je marcherai longtemps
pour te rejoindre là-bas
mes pieds seront légers
sur le chemin de la rencontre
je resterai longtemps
près de toi endormie
et puis je repartirai
rempli d’une force nouvelle
je dirai au vent du désert
prends soin de mon aimée
un jour je viendrai comme un roi
auprès d’elle seul et fier
fouler une dernière fois
le sable et la pierre
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touareg
Mots-clés :
amour,
berbère,
désert,
fidélité,
Luc Fayard,
nomade,
nouveau-poeme,
poésie-art,
recueillement,
tombe,
touareg
morts sombres
dans le désert où tout est répété
enfouis par des années de terre rocailleuse
confinant en sépulcre leurs âmes rêveuses
enfouis par des années de terre rocailleuse
confinant en sépulcre leurs âmes rêveuses
je contacte les morts sombres sous mes pieds
je les devine qui souffrent gémissent
au souvenir des chevaux mors aux dents
et des troupeaux de yaks aux mille sangs
moutons et chèvres mêlés aux comices
le temps s’est arrêté je sens
le temps serpent temps araignée
grand moqueur de l'air et des gens
maître de l'univers du vent
et pourtant sous le ciel de pluie
la roue a tourné malgré lui
des 4x4 se sont introduits
violant le passé du décor
insouciants du tumulte en terre
où se découragent les morts
égarés surpris délétères
cassés par le cri des moteurs
le crépitement des radios
le grésillement des antennes
tous les dieux anciens sont outrés
et quand nous partirons tristes bohèmes
enchainés au présent des charlatans
laissant seuls les nomades survivants
les morts ne seront jamais plus les mêmes
je les devine qui souffrent gémissent
au souvenir des chevaux mors aux dents
et des troupeaux de yaks aux mille sangs
moutons et chèvres mêlés aux comices
le temps s’est arrêté je sens
le temps serpent temps araignée
grand moqueur de l'air et des gens
maître de l'univers du vent
et pourtant sous le ciel de pluie
la roue a tourné malgré lui
des 4x4 se sont introduits
violant le passé du décor
insouciants du tumulte en terre
où se découragent les morts
égarés surpris délétères
cassés par le cri des moteurs
le crépitement des radios
le grésillement des antennes
tous les dieux anciens sont outrés
et quand nous partirons tristes bohèmes
enchainés au présent des charlatans
laissant seuls les nomades survivants
les morts ne seront jamais plus les mêmes
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Conseil: une fois sur les poèmes, passez d'un texte à l'autre avec les flèches du clavier