la plage est un lieu
d’affrontement
d’abord les couleurs
sable mer rocher
ravigotées par les jeux
d’ombre et de lumière
puis les perspectives
la mer qui s’en va
la falaise hautaine
et enfin les odeurs
légères et lourdes
et à la fin toujours
c’est la mer qui gagne
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sirène
la plage est un monde à part
avec ses éléments
barques galets algues
et ses habitants
crabes crevettes couteaux
un monde balayé
par les gestes lents
de la marée
comme un coiffeur
qui lisserait la chevelure
d’une sirène alanguie
avec ses éléments
barques galets algues
et ses habitants
crabes crevettes couteaux
un monde balayé
par les gestes lents
de la marée
comme un coiffeur
qui lisserait la chevelure
d’une sirène alanguie
ombres de plage
large bande de frontière
entre terre et eau
matière changeante
élastique et malléable
territoire des errances
agité par le vent
troublé par la brume
filtrant les silhouettes
lieu d'existence plurielles
à l’écume frisée
et de soubresauts
du sable créateur
qu’importe la pluie
il y a toujours
et des corps occupés
dès le petit matin
infatigable plage
entre terre et eau
matière changeante
élastique et malléable
territoire des errances
agité par le vent
troublé par la brume
filtrant les silhouettes
lieu d'existence plurielles
à l’écume frisée
et de soubresauts
du sable créateur
qu’importe la pluie
il y a toujours
une épuisette à serpenter
dans les mares glauques
et des corps occupés
dès le petit matin
à soulever les galets
cachant les trésors
infatigable plage
aux recoins secrets
Mots-clés :
brume,
Concours Europoésie-Unicef 2023,
concours-poésie,
concours-SPF-2024,
eau,
Galerie-Amavero,
Luc Fayard,
mer,
pêche,
plage,
poeme-court-2,
sable,
vie
fruit
fille des îles
douce et pensive
dans ton mouvement
de la rose à l’oreille
fruit mur à croquer
tu penches la tête
pour rêver paresseuse
à ta plage à mangrove
la-bas si loin
où le sable dru
borde la mer houleuse
tu garderas
tes secrets
quand la rose
sera fanée
douce et pensive
dans ton mouvement
de la rose à l’oreille
fruit mur à croquer
tu penches la tête
pour rêver paresseuse
à ta plage à mangrove
la-bas si loin
où le sable dru
borde la mer houleuse
tu garderas
tes secrets
quand la rose
sera fanée
Mots-clés :
Auguste Renoir,
femme,
fruit,
île,
impressionnisme,
Luc Fayard,
mer,
Orsay,
paresse,
plage,
poème-court,
rêve,
rose,
sable,
secret
enfant à la plage
le sable ça gratte
les petis grains se faufilent
entre mes doigts de pied
c’est quoi toutes ces odeurs
lourdes et grasses
j’ai quand même envie
de respirer un grand coup
là-bas j’entends les mouettes
et leur drôle de rire rauque
je vois la mer qui s’en va
sous la poussée des vagues
je suis indécis
devant tant de vie
mais je le sens
sur cette plage
je n’ai besoin de personne
pour exister
les petis grains se faufilent
entre mes doigts de pied
c’est quoi toutes ces odeurs
lourdes et grasses
j’ai quand même envie
de respirer un grand coup
là-bas j’entends les mouettes
et leur drôle de rire rauque
je vois la mer qui s’en va
sous la poussée des vagues
je suis indécis
devant tant de vie
mais je le sens
sur cette plage
je n’ai besoin de personne
pour exister
autre monde
des silhouettes se croisent
plusieurs fois
d’autres attendent
est-ce la plage est-ce l’eau
ou de grands bureaux
qui sait
on aimerait entrer
faire partie de cet univers
où les choses et les gens
sont proches et différents
si attirants
plusieurs fois
d’autres attendent
est-ce la plage est-ce l’eau
ou de grands bureaux
qui sait
on aimerait entrer
faire partie de cet univers
où les choses et les gens
sont proches et différents
si attirants
Mots-clés :
Anne-Sophie Larcena,
attirance,
autre,
bureau,
eau,
Galerie-Amavero,
Luc Fayard,
plage,
poeme-court-2,
poésie-art,
univers
l'eau qui te sauve
la nuit règne l’absurde
le jour l’incolore
les mots résonnent vides
comme des falaises guettant la mer
où de grands rochers muets
camouflent leur récit
même les chiens errants
marchent l’œil triste et bas
et puis
de très loin
lentement
fantômes errants devenant réalité
alors
les cônes de pluie s’éloignent
la tristesse se dissout dans les limbes
et surtout
ton cœur bat
quand tes pieds nus se crispent sur le sable
tout revient
dans une bouffée submergée de sens
exquise tiédeur
mécanisme huilé de la pression
talon plante orteils
pointillisme de la texture
plaisir inégalé de cette marche unique
éphémère
la longue trace de tes pas
bientôt couverte par la mer
as-tu remarqué
c’est toujours l’eau qui te sauve
le souvenir de son odeur salée
le cycle du roulement de la marée
l’écume qui point avec le vent
il suffit que tu songes
à une plage nue d’hiver
sur le relief breton
pour que tu plonges
et t’immerges sans raison
dans le non-dit de l’enfance
à nouveau tu avances
à nouveau tu espères
le jour l’incolore
les mots résonnent vides
comme des falaises guettant la mer
où de grands rochers muets
camouflent leur récit
le soleil se dérobe
te laissant seul
face au néant
te laissant seul
face au néant
même les chiens errants
marchent l’œil triste et bas
le silence ne sert à rien
quand tu es sombre et las
