- je veux toucher le bout de l’arc en ciel
s’il le faut je prendrais un bateau
mais j’ai peur de me perdre en mer
et d’errer comme un vaisseau fantôme
- contemple d’abord ses couleurs
fais les chauffer dans ton cœur
imagine les pays survolés
les gens éblouis la tête en haut
- je veux partir je ne peux rester la
l’arc a tracé mon chemin
il me dit viens envole toi
emporte tes rêves qui vont surgir
- l’arc lui-même est un rêve
visible de partout dominant tout
mais il n’est qu’un piège de lumière
tu pourrais le traverser sans le voir
- je veux danser sur les étoiles
rire au vent frais du chemin
gonfler mes poumons gonflés d'air marin
et mon cœur battre au rythme de mes pas
l’enfant grimpa sur l’arc en ciel
et disparut avec lui dans les nuages blancs
Affichage des articles dont le libellé est partir. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est partir. Afficher tous les articles
voyage
la route la mer et les pins
invitation au voyage
sans commentaire
sans prospectus
rien à dire
mon enfant ma sœur
il n’y a plus qu’à partir
sous le ciel brouillé
multicolore
vers l’aventure
partir seul
pour mieux découvrir
ce qu’il y a là-bas
au bout de la route
invitation au voyage
sans commentaire
sans prospectus
rien à dire
mon enfant ma sœur
il n’y a plus qu’à partir
sous le ciel brouillé
multicolore
vers l’aventure
partir seul
pour mieux découvrir
ce qu’il y a là-bas
au bout de la route
Mots-clés :
bord de mer,
là-bas,
Luc Fayard,
mer,
partir,
pins,
poésie-art,
route,
seul,
soleil,
sud,
voyage
porte du tableau
le temps souffle comme le vent
qui n’offre rien pour s’arrimer
transmuant ton cœur élimé
en nuée de limbes mouvants
dans les ténèbres somnambule
qui n’offre rien pour s’arrimer
transmuant ton cœur élimé
en nuée de limbes mouvants
dans les ténèbres somnambule
tu ne sais sur quel pied danser
balbutiant et balancé
tu sursautes comme une bulle
grenouille sur un nénuphar
luciole perdue dans la brume
balbutiant et balancé
tu sursautes comme une bulle
grenouille sur un nénuphar
luciole perdue dans la brume
fleur de désir et d’amertume
voilier louvoyant vers le phare
suivant sa vocation ténue
la mémoire de tes dix doigts
cherche le toucher de l’émoi
et le frisson de l’âme nue
nuit et jour tu peins tu zigzagues
dans un serpentin de questions
un matin vient la solution
ravir les écumes des vagues
suivant ta foi ton idéal
tu fais éclore du tableau
une maison de terre et eau
dont tu es le héros final
étiré par ton repentir
un trait pareil à une eau-forte
sur la toile éclaire la porte
par où tu peux enfin partir
Hommage à Ou Tao-tseu (en japonais Godoshi) et Wang Fô
voilier louvoyant vers le phare
suivant sa vocation ténue
la mémoire de tes dix doigts
cherche le toucher de l’émoi
et le frisson de l’âme nue
nuit et jour tu peins tu zigzagues
dans un serpentin de questions
un matin vient la solution
ravir les écumes des vagues
suivant ta foi ton idéal
tu fais éclore du tableau
une maison de terre et eau
dont tu es le héros final
étiré par ton repentir
un trait pareil à une eau-forte
sur la toile éclaire la porte
par où tu peux enfin partir
Hommage à Ou Tao-tseu (en japonais Godoshi) et Wang Fô
(sélectionné pour paraître dans L'Anthologie des meilleurs poèmes du Prix international Arthur Rimbaud 2022; Flamme de Bronze du Prix Flammes Vives 2022)
Mots-clés :
art,
artiste,
elle joue la nuit,
fantastique,
Luc Fayard,
partir,
peinture,
tableau,
vision
la mer sans la mer
ta vie s’étale marée sale
marin pêcheur ou solitaire
tout est flou dans ton passé mou
y’a comme une brume cachée
dans ce crachin qui cache tout
c’est un désastre et tu t’en fous
un jour la mer en aura marre
de tes nostalgies aphasiques
et des hommes au regard triste
coriace elle se vengera
des taiseux des fumeurs de pipe
ce jour-là elle s’en ira
sans rien dire sans prévenir
elle oubliera de revenir
elle partira sans regrets
avec ses flots bleus sous le bras
la mer ira droit loin devant
si loin à perte de vue d'eau
elle ira digne et sans bateaux
rejoindre les grands dauphins blancs
fière et ivre de sa vie verte
de mousse et d’écume couverte
elle ridera seule l’onde
libre enfin de choisir sa houle
à sa guise au gré des quadrants
elle emportera les sirènes
et la musique du grand vent
les algues longues des hauts fonds
les bouées les cris des baleines
et nous les morts les faux marins
humant la fin de l'air salin
les yeux fixés sur la lisière
de la mer y’aura plus la mer
y'aura plus que des coques vides
proue poupe inutiles hybrides
posées au sol comme des tombes
comme des ombres et des bombes
voilà l’horizon s'est figé
un plan fixe image arrêtée
rouge sur rouge vert sur vert
rien ne bouge non tout est clair
mais tout a disparu là-bas
tous les bateaux tous les mâts
tandis que sur terre atterrés
la foul' se met à murmurer
la mer sans la mer c’est comm’ si
l’amour avait quitté la vie
plus rien n'aura jamais de goût
dans ce paysage de fous
marin pêcheur ou solitaire
tout est flou dans ton passé mou
y’a comme une brume cachée
dans ce crachin qui cache tout
c’est un désastre et tu t’en fous
un jour la mer en aura marre
de tes nostalgies aphasiques
et des hommes au regard triste
coriace elle se vengera
des taiseux des fumeurs de pipe
ce jour-là elle s’en ira
sans rien dire sans prévenir
elle oubliera de revenir
elle partira sans regrets
avec ses flots bleus sous le bras
la mer ira droit loin devant
si loin à perte de vue d'eau
elle ira digne et sans bateaux
rejoindre les grands dauphins blancs
fière et ivre de sa vie verte
de mousse et d’écume couverte
elle ridera seule l’onde
libre enfin de choisir sa houle
à sa guise au gré des quadrants
elle emportera les sirènes
et la musique du grand vent
les algues longues des hauts fonds
les bouées les cris des baleines
et nous les morts les faux marins
humant la fin de l'air salin
les yeux fixés sur la lisière
de la mer y’aura plus la mer
y'aura plus que des coques vides
proue poupe inutiles hybrides
posées au sol comme des tombes
comme des ombres et des bombes
voilà l’horizon s'est figé
un plan fixe image arrêtée
rouge sur rouge vert sur vert
rien ne bouge non tout est clair
mais tout a disparu là-bas
tous les bateaux tous les mâts
tandis que sur terre atterrés
la foul' se met à murmurer
la mer sans la mer c’est comm’ si
l’amour avait quitté la vie
plus rien n'aura jamais de goût
dans ce paysage de fous
Inscription à :
Commentaires (Atom)
Conseil: une fois sur les poèmes, passez d'un texte à l'autre avec les flèches du clavier