grelottant dans le dortoir
elles s’étaient endormies
après frôlements
et cachotteries
serrées sous les couvertures
emmitouflées
elles s’étaient raconté
pouffant et frissonnant
des histoires gaies
de vampires et d’ogres
puis s’étaient tues
rêvant à leur maman
c’est dans ce cocon
recroquevillées
que le manteau du sommeil
les avait recouvertes
jusqu’à l’aube et sa lumière
s’il avait gelé dans la nuit nue
elles seraient statues
inspiré par Sculpture n°545, de Georges Saulterre (avec son aimable autorisation)
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cocon
Mots-clés :
douceur,
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sommeil
triptyque
naissance vie mort
amour séparation tristesse
rien n’est typique
tout est triptyque
entre noir et blanc
toutes les nuances
de la vie de la mort
la vie long fil d’or
sans commencement ni fin
la mort partout présente
sans cesse repoussée
la vie qui éclaire la mort
frontière entre l’avant et l’après
amour séparation tristesse
rien n’est typique
tout est triptyque
entre noir et blanc
toutes les nuances
de la vie de la mort
la vie long fil d’or
sans commencement ni fin
la mort partout présente
sans cesse repoussée
la vie qui éclaire la mort
frontière entre l’avant et l’après
sept haïkus de naissance et d'amour
tu as la joue ronde
comme un rocher dans la nuit
tes pleurs sont la pluie
i grec de tes jambes
lianes de jungle et d'odeurs
infini plaisir
potelé des cuisses
ventre fixe et cru tendu
exquises promesses
le goût de ta peau
me révèle cent mille îles
peuplées de palmiers
tes yeux bleus de lune
interrogent gravement
mon coeur à la hune
de tes deux mains d'algues
de tes dix doigts de vents lourds
tu tisses ma vie
le monde murmure
il laisse pour toi et moi
ses ombres au mur
(citation au Prix Amitiés Littéraires du Val d’Orléans 2022)
comme un rocher dans la nuit
tes pleurs sont la pluie
i grec de tes jambes
lianes de jungle et d'odeurs
infini plaisir
potelé des cuisses
ventre fixe et cru tendu
exquises promesses
le goût de ta peau
me révèle cent mille îles
peuplées de palmiers
tes yeux bleus de lune
interrogent gravement
mon coeur à la hune
de tes deux mains d'algues
de tes dix doigts de vents lourds
tu tisses ma vie
le monde murmure
il laisse pour toi et moi
ses ombres au mur
(citation au Prix Amitiés Littéraires du Val d’Orléans 2022)
Mots-clés :
amour,
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elle joue la nuit,
haïku,
Luc Fayard,
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yeux
feux de mouillage
les feux de mouillage des bateaux tanguent dans le noir
grasses lucioles ils disent à la terre
dormez braves gens tout est calme ici-bas
oubliez la haine et vos petitesses
ils disent au ciel
bonjour étoiles bonjour planètes et trous noirs
on est plus gros que vous
on éclaire mieux
et nous au moins on est utile aux hommes
mais les étoiles en ont vu d'autres
elles se moquent de ces nimbes prétentieux
elles ont pour elles la nuit des temps et le big bang
elles ont pris du recul sur la vie
et la faiblesse des sentiments
en intercalant des années-lumières
entre elles et les hommes
elles ont construit patiemment cette voûte visible
et démesurée
cette toile d'araignée en pointillés
ce labyrinthe éreintant
la nuit étoilée d'un soir d'été au mouillage me happe l'âme
pour l'envoyer valdinguer
comme une bille en verre dans le flipper céleste
j'entends ce dialogue vibrant entre le ciel et la terre
entre l'eau et l'éther
je suis le lien vital signifiant
pour qui se rejoue à chaque fois ce drame féérique
qui sait
un jour un soir
la nuit du ciel et de la mer
ronde des rondes
voûte des voûtes
se penchera sur moi
mère ample et douce et de sa voix
grave et philharmonique
longuement tendrement pleine de sens
en choisissant ses mots et ses silences
enfin bienveillante et altruiste
elle me dira peut-être pourquoi j'existe
accent aigu
tu portes dans ton nom
un a accent aigu
comme seuls sont aigus
les chants d’amour fou
toi le don de Dieu
tu es née princesse
et le monde t’appartient déjà
tous les regards tournés vers toi
te disent leur passion et leur joie
tu as les joues d’un bonheur si plein
le dessin de lèvres si fin
que ton âme sera grande et fière
si forte et douce et belle
tu seras l’éclair et le temps
comme l’eau la mer et le vent
ces joues ces yeux ces lèvres
ont agrandi la lumière
dans les yeux de ta mère
qui te couve princesse bébé
comme jamais ne fut couvé un enfant
ton blason aux deux couleurs
flottera sur le monde à toute heure
comme un étendard d’amour
une porte ouverte dans les murs
ce monde que tu regardes déjà
tranquille et forte
gourmande et sereine
ce monde là tu en seras reine
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amavero,
amour,
bébé,
bonheur,
destin,
enfant,
futur,
Luc Fayard,
naissance,
perspective
petite fille rieuse
une petite fille rieuse aux yeux sérieux
découvre un monde de magie
peuplé de géants bourrus et vieux
qui lui font guili guili
cet ange sans malice
retourne comme une crêpe l'âme et ses défenses
elle en fait un calice
d'odeurs nouvelles et de nouveaux sens
elle est là
et le monde perd sa bedaine
halleluia
chantent les fées lilliput et les grosses marraines
au cœur fatigué
ton cœur fait boum boum boum boum
aux yeux désabusés
tes yeux tchoubidou bidou dou
pourvu que ça duuuuuure
ce rire pur cette vie angélique
que tu oublieras plus tard dans la verdure
tic tac tic tac des horloges mélancoliques
c'est ainsi tu ne sauras même pas
que tu fus un ange
alors ici sérieux comme un pape je scelle cette vérité pour toi
et tes parents un jour s'ils le veulent te diront ma louange
le bonheur cristallin
que tu donnes
l'infarctus opalin
dans nos vies brouillonnes
lac chant murmure
silence cri sourire douceur
beauté absolue armure
bonheur pur bonheur
Versailles 23 décembre 2011
découvre un monde de magie
peuplé de géants bourrus et vieux
qui lui font guili guili
cet ange sans malice
retourne comme une crêpe l'âme et ses défenses
elle en fait un calice
d'odeurs nouvelles et de nouveaux sens
elle est là
et le monde perd sa bedaine
halleluia
chantent les fées lilliput et les grosses marraines
au cœur fatigué
ton cœur fait boum boum boum boum
aux yeux désabusés
tes yeux tchoubidou bidou dou
pourvu que ça duuuuuure
ce rire pur cette vie angélique
que tu oublieras plus tard dans la verdure
tic tac tic tac des horloges mélancoliques
c'est ainsi tu ne sauras même pas
que tu fus un ange
alors ici sérieux comme un pape je scelle cette vérité pour toi
et tes parents un jour s'ils le veulent te diront ma louange
le bonheur cristallin
que tu donnes
l'infarctus opalin
dans nos vies brouillonnes
lac chant murmure
silence cri sourire douceur
beauté absolue armure
bonheur pur bonheur
Versailles 23 décembre 2011
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