autour de toi
les champs se déhanchent
les nuages frémissent
les bancs d’oiseaux filent
puis au-delà du paysage
tout devient flou
tu vois ton cœur agité
de tant de désirs
les souvenirs tristes
ranimés à la surface
mais au-delà de tout
l’envie de partir
comme un oiseau libre
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signes
de petits signes
éparpillés
bourgeons prégnants
lumière insistante
infimes frémissements
dans les frondaisons
le chant des oiseaux
qui devient plus aigu
même le tronc des arbres
change de couleur
de texture de chaleur
partout la pousse pimpante
le printemps est là
éparpillés
bourgeons prégnants
lumière insistante
infimes frémissements
dans les frondaisons
le chant des oiseaux
qui devient plus aigu
même le tronc des arbres
change de couleur
de texture de chaleur
partout la pousse pimpante
le printemps est là
Mots-clés :
arbre,
bourgeon,
chant,
fleur,
Luc Fayard,
lumière,
nouveau-poeme,
oiseau,
poésie-art,
printemps
mésange bleue
l’oiseau n’est pas
seulement ce petit être
charmant comme
la mésange bleue
il est aussi l’animal
au langage le plus évolué
de tous les animaux
du son aigu à la trille
où l’envolée flutée
mais aussi en dansant
en gonflant les plumes
il sait dire tellement
de choses diverses
qu’on en reste coi
écoutons-le
seulement ce petit être
charmant comme
la mésange bleue
il est aussi l’animal
au langage le plus évolué
de tous les animaux
du son aigu à la trille
où l’envolée flutée
mais aussi en dansant
en gonflant les plumes
il sait dire tellement
de choses diverses
qu’on en reste coi
écoutons-le
diptyque
on ne sait si la feuille
hésitante
s’envole ou descend
seule sa pirouette se dessine
dans le matin levant
l’oiseau picore sans vergogne
la terre grise et noire
plusieurs soleils
s'élèvent en même temps
pour chanter la joie
du jour advenu
briseur de grisaille
et d’humidité nocturne
hésitante
s’envole ou descend
seule sa pirouette se dessine
dans le matin levant
l’oiseau picore sans vergogne
la terre grise et noire
plusieurs soleils
s'élèvent en même temps
pour chanter la joie
du jour advenu
briseur de grisaille
et d’humidité nocturne
dans sa danse quotidienne
Mots-clés :
abstrait,
diptyque,
feuille,
Galerie-Amavero,
gris,
humide,
Isabelle Mestchersky,
Luc Fayard,
oiseau,
poeme-court-2,
poésie-art,
terre,
vision
pélican et iguane
le pélican a-t-il des dents
l’iguane une âme
qui sait
ici tout est différent
tout respire autrement
dans ces îles capricieuses
la mer n’est pas un gouffre amer
mais une vasque de coraux
où se trémoussent des poissons bleus
plus loin sur la côte
la terre exhibe fièrement
ses orgues basaltiques
et là-bas sur la ligne verte
les surfeurs s’égaient en pirouettes
le coco à coque dure
tombe avec un bruit mat
au soleil de l’ile papillon
nos yeux se sont plissés
nos peaux couvertes d’écailles
nous sommes redevenus tortues
nos cœurs battent lentement
ici pour un instant
le temps a posé ses fardeaux
l’iguane une âme
qui sait
ici tout est différent
tout respire autrement
dans ces îles capricieuses
la mer n’est pas un gouffre amer
mais une vasque de coraux
où se trémoussent des poissons bleus
plus loin sur la côte
la terre exhibe fièrement
ses orgues basaltiques
et là-bas sur la ligne verte
les surfeurs s’égaient en pirouettes
le coco à coque dure
tombe avec un bruit mat
sur le sable de la plage
la voile est un tamis
où l’on se niche
entre le ciel et l’eau
où l’on se niche
entre le ciel et l’eau
au soleil de l’ile papillon
nos yeux se sont plissés
nos peaux couvertes d’écailles
nous sommes redevenus tortues
nos cœurs battent lentement
ici pour un instant
le temps a posé ses fardeaux
fous de mer
il se croit seul
en pleine mer
moi aussi
sur l'océan féérique
nous nous sommes reconnus
dans la nuit mosaïque
