la nostalgie de l’enfance
est le mythe du paradis
on s’imagine avoir vécu
l’innocence du monde
alors qu’on n’était que jouet
griffé par le hasard
bateau de papier
secoué par la brise du lac
cerf-volant échappé de son fil
l’inconscience angélique
suffisait à transcender
les silences et les sourires
les caresses et les comptines
l’infinie douceur de la peau
nous tenait lieu de cocon
son odeur tiède nous abritait
des miasmes du monde
quand avec le temps
qui martèle et rouvre
les cicatrices
on se rend compte
de la supercherie
qui nous a suggérée
un bonheur flou
l’odieuse découverte
nous fait un trou à l’âme
alors on ne sait plus
quelle fut l'enfance vécue
perdant l’équilibre
on marche en crabe ahuri
de la difficulté d’être adulte
et dans les mensonges
du souvenir
on ne garde en soi
que l’absence hurlante de réponse
à la seule question existentielle
la réalité de l’amour
parents chérissez vos enfants
et surtout montrez-leur
comment vous les aimez
Texte de Luc Fayard ; voir la mise en scène illustrée par des œuvres d'art contemporain dans Galerie Amavero
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dialogue de murmures
le bonheur est un cri d’oiseau
surpris un soir d’automne
par une âme rêveuse
l’amour une langue de mer
longtemps languide sur le sable
avant de fuir vers l’horizon
flèches du contretemps
diamants bruts du présent
lumières de l’inattendu
le bonheur et l’amour
dialogue de murmures
entre cœurs translucides
surpris un soir d’automne
par une âme rêveuse
l’amour une langue de mer
longtemps languide sur le sable
avant de fuir vers l’horizon
flèches du contretemps
diamants bruts du présent
lumières de l’inattendu
le bonheur et l’amour
dialogue de murmures
entre cœurs translucides
Texte de Luc Fayard; voir une mise en scène dans Galerie Amavero
trois bambous
trois longs bambous gris
hachurant la vue
sans rien occulter
trois nuages ronds
transmués dans l’eau
en grosses meringues
trois buissons groupés
révélant la chatte
enfouie dans ses pattes
trois collines courbes
s’offrant mollement
à l’air du printemps
terre et ciel jaloux
du beau bleu de l’eau
appelant la nuit
tout va se voiler
sauf le bonheur né
de cette harmonie
Texte : Luc Fayard
inspiré de : Landscape with trees (1908), de Teodoro Wolf Ferrari (1878-1945), tempera sur papier (cité sur instagram par @lejardin_robo
hachurant la vue
sans rien occulter
trois nuages ronds
transmués dans l’eau
en grosses meringues
trois buissons groupés
révélant la chatte
enfouie dans ses pattes
trois collines courbes
s’offrant mollement
à l’air du printemps
terre et ciel jaloux
du beau bleu de l’eau
appelant la nuit
tout va se voiler
sauf le bonheur né
de cette harmonie
Texte : Luc Fayard
inspiré de : Landscape with trees (1908), de Teodoro Wolf Ferrari (1878-1945), tempera sur papier (cité sur instagram par @lejardin_robo
à voir illustré en récitation musicale dans Galerie Amavero
Mots-clés :
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concours-SPF-2024,
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Teodoro Wolf Ferrari
petits riens de bonheur
soudain la voici
apparition
cœur en surchauffe
sa peau de louve
ses yeux de brume
le long nez fier
cheveux cachés
envie de les lisser
ah la belle oracle
tête inclinée
elle écoute
réfléchit
quand elle marche
fragile
son corps agile
crée sa bulle
le vent s’écarte
sur la silhouette
dansante
statue vivante
art en mouvement
le temps perplexe
contemple l'instant
cœur en surchauffe
sa peau de louve
ses yeux de brume
le long nez fier
cheveux cachés
envie de les lisser
ah la belle oracle
tête inclinée
elle écoute
réfléchit
quand elle marche
fragile
son corps agile
crée sa bulle
le vent s’écarte
sur la silhouette
dansante
statue vivante
art en mouvement
le temps perplexe
contemple l'instant
à peindre sur site
quand tout se fige
les lignes fuient
l’ombre s’agrandit
et puis voila
elle est partie
sur un soupir
les lignes fuient
l’ombre s’agrandit
et puis voila
elle est partie
sur un soupir
un sourire
le monde s'enroue
et dans la brèche
créée par elle
créée par elle
dans la grande ronde
il ne reste à peine
qu'un souvenir de parfum
la gracilité des mains
il ne reste à peine
qu'un souvenir de parfum
