je suis
la fleur rougissante du soir
le vent sentimental et dense
le chevreuil campé dans le noir
la forêt plantureuse en transe
je suis
la pluie marbrée bue goulûment
le nuage arrondi en pleurs
le rêve du monde écumant
la voie de l’ange du bonheur
je suis
la vie sauteuse de barrières
le chuchotement indistinct
le mot où la pensée se terre
le silence brutal divin
je suis
la friction de dissentiment
la pierre sur quoi trébucher
le poisson limpide et gluant
le lac abyssal encerclé
je suis
le buisson de varech errant
la fourmi peureuse aux aguets
le papillon virevoltant
l’herbe consumée par l’été
je suis plus que chaque élément
je suis la chaîne reliant
la fleur butinée par le vent
le chevreuil dansant en forêt
la pluie des nuages pleurants
le rêve d’anges métissés
la vie qu’on voudrait chuchotée
le mot pensé plein de silence
le heurt de la pierre butée
le poisson du lac d’abondance
le varech cachant les fourmis
le papillon herbe de vie
comme un grand ensemble une roue
je suis l’enfant qui perçoit tout
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cercle infini de l'enfant
Mots-clés :
animal,
elle joue la nuit,
enfance,
enfant,
lien,
Luc Fayard,
nature,
perception,
relation,
ressemblance,
vision
futur antérieur
mon enfant ma vie mon oiseau ma sœur
sur l'amour je te dis la vérité
n'écoute pas les chants désespérés
mais seulement le rythme de ton coeur
l’amour est plus fort que la vie
déroulant son rythme qui plane
dans le cœur des hommes meurtris
il agite son oriflamme
oui nous nous aimerons encore
lorsque toi et moi serons morts
car nous ne mourrons pas
nous vivrons au-delà de nous
nous sommes le fil qui se noue
le lien vivant qui unit
l’invisible qui dit
je promets tu verras
l'amour ne peut pas mourir
il passe mille fois de toi à moi
tant que l'un de nous deux respirera
l'amour dira je vais vivre et sourire
la mer qui bouillonne
sur les galets gris de la Manche
ne meurt pas
le vent qui tourbillonne
dans les feuilles tombées des branches
ne meurt pas
la pluie folichonne
sur les pavés de la cour blanche
ne meurt pas
nous sommes la voie de ces grès épaulés
plus forts d’avoir vieilli ensemble assemblés
l’amour n’est pas ce qu’il y a en toi en moi
il est tout ce qui nous relie et nous aux autres
il est l’intouchable l'innommable la foi
des explorateurs des rebelles des apôtres
l’amour vit et ne vieillit pas
il renait souffle continu
on se surprend on est à nu
l’un est au top l’autre est en bas
la vie n’est pas la souffrance ni la joie
elle est le passage de toi à moi
balance en mouvement entre blanc et noir
rien n’est jamais donné tout passe et se dépasse
en phase le chant résonne de joie
la vie qui vient l'inconnu qui attire
la vie passée cep noueux qui s’étire
entre terre et ciel entre champs et bois
et c’est ainsi que l’amour vit
l’amour ne fuit pas l’amour luit
l’amour transperce nos deux vies
et quand nous serons vraiment morts
nous serons encore plus forts
nous continuerons de rêver
et nous cesserons de pleurer
dans la poussière l’âme bucolique
ayant vibré sous le même paraphe
unis dans la souveraine épitaphe
au futur antérieur si symbolique
nous aurons aimé
sur l'amour je te dis la vérité
n'écoute pas les chants désespérés
mais seulement le rythme de ton coeur
l’amour est plus fort que la vie
déroulant son rythme qui plane
dans le cœur des hommes meurtris
il agite son oriflamme
oui nous nous aimerons encore
lorsque toi et moi serons morts
car nous ne mourrons pas
nous vivrons au-delà de nous
nous sommes le fil qui se noue
le lien vivant qui unit
l’invisible qui dit
je promets tu verras
l'amour ne peut pas mourir
il passe mille fois de toi à moi
