La vague devient chair sous le ciel dénudé,
Le long de son corps embrasé se perd le temps,
L’onde enserre la lumière de vert veinée,
Oblitérant de ses doigts le jour en suspens.
Lors, la vague émeraude vomit la colère
Dans la danse de ses lames effrénées,
Se pétrifie dans les coulures de l’éther
Son âme déchue où s’émiettent les trophées.
Les trois belles à l’entour de l’intempérance
Éclaboussent la vague de leur nudité,
Quand leurs cœurs ceints d’onyx vibrent dans les luisances.
La grâce susurre à la vague captivée :
« Sursois à briser mon âme qui bat encore
Dans la danse des corps où vacillent les ors ».
Texte de Laurence Sophie inspiré par la sculpture La Vague ou les baigneuses de Camille Claudel. Voir Galerie Amavero
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La vague de Camille Claudel
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fleur de lys
il y a quelque chose
de charnel de fruité
dans la fleur de lys
qui s’ouvre et offre
aux yeux du passant
son abandon sa nudité
sa promesse d'onctuosité
de charnel de fruité
dans la fleur de lys
qui s’ouvre et offre
aux yeux du passant
son abandon sa nudité
sa promesse d'onctuosité
mielleuse
presque indécent
presque indécent
ce fugace étalage
de splendeur crue
cet apologue
de l’évanescence
cachée derrière un voile
qui mains ouvertes
vous dirait
carpe diem
de splendeur crue
cet apologue
de l’évanescence
cachée derrière un voile
qui mains ouvertes
vous dirait
carpe diem
enfer
le corps est prégnant
jamais l'âme ne pourra s'envoler
l'homme est lourd de chair
et quand il veut rêver
il se voudrait léger dans l'air
mais il a mal aux dents
il se plaint œil vide dos voûté
j'ai perdu dit-il la grâce de l'enfance
oublié la puissance du silence
l'homme ne s'écoute même plus
il ne fait que bouger se gratter
comme si sa pensée pouvait se lessiver
d'un coup d'ongle négligent
créature du paradoxe et du soupir
filandre perdue dans l'infini successif
il se tait les mots ne servent à rien
nous voici blêmes et bleus
sans bouée de sauvetage
dans l'océan du non dit du non partage
l'enfer c'est cela
se contenter d'une telle vanité
sans pouvoir rire ni pleurer
sans même avoir peur
jamais l'âme ne pourra s'envoler
l'homme est lourd de chair
et quand il veut rêver
il se voudrait léger dans l'air
mais il a mal aux dents
il se plaint œil vide dos voûté
j'ai perdu dit-il la grâce de l'enfance
oublié la puissance du silence
l'homme ne s'écoute même plus
il ne fait que bouger se gratter
comme si sa pensée pouvait se lessiver
d'un coup d'ongle négligent
créature du paradoxe et du soupir
filandre perdue dans l'infini successif
il se tait les mots ne servent à rien
nous voici blêmes et bleus
sans bouée de sauvetage
dans l'océan du non dit du non partage
l'enfer c'est cela
se contenter d'une telle vanité
sans pouvoir rire ni pleurer
sans même avoir peur
offerte ta bouche douce
offerte
ta bouche douce
pour moi qui pleure
tes jambes longues
ton ventre rond
offerts
douce ma belle tu souris
et l’odeur de toi
rose close ton parfum
à genoux je caresse
ta peau offerte
tu m’enveloppes
ton souffle chaud sur moi
s’envole
comme toi et moi
ta bouche douce
pour moi qui pleure
tes jambes longues
ton ventre rond
offerts
douce ma belle tu souris
et l’odeur de toi
rose close ton parfum
à genoux je caresse
ta peau offerte
tu m’enveloppes
ton souffle chaud sur moi
s’envole
comme toi et moi
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