
par les gestes lents
de la marée
comme un coiffeur
qui lisserait la chevelure
d’une sirène alanguie
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la vie par la fenêtre
liquidambar
exhalant maigre
un long sanglot
exhalant maigre
un long sanglot
sur ses bourgeons
en ligne haute
d'un val bruyant
la canopée
en ligne haute
d'un val bruyant
la canopée
coiffée en blanc
le vent figé
encrant la scène
comme un tableau
de Pissarro
le chêne mousse
ouvrant ses bras
aux oiseaux bleus
lustrant leur nid
et devant moi
en possession
le vent figé
encrant la scène
comme un tableau
de Pissarro
le chêne mousse
ouvrant ses bras
aux oiseaux bleus
lustrant leur nid
et devant moi
en possession
du fauteuil gris
dort le chat roux
lové en rêve
à l'immobile
dort le chat roux
lové en rêve
à l'immobile
il est la mort
guettant sa proie
l’animal | moi aussi
respire | moi aussi
au ralenti | moi aussi
Texte: Luc Fayard
inspiré par la vérité confirmée par la photographie de Luc Fayard
l’animal | moi aussi
respire | moi aussi
au ralenti | moi aussi
Texte: Luc Fayard
inspiré par la vérité confirmée par la photographie de Luc Fayard
voir la mise en scène sur Poésie de l'Art
Mots-clés :
animal,
chat,
concours-SPF-2024,
Galerie-Amavero,
homme,
Luc Fayard,
nature,
paysage,
poeme-court-2,
printemps
œil de tigre
un œil de tigre
au grand jamais
vous ne le verrez
d’aussi près
tant mieux pour vous
d’ailleurs le tigre
est difficile à voir
il est tapi
lui il vous voit
depuis longtemps
et il attend
au grand jamais
vous ne le verrez
d’aussi près
tant mieux pour vous
d’ailleurs le tigre
est difficile à voir
il est tapi
lui il vous voit
depuis longtemps
et il attend
mésange bleue
l’oiseau n’est pas
seulement ce petit être
charmant comme
la mésange bleue
il est aussi l’animal
au langage le plus évolué
de tous les animaux
du son aigu à la trille
où l’envolée flutée
mais aussi en dansant
en gonflant les plumes
il sait dire tellement
de choses diverses
qu’on en reste coi
écoutons-le
seulement ce petit être
charmant comme
la mésange bleue
il est aussi l’animal
au langage le plus évolué
de tous les animaux
du son aigu à la trille
où l’envolée flutée
mais aussi en dansant
en gonflant les plumes
il sait dire tellement
de choses diverses
qu’on en reste coi
écoutons-le
panthère
elle me regarda
longtemps
fixement
longtemps
fixement
sans bouger
moi non plus
je ne bougeais pas
dans ses yeux je vis
défiler ma vie
et le peu de cas
qu’elle en faisait
finalement
elle me jugea
insignifiant
et s’en alla
sans même
moi non plus
je ne bougeais pas
dans ses yeux je vis
défiler ma vie
et le peu de cas
qu’elle en faisait
finalement
elle me jugea
insignifiant
et s’en alla
sans même
se retourner
lièvre danseur
le lièvre farceur
me demanda
veux-tu danser ma sœur
sans attendre il m’entraina
dans une ronde insensée
absurde endiablée
le lièvre danseur
est un fanfaron
il saisit toute occasion
de faire le charmeur
le fou la toupie
nous dansâmes ainsi
enserrés enlacés
toute la nuit
au petit matin frais
il agita son bras
et s’en alla
me demanda
veux-tu danser ma sœur
sans attendre il m’entraina
dans une ronde insensée
absurde endiablée
le lièvre danseur
est un fanfaron
il saisit toute occasion
de faire le charmeur
le fou la toupie
nous dansâmes ainsi
enserrés enlacés
toute la nuit
au petit matin frais
il agita son bras
et s’en alla
enfant animal
méfiant
toujours aux aguets
le singe pourrait être
un enfant animal
qui se souvient
un enfant animal
qui se souvient
de la souffrance
prêt à vivre
prêt à vivre
à tout prix
malgré la jungle
et le noir
il ravale ses pleurs
jamais tu n’oublieras
ce regard aveugle
pénétrant
qui te broie l’âme
et t’interroges
qui es-tu donc
vivant à moitié mort
qui n’ose parler de toi
il ravale ses pleurs
jamais tu n’oublieras
ce regard aveugle
pénétrant
qui te broie l’âme
et t’interroges
qui es-tu donc
vivant à moitié mort
qui n’ose parler de toi
Mots-clés :
aguets,
animal,
enfant,
Galerie-Amavero,
Luc Fayard,
méfiance,
poeme-court-2,
poésie-art,
singe,
souffrance,
Virginie Truchot
à petits pas
elle s’avance à petits pas
levant vers moi son regard clair
impératif et fier
je ne sais ce qui me trouble le plus
sa rousseur ou ses yeux verts
quand elle s’étend lentement sur le lit
elle s’en empare sans lutte
se lovant d’une manière incroyablement ronde
prise de possession totale capture