la gracilité des mains
l'image floue
de sa moue
rien que des petits riens
de bonheur
Texte : Luc Fayard
voir l'oeuvre créée par l'IA en lisant ce texte
rien que des petits riens
de bonheur
Texte : Luc Fayard
voir l'oeuvre créée par l'IA en lisant ce texte
voir la mise en scène plus classique de Galerie Amavero
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ovale
galets huîtres glands
formes ovales
couleurs joyeuses
tout est pêlemêle
dehors dedans
comme l’esprit à la fête
les hypothèses de vie
les promesses à tenir
les chemins à choisir
pour assembler au mieux
les éclats du bonheur
formes ovales
couleurs joyeuses
tout est pêlemêle
dehors dedans
comme l’esprit à la fête
les hypothèses de vie
les promesses à tenir
les chemins à choisir
pour assembler au mieux
les éclats du bonheur
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herbe et terre
herbe et terre
avant après
joie des jours heureux
grisaille d’autres temps
et comme une vague de fond
qui nous fait progresser
corps et âme
sans regrets
quête proche et lointaine
difficile et évidente
peu importe
c’est le chemin qui compte
bonheur bonheur
de le parcourir
avant après
joie des jours heureux
grisaille d’autres temps
et comme une vague de fond
qui nous fait progresser
corps et âme
sans regrets
quête proche et lointaine
difficile et évidente
peu importe
c’est le chemin qui compte
bonheur bonheur
de le parcourir
soupir
la cote se découpe avec fierté
cachant des lieux secrets
les vagues languissent
ou s’abattent en furie
l’horloge n’égrène pas ici
les mêmes secondes qu’ailleurs
la mer se fond à l’horizon
cachant des lieux secrets
les vagues languissent
ou s’abattent en furie
l’horloge n’égrène pas ici
les mêmes secondes qu’ailleurs
la mer se fond à l’horizon
les lignes s’entassent
et fusionnent en mourant
on dirait un soupir
qui dégusterait son bonheur
on dirait un soupir
qui dégusterait son bonheur
tisseur de liens
tisseur de liens
en ribambelle
le temps n’efface rien
créateur de privilèges
il fabrique en secret
les connivences
les plaisirs partagés des sens
avoir reçu ensemble la beauté d'un paysage
goûté la même symphonie
cherché la ligne d’horizon sur la mer nue
accueilli l’inattendu
avec la même bienveillance
le temps cache un trésor synchrone
de vibrations accordées
sur la basse continue des gestes infimes
au bord du précipice
en plein cœur de cyclone
face aux murs érigés par l’indifférence
ou la séparation
la toile tissée par le temps
s’étend sur nous
et nous accueille
au creux de ses millions de nœuds intimes
même si parfois certains se déchirent
la toile grandit chaque jour
plus forte de nouveaux liens
le temps n’efface rien
les cicatrices seront toujours là
mais les fêlures fixent le souvenir
et l’attention
au monde à l’amour
aux univers en expansion
les milliards de secondes communes
resteront les étoiles de notre vie
libellule
tu as la grâce libellule
un sourire énigme de muse
le cœur gros comme un gros diamant
cœur d’or cœur d’amour cœur vibrant
marchant sur la pointe des pieds
de peur d’abimer le sentier
de la vie riche que tu sculptes
tu es si farouche et secrète
un sourire énigme de muse
le cœur gros comme un gros diamant
cœur d’or cœur d’amour cœur vibrant
marchant sur la pointe des pieds
de peur d’abimer le sentier
de la vie riche que tu sculptes
tu embrasses la terre entière
les arbres les fleurs et la mer
d’un air tranquille sans tumulte
tu croques tes rêves d’enfant
qui s’envolent en riant
les arbres les fleurs et la mer
d’un air tranquille sans tumulte
tu croques tes rêves d’enfant
qui s’envolent en riant
tu es si farouche et secrète
qu'on n'ose t"effleurer
mais du haut de ton port de tête
mais du haut de ton port de tête
victorieux altier
tu abrites un monde bleu
qui rend les gens heureux
tu abrites un monde bleu
qui rend les gens heureux
bonheur fuyant
je vois le bonheur fuyant
devant mon cœur sans un cri
fantomatique zombie
calme serpent ondulant
je le sens tout proche là
tapi dans l’ombre sans œuvre
onctueux comme une pieuvre
gros bouddha sibyllin las
il disparaît prestement
avant que je ne l’attrape
fin caméléon satrape
anguille dans le courant
l’impie cruel va tanguer
