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barbe bleue

c’est un conte
de l’amour
de la peur
du secret
et de l’interdit
il était amoureux
elle trop curieuse
il l’emmena
dans son château
dont elle fit ouvrir
les six portes permises
et le dernière interdite
cette septième
lui fut fatale
on dirait une fable
de La Fontaine
dont la morale serait
ne comptez jamais
plus loin que six

toujours bleu

nous ferons des pirouettes
sur un fond de ciel bleu
nos graciles silhouettes
se prendront par la main
pour marcher dans la rue
et courir dans la jungle
les enfants souriront
de nos jeux espiègles
et quand la nuit viendra
le noir aussi sera bleu

quelque part

sur la terre
sur une autre planète
quelque part
dans l’univers
existe un pays
troué de lumière bleue
où les rêves surnagent
comme des échappées
où les herbes se troublent
par les pensées
où le sol se vallonne
de recoins secrets
un pays qui m’appelle
et que je ne puis rejoindre

rouleaux

les rouleaux se déroulent
l’écume fume
les vagues divaguent
les bleus marins
embrassent le ciel
accueillent le vent
la côte regarde étonnée
ce spectacle quotidien
de force et de bruit
la mer sauvage et fière
que l’homme toujours
voudra dompter

enfant bleu marine

rouge et bleu forts
teintes veloutées
des yeux perçants
comme des phares
l’enfant possède la beauté
d’un caractère trempé
la bouche bien dessinée
il pose pour nous
ferme et tranquille
il sait déjà
qu’il fera parler de lui

colonne

elle porte bien son nom
la plantureuse colonna
moderne décontractée
habillée de bleu
comme ses yeux
qui voient bien plus loin
qu’on imagine
qui percent toute vanité
avec elle
il faut être simple et vrai
peut-être alors
vous gratifiera-t-elle
d’un grand sourire
venu de son cœur large

noir

mille façons
de créer du noir
la plus simple
mélanger à la demande
rouge jaune et bleu
et le noir sera
pas étonnant alors
qu’il puisse s’habiller
de multiples teintes
et décrire en gradué
toutes les humeurs
de la joie à la colère
le noir est l’échelle
météo du cœur

ligne bleue

la nature manquait encore
de formes adultes
sa peau s’étirait
transparente
en multiples couches
de limbes teintés
fallait-il suivre
la grande ligne bleue
ou chercher
à travers les vallons
moussus et touffus
son propre chemin

hiver blanc bleu

l’hiver blanc bleu
se frotte les yeux
cachant des secrets folâtres
dans son manteau d’ouate
avec lui la vie fourmille
avant d’éclore 
émoustillé il déclame
je ne suis pas
ce que vous voyez
le givre et la neige
je suis aussi l’attente
le futur et l’espoir
où tout se prépare

Conseil: une fois sur les poèmes, passez d'un texte à l'autre avec les flèches du clavier