solitaires au coeur nu
lui oiseau de mer épuisé
qui n'a rien à faire ici
moi marin absorbé
par les heures de veille
qui réveillent le passé
l’oiseau s'installe sur les filières
il danse à l'aise
je n'ose lui jeter un œil
de peur de l'effrayer
pour lui je n'existe pas
je suis à la fois
agacé de son mystère
et touché par sa grâce
j'essaie de barrer sans à-coup
pour ne pas effrayer l’animal
une gageure dans l'atlantique
le cap ne fut pas fin cette nuit-là
branlé par la houle
il bouge comme un fou ce fou
qui n'est pas un fou
mais un cormoran égaré
qui se dévisse le cou
je pense qu'il dormit
à un moment je le vis
la tête sous l'épaule
le corps oscillant
au rythme du bateau
soulevé par la mer
à l'aube il disparut
sans me dire au revoir
je ne vis n'entendis rien
ni souffle ni soupir
mais maintenant je le sais
grâce à lui l'oiseau fatigué
en pleine mer en pleine nuit
je ne serais plus jamais seul
en pleine mer
moi aussi
sur l'océan féérique
nous nous sommes reconnus
dans la nuit mosaïque
solitaires au coeur nu
lui oiseau de mer épuisé
qui n'a rien à faire ici
moi marin absorbé
par les heures de veille
qui réveillent le passé
l’oiseau s'installe sur les filières
il danse à l'aise
je n'ose lui jeter un œil
de peur de l'effrayer
pour lui je n'existe pas
je suis à la fois
agacé de son mystère
et touché par sa grâce
j'essaie de barrer sans à-coup
pour ne pas effrayer l’animal
une gageure dans l'atlantique
le cap ne fut pas fin cette nuit-là
branlé par la houle
il bouge comme un fou ce fou
qui n'est pas un fou
mais un cormoran égaré
qui se dévisse le cou
je pense qu'il dormit
à un moment je le vis
la tête sous l'épaule
le corps oscillant
au rythme du bateau
soulevé par la mer
à l'aube il disparut
sans me dire au revoir
je ne vis n'entendis rien
ni souffle ni soupir
mais maintenant je le sais
grâce à lui l'oiseau fatigué
en pleine mer en pleine nuit
je ne serais plus jamais seul
à toute heure
pensant à lui
je vivrais pleinement ma vie
au mitan des océans ou d’ailleurs
à J.V. et Golok
pensant à lui
je vivrais pleinement ma vie
au mitan des océans ou d’ailleurs
à J.V. et Golok
le soleil est entré
le soleil est entré
plein cadre
par la fenêtre
comme s’il se croyait
comme s’il se croyait
chez lui
il a déposé une tache
il a déposé une tache
sur le lit
et poussé sa route
et poussé sa route
jusqu’au mur
le ciel du soir est presque blanc
ou gris très propre
bardé de nuages évanescents
sans vent
le chant de l’oiseau
le ciel du soir est presque blanc
ou gris très propre
bardé de nuages évanescents
sans vent
le chant de l’oiseau
part en vrille
on lui répond là-bas
tout est immobile
moi aussi
je n’ose plus respirer
de peur de voir s'évanouir
cet instant de miracle
de sérénité de paix
par surprise
le soleil est entré
on lui répond là-bas
tout est immobile
moi aussi
je n’ose plus respirer
de peur de voir s'évanouir
cet instant de miracle
de sérénité de paix
par surprise
le soleil est entré
dans mon cœur
juste avant de mourir
juste avant de mourir
adieu à l’aber wrac'h
j’ai porté pour toi le goémon tout en vrac
qui se trainait au confluent de l’aber wrac'h
j’ai respiré la mer qui se souvient de nous
cachant l'ancien baiser parmi ses embruns fous
je luttais en vain contre une nuit peu aimable
les dents toujours pleines de pépites de sable
j’étais seul coiffé d’un vol de mouettes piaillantes
griffures du ciel noirci girouettes planantes
l’horloge du bord égrenait mal les secondes
lentes et pesantes comme la fin du monde
alors j’ai quitté ces hauteurs méprisantes
j’ai dit adieu à la rivière qui me hante
rivière noire et nue où jamais rien ne s’ancre
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Conseil: une fois sur les poèmes, passez d'un texte à l'autre avec les flèches du clavier