tant que l'un de nous deux respirera
l'amour dira je vais vivre et sourire
la mer qui bouillonne
sur les galets gris de la Manche
ne meurt pas
le vent qui tourbillonne
dans les feuilles tombées des branches
ne meurt pas
la pluie folichonne
sur les pavés de la cour blanche
ne meurt pas
nous sommes la voie de ces grès épaulés
plus forts d’avoir vieilli ensemble assemblés
l’amour n’est pas ce qu’il y a en toi en moi
il est tout ce qui nous relie et nous aux autres
il est l’intouchable l'innommable la foi
des explorateurs des rebelles des apôtres
l’amour vit et ne vieillit pas
il renait souffle continu
on se surprend on est à nu
l’un est au top l’autre est en bas
la vie n’est pas la souffrance ni la joie
elle est le passage de toi à moi
balance en mouvement entre blanc et noir
rien n’est jamais donné tout passe et se dépasse
en phase le chant résonne de joie
la vie qui vient l'inconnu qui attire
la vie passée cep noueux qui s’étire
entre terre et ciel entre champs et bois
et c’est ainsi que l’amour vit
l’amour ne fuit pas l’amour luit
l’amour transperce nos deux vies
et quand nous serons vraiment morts
nous serons encore plus forts
nous continuerons de rêver
et nous cesserons de pleurer
dans la poussière l’âme bucolique
ayant vibré sous le même paraphe
unis dans la souveraine épitaphe
au futur antérieur si symbolique
nous aurons aimé
l'herbe est un nuage
L’herbe est un nuage un bain de mousse et de bulles
Les arbres noeuds des sorcières préhistoriques
La terre une maison de rats trouée de taupes
Et quand la lune menteuse luit dans le gris
C’est que le jour et la nuit se sont mis d'accord
Je ne verrai jamais les choses comme elles sont
D’ailleurs les choses ne sont pas ce qu’elles sont
Elles seront ce que j’en dis ce que j'en distingue
Le champ est un prélude à la forêt la mare
Une invitation aux faucheux aux mangoustes
L’amour un sourire qui dure malgré tout
Les choses les gens deviennent ce qui les cerne
La filandre vole dans l’air jusqu’à la branche
Comme un cœur qui cherche son nid chaud tout là-haut
La nature n’est pas un temple elle est caverne
Peuplée de lumières floues et de bruissements
Qui la construisent la déchirent dans le vent
L’homme transpercé par les rayons et les larmes
Devient la cible unique de toutes ces vies
Et du vaste chaudron bouillonnant de son âme
Voici la vapeur des mots qui s’envole et fuit
Seul résistant à la noria des attaquants
J'esquive je fuis je crie ma haine mon bruit
Je serai le phénix de la fureur du verbe
Les arbres noeuds des sorcières préhistoriques
La terre une maison de rats trouée de taupes
Et quand la lune menteuse luit dans le gris
C’est que le jour et la nuit se sont mis d'accord
Je ne verrai jamais les choses comme elles sont
D’ailleurs les choses ne sont pas ce qu’elles sont
Elles seront ce que j’en dis ce que j'en distingue
Le champ est un prélude à la forêt la mare
Une invitation aux faucheux aux mangoustes
L’amour un sourire qui dure malgré tout
Les choses les gens deviennent ce qui les cerne
La filandre vole dans l’air jusqu’à la branche
Comme un cœur qui cherche son nid chaud tout là-haut
La nature n’est pas un temple elle est caverne
Peuplée de lumières floues et de bruissements
Qui la construisent la déchirent dans le vent
L’homme transpercé par les rayons et les larmes
Devient la cible unique de toutes ces vies
Et du vaste chaudron bouillonnant de son âme
Voici la vapeur des mots qui s’envole et fuit
Seul résistant à la noria des attaquants
J'esquive je fuis je crie ma haine mon bruit
Je serai le phénix de la fureur du verbe
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