la pierre et le sang
le chêne et la cendre
le pin et la croix
l’eau qui sourd
en chuintant
le ciel repeint
comme un décor
la colline traître
derrière sa rondeur
la montagne
aux pics de brume
et sur les chemins
qui tournent toujours
les cailloux blêmes
durs et tranchants
pour vous rappeller
qu’il faut avancer
quand même
Hommage à la Provence
Texte de Luc Fayard inspiré par les tableaux Postcards from Provence, de Julian Merrow-Smith, à voir dans Galerie Amavero
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envol
le souffle du vent
secouant fleurs et plantes
le ruissellement de l’eau
sur la mousse des pierres
un mini-cyclone
sur un jardin secret
des fils qui s’emmêlent
en se tortillant
et la lumière blanche
qui sert de support
à l’envoûtement
de ce fin tourbillon
secouant fleurs et plantes
le ruissellement de l’eau
sur la mousse des pierres
un mini-cyclone
sur un jardin secret
des fils qui s’emmêlent
en se tortillant
et la lumière blanche
qui sert de support
à l’envoûtement
de ce fin tourbillon
Mots-clés :
eau,
envol,
envoûtement,
fil,
fleur,
jardin,
Luc Fayard,
lumière,
mousse,
nouveau-poeme,
pierre,
plante,
poésie-art,
secret,
souffle,
tourbillon,
vent
taille directe
prendre la matière
telle qu’elle est
suivre son idée
rêve de tout artiste
musicien ou poète
peintre ou sculpteur
parler en ligne droite
à l’âme au cœur
une pensée éphémère
façonne une vie durable
espérant au fond d’elle
que l’esprit sera visible
derrière la forme
telle qu’elle est
suivre son idée
rêve de tout artiste
musicien ou poète
peintre ou sculpteur
parler en ligne droite
à l’âme au cœur
une pensée éphémère
façonne une vie durable
espérant au fond d’elle
que l’esprit sera visible
derrière la forme
jaune et rouille
nappes de vignes
aux multiples teintes
tirées d'une palette
aux multiples teintes
tirées d'une palette
jaune et rouille
pénétrant les sens à vif
treilles dignes
gémissantes
ciel bleu et rose
aux incroyables diagonales
ouatées le matin
cristallines ensuite
ensorcelées le soir
taches de sang
des cailloux rouges
incrustés toute l’année
mais se détachant mieux
d'un paysage écorché
l’automne en provence
ce n’est pas l’automne qui danse
c’est une saison unique au monde
pénétrant les sens à vif
treilles dignes
gémissantes
du poids du temps
dépouillées de leurs apprêts
les voici comme elles sont
fatalement désossées
maigres et nues
cernées des compagnons
chênes verts et blancs antiques
tordus par un sorcier sadique
dépouillées de leurs apprêts
les voici comme elles sont
fatalement désossées
maigres et nues
cernées des compagnons
chênes verts et blancs antiques
tordus par un sorcier sadique
ciel bleu et rose
aux incroyables diagonales
ouatées le matin
cristallines ensuite
ensorcelées le soir
taches de sang
des cailloux rouges
incrustés toute l’année
mais se détachant mieux
d'un paysage écorché
l’automne en provence
ce n’est pas l’automne qui danse
c’est une saison unique au monde
aux odeurs et couleurs invisibles
un jardin mystérieux
un jardin mystérieux
calme impénétrable
et mythique
et mythique
Mots-clés :
automne,
chêne,
ciel,
elle joue la nuit,
Luc Fayard,
paysage,
pierre,
provence,
rocher,
vigne
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Conseil: une fois sur les poèmes, passez d'un texte à l'autre avec les flèches du clavier