je ne suis plus que son prisonnier fatal
dès qu’elle surgit
tout l’espace lui appartient
quand elle frotte sa tête contre la mienne
j’entends son cœur qui ne bat que pour moi
elle est la grâce et le mystère
jamais elle ne crie
toujours ses yeux parlent pour elle
quand elle me quitte
d’une démarche souple et altière
le temps se fige
je ne respire plus
je n'existe plus pour elle
je ne survis que pour son retour
m’occupant sans âme à des tâches incertaines
la vie n’est qu’une lutte entre désir et spleen
elle me rend plus aimable et souriant
telle est sa marque sur le sceau du temps
partout où elle vit hautaine
elle se déplace en reine
sans hâte
ma chatte
levant vers moi son regard clair
impératif et fier
je ne sais ce qui me trouble le plus
sa rousseur ou ses yeux verts
quand elle s’étend lentement sur le lit
elle s’en empare sans lutte
se lovant d’une manière incroyablement ronde
prise de possession totale capture
je ne suis plus que son prisonnier fatal
dès qu’elle surgit
tout l’espace lui appartient
quand elle frotte sa tête contre la mienne
j’entends son cœur qui ne bat que pour moi
elle est la grâce et le mystère
jamais elle ne crie
toujours ses yeux parlent pour elle
quand elle me quitte
d’une démarche souple et altière
le temps se fige
je ne respire plus
je n'existe plus pour elle
je ne survis que pour son retour
m’occupant sans âme à des tâches incertaines
la vie n’est qu’une lutte entre désir et spleen
elle me rend plus aimable et souriant
telle est sa marque sur le sceau du temps
partout où elle vit hautaine
elle se déplace en reine
sans hâte
ma chatte
cercle infini de l'enfant
je suis
la fleur rougissante du soir
le vent sentimental et dense
le chevreuil campé dans le noir
la forêt plantureuse en transe
je suis
la pluie marbrée bue goulûment
le nuage arrondi en pleurs
le rêve du monde écumant
la voie de l’ange du bonheur
je suis
la vie sauteuse de barrières
le chuchotement indistinct
le mot où la pensée se terre
le silence brutal divin
je suis
la friction de dissentiment
la pierre sur quoi trébucher
le poisson limpide et gluant
le lac abyssal encerclé
je suis
le buisson de varech errant
la fourmi peureuse aux aguets
le papillon virevoltant
l’herbe consumée par l’été
je suis plus que chaque élément
je suis la chaîne reliant
la fleur butinée par le vent
le chevreuil dansant en forêt
la pluie des nuages pleurants
le rêve d’anges métissés
la vie qu’on voudrait chuchotée
le mot pensé plein de silence
le heurt de la pierre butée
le poisson du lac d’abondance
le varech cachant les fourmis
le papillon herbe de vie
comme un grand ensemble une roue
je suis l’enfant qui perçoit tout
la fleur rougissante du soir
le vent sentimental et dense
le chevreuil campé dans le noir
la forêt plantureuse en transe
je suis
la pluie marbrée bue goulûment
le nuage arrondi en pleurs
le rêve du monde écumant
la voie de l’ange du bonheur
je suis
la vie sauteuse de barrières
le chuchotement indistinct
le mot où la pensée se terre
le silence brutal divin
je suis
la friction de dissentiment
la pierre sur quoi trébucher
le poisson limpide et gluant
le lac abyssal encerclé
je suis
le buisson de varech errant
la fourmi peureuse aux aguets
le papillon virevoltant
l’herbe consumée par l’été
je suis plus que chaque élément
je suis la chaîne reliant
la fleur butinée par le vent
le chevreuil dansant en forêt
la pluie des nuages pleurants
le rêve d’anges métissés
la vie qu’on voudrait chuchotée
le mot pensé plein de silence
le heurt de la pierre butée
le poisson du lac d’abondance
le varech cachant les fourmis
le papillon herbe de vie
comme un grand ensemble une roue
je suis l’enfant qui perçoit tout
Mots-clés :
animal,
elle joue la nuit,
enfance,
enfant,
lien,
Luc Fayard,
nature,
perception,
relation,
ressemblance,
vision
trois haïkus d’animal
je veux être chat
pour me glisser contre toi
dans ta longue nuit
je veux être chien
pour que tes doigts me caressent
dans le creux du dos
je veux être mouche
pour te titiller le nez
et que tu me chasses
pour me glisser contre toi
dans ta longue nuit
je veux être chien
pour que tes doigts me caressent
dans le creux du dos
je veux être mouche
pour te titiller le nez
et que tu me chasses
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Conseil: une fois sur les poèmes, passez d'un texte à l'autre avec les flèches du clavier