peuple cheval
l’infini des plaines
ne lui suffit pas
il marche en groupe
il galope il rue
secoue sa crinière
naseaux ouverts
le peuple cheval
s’enivre de l’air
soleil ou crachin
il avance fièrement
par tous les temps
quel sera son destin
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l'œil et la corne
tout un symbole
l’œil qui interroge
la corne qui menace
mais non
ce n’est qu’une vache
ruminant paisiblement
on imagine le pré et les pommiers
le troupeau et les cloches
le soir descend
et enveloppe la scène
l’œil qui interroge
la corne qui menace
mais non
ce n’est qu’une vache
ruminant paisiblement
on imagine le pré et les pommiers
le troupeau et les cloches
le soir descend
et enveloppe la scène
chevauchées et clôtures
roulement lourd de la chevauchée
plein soleil
la plaine et la poussière
la liberté et la contrainte
la fatigue et la joie
le bonheur peut-être
à bien y regarder pourtant
lourdes sont les selles
dures et longues les jambes des cavaliers
implacable le mors en bouche des chevaux
pour les tenir au carré
pas question de ruer
comme à côté d'eux les copains libres
là où le cavalier décide ils devront aller vivre
les chevaux s'ébrouent lentement tête baissée
ils savent tous que le soir advenu c'est sûr
ils seront enfermés par les mêmes clôtures
où les a mené ce brouhaha indompté
le jeune berger
Ces drôles de gens pressés
Je les entendais depuis longtemps
Ils se sont arrêtés dans un bruit de ferraille
Avec leur vieille bagnole pourrie
C’est malin tout le troupeau a fui
Pourquoi me regardent-ils comme ça ?
Étrangers, salut !
Voici ma terre ses pierres dures et noires
Voici le fleuve Indus toujours pressé
Qui court après les nuages
Voici les montagnes immenses de mon pays
Vous pouvez lever la tête
Elles seront toujours plus hautes que vous (rire)
Ici, le sol est gris comme la vie
Le ciel bleu comme les rêves
Les bêtes sont loin maintenant
Il faut que j’aille les chercher
J’ai faim j’ai froid
Pour une fois j’aimerai rentrer avant la nuit
Les étrangers sont remontés dans leur voiture bruyante
Ils agitaient leurs mains comme pour chasser les mouches
Ils me souriaient en partant
Comme si on se connaissait !
Maman, que fais-tu en ce moment au village?
Aujourd’hui, j’aurai préféré rester là-bas
Jouer avec les cousins
Prendre la petite sœur dans mes bras
Écouter les histoires du grand-père
Au lieu d’être ici
Seul
A nouveau
Je les entendais depuis longtemps
Ils se sont arrêtés dans un bruit de ferraille
Avec leur vieille bagnole pourrie
C’est malin tout le troupeau a fui
Pourquoi me regardent-ils comme ça ?
Étrangers, salut !
Voici ma terre ses pierres dures et noires
Voici le fleuve Indus toujours pressé
Qui court après les nuages
Voici les montagnes immenses de mon pays
Vous pouvez lever la tête
Elles seront toujours plus hautes que vous (rire)
Ici, le sol est gris comme la vie
Le ciel bleu comme les rêves
Les bêtes sont loin maintenant
Il faut que j’aille les chercher
J’ai faim j’ai froid
Pour une fois j’aimerai rentrer avant la nuit
Les étrangers sont remontés dans leur voiture bruyante
Ils agitaient leurs mains comme pour chasser les mouches
Ils me souriaient en partant
Comme si on se connaissait !
Maman, que fais-tu en ce moment au village?
Aujourd’hui, j’aurai préféré rester là-bas
Jouer avec les cousins
Prendre la petite sœur dans mes bras
Écouter les histoires du grand-père
Au lieu d’être ici
Seul
A nouveau
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