tu n’as rien à pleurer
ni à regretter
rien à oublier
quand tu es sombre et las
tu n’as rien à pleurer
ni à regretter
rien à oublier
l’ombre pieuvre s’étend
tassant les reliefs du passé
ta vie s’étale plaine rase
fatal désert de la banalité
tassant les reliefs du passé
ta vie s’étale plaine rase
fatal désert de la banalité
et puis
de très loin
lentement
fantômes errants devenant réalité
se dévoilent en procession
la pensée d’un sourire
l’odeur douce d’une peau caressée
une flèche de lumière dans les nuages percés
des taches s’élargissant en bleu et blanc
pour colorier un nouvel univers
l’odeur douce d’une peau caressée
une flèche de lumière dans les nuages percés
des taches s’élargissant en bleu et blanc
pour colorier un nouvel univers
alors
les cônes de pluie s’éloignent
la tristesse se dissout dans les limbes
et surtout
ton cœur bat
quand tes pieds nus se crispent sur le sable
tout revient
dans une bouffée submergée de sens
exquise tiédeur
mécanisme huilé de la pression
talon plante orteils
pointillisme de la texture
plaisir inégalé de cette marche unique
éphémère
la longue trace de tes pas
bientôt couverte par la mer
as-tu remarqué
c’est toujours l’eau qui te sauve
le souvenir de son odeur salée
le cycle du roulement de la marée
l’écume qui point avec le vent
il suffit que tu songes
à une plage nue d’hiver
sur le relief breton
pour que tu plonges
et t’immerges sans raison
dans le non-dit de l’enfance
à nouveau tu avances
à nouveau tu espères
brise écaillles et ribambelles
la brise frise la mer qui se meurt
sur les rocs noirs habillés d’écailles
les algues longues et vertes s’affalent
couvrant des ribambelles de sable gris
brins en tas grains mouillés qui s’étalent
dessinant des taches brunes et ocres
la pluie luit sur la vase rase
vide au premier coup d'oeil
si peuplée quand la mer l'abandonne
ce pays d’eau de bas en haut
baigne de lames désarmées
mes larmes d’enfance dense
le regret croit quand le souvenir gît
l’avenir fuit devant la nostalgie
sur les rocs noirs habillés d’écailles
les algues longues et vertes s’affalent
couvrant des ribambelles de sable gris
brins en tas grains mouillés qui s’étalent
dessinant des taches brunes et ocres
la pluie luit sur la vase rase
vide au premier coup d'oeil
si peuplée quand la mer l'abandonne
ce pays d’eau de bas en haut
baigne de lames désarmées
mes larmes d’enfance dense
le regret croit quand le souvenir gît
l’avenir fuit devant la nostalgie
port launay
Là-haut le morne retient les nuages
Sur un rocher à l'entrée de la baie
Une croix dit peut-être
Qu'ici des hommes ont péri
Le ciel est aussi chargé
Que le silence est léger
Une houle du nord pas méchante
Vient mourir sur la plage
L'anse est profonde et calme vivante
Sur le rivage
La barque de pêcheur blanche et jaune
Se balance
Immuablement
Une tortue sort sa tête de l'eau
Comme un périscope
Elle regarde si tout va bien
Puis elle disparaît
Un banc de poissons argentés
Poursuivi par un invisible requin
Joue à saute-mouton sur les vagues
Des chauves-souris grosses comme des corbeaux
Piaillent dans les grottes granitiques
D'autres traversent la baie
Battant l'air d'un air abattu
Avec leurs drôles d'ailes à l'envers
De temps en temps
D'un bruit sec
Une noix tombe d'un cocotier
Sur la plage
L'ombre pieuvre des takamakas
Protège le sable
Là-haut le morne retient les nuages
Seychelles janvier 2005
Sur un rocher à l'entrée de la baie
Une croix dit peut-être
Qu'ici des hommes ont péri
Le ciel est aussi chargé
Que le silence est léger
Une houle du nord pas méchante
Vient mourir sur la plage
L'anse est profonde et calme vivante
Sur le rivage
La barque de pêcheur blanche et jaune
Se balance
Immuablement
Une tortue sort sa tête de l'eau
Comme un périscope
Elle regarde si tout va bien
Puis elle disparaît
Un banc de poissons argentés
Poursuivi par un invisible requin
Joue à saute-mouton sur les vagues
Des chauves-souris grosses comme des corbeaux
Piaillent dans les grottes granitiques
D'autres traversent la baie
Battant l'air d'un air abattu
Avec leurs drôles d'ailes à l'envers
De temps en temps
D'un bruit sec
Une noix tombe d'un cocotier
Sur la plage
L'ombre pieuvre des takamakas
Protège le sable
Là-haut le morne retient les nuages
Seychelles janvier 2005
Mots-clés :
amavero,
barque,
bord de mer,
exotisme,
Luc Fayard,
mer,
nature,
paysage,
plage,
takamaka
anse d'argent
rochers récifs l'océan
rides du sable et de l'eau
figées ici mouvantes là-bas
ici tous les verts là-bas tous les bleus
au loin la goélette passe
langoureusement
les petits oiseaux blancs
saluent la mer d'une aile de velours
un si doux effleurement
j'aimerais tant être cette eau vivante
caressée par le souffle d'un instant
Seychelles janvier 2005
rides du sable et de l'eau
figées ici mouvantes là-bas
ici tous les verts là-bas tous les bleus
au loin la goélette passe
langoureusement
les petits oiseaux blancs
saluent la mer d'une aile de velours
un si doux effleurement
j'aimerais tant être cette eau vivante
caressée par le souffle d'un instant
Seychelles janvier 2005
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