comme un essaim d’alouettes
dessinant la silhouette
d’une ombre secrète et gaie
ce pur bonheur à portée
se dérobe sous mes doigts
enfantant des tourments froids
infiniment immergés
comme le vent comme l’eau
comme cette chanson triste
pleurée en mer anarchiste
par mille fonds abyssaux
vieillir heureux
je voudrais vieillir heureux
loin de la ville embrumée
de l’océan de plastique
du tic-tac de la folie
je voudrais vieillir heureux
d’un bonheur stoppant le temps
sur mon visage impassible
cachant un demi-sourire
un tremolo d’harmonica
glisserait des monts poussiéreux
dans le travelling vaporeux
d’un plan culte de cinéma
sans lasso ni whisky
sans bottes ni éperons
sans stetson à bords longs
sans lucky strike ni country
faux cowboy sur sa chaise à bascule
j’aurai le regard perdu au loin
indifférent à tout ce qui vient
sur ma terrasse plombée de canicule
peu à peu dans la moiteur du soir
je sentirais poindre de mon âme
tous les non-dits de ma vie
et je me lèverai pour crier
souffrez sentiments refoulés
voici la vérité indivisible
brûlante comme un feu de gril
écoutez tous la flamboyante réalité
il ne reste rien ni les bruits
ni la tristesse ni la soif animale
ni même la beauté fatale
il ne reste que les pleurs et les cris
et le regret de l’homme imparfait
avare de gestes et de mots
qu’on dût se satisfaire d’être
en trahissant ses idéaux
il faudra embrasser les larges horizons
humer la mer et les vagues
entendre la musique du monde
pour enfin se trouver à sa place
il faudra le vent siffleur sur la terrasse
et le murmure frotté de l’eau
pour que retentissent ces mots
je voudrais vieillir heureux
et que cela se fasse
larme et scintillement
une larme scintille
sur ta joue
un peu de toi
s’échappe
tes yeux fermés
sur nous
me happent
tes yeux de faon
me lappent
sur ta joue
un peu de toi
s’échappe
tes yeux fermés
sur nous
me happent
tes yeux de faon
me lappent
tes cheveux de lune
m'enivrent
cette façon
de ne rien dire
me hante
ma main libère
cette façon
de ne rien dire
me hante
ma main libère
l’eau fraîche
de ton rire
je viens au creux
de ta douceur
je meurs un peu
dans tes bras
de ton rire
je viens au creux
de ta douceur
je meurs un peu
dans tes bras
accent aigu
tu portes dans ton nom
un a accent aigu
comme seuls sont aigus
les chants d’amour fou
toi le don de Dieu
tu es née princesse
et le monde t’appartient déjà
tous les regards tournés vers toi
te disent leur passion et leur joie
tu as les joues d’un bonheur si plein
le dessin de lèvres si fin
que ton âme sera grande et fière
si forte et douce et belle
tu seras l’éclair et le temps
comme l’eau la mer et le vent
ces joues ces yeux ces lèvres
ont agrandi la lumière
dans les yeux de ta mère
qui te couve princesse bébé
comme jamais ne fut couvé un enfant
ton blason aux deux couleurs
flottera sur le monde à toute heure
comme un étendard d’amour
une porte ouverte dans les murs
ce monde que tu regardes déjà
tranquille et forte
gourmande et sereine
ce monde là tu en seras reine
Mots-clés :
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amour,
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futur,
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naissance,
perspective
petite fille rieuse
une petite fille rieuse aux yeux sérieux
découvre un monde de magie
peuplé de géants bourrus et vieux
qui lui font guili guili
cet ange sans malice
retourne comme une crêpe l'âme et ses défenses
elle en fait un calice
d'odeurs nouvelles et de nouveaux sens
elle est là
et le monde perd sa bedaine
halleluia
chantent les fées lilliput et les grosses marraines
au cœur fatigué
ton cœur fait boum boum boum boum
aux yeux désabusés
tes yeux tchoubidou bidou dou
pourvu que ça duuuuuure
ce rire pur cette vie angélique
que tu oublieras plus tard dans la verdure
tic tac tic tac des horloges mélancoliques
c'est ainsi tu ne sauras même pas
que tu fus un ange
alors ici sérieux comme un pape je scelle cette vérité pour toi
et tes parents un jour s'ils le veulent te diront ma louange
le bonheur cristallin
que tu donnes
l'infarctus opalin
dans nos vies brouillonnes
lac chant murmure
silence cri sourire douceur
beauté absolue armure
bonheur pur bonheur
Versailles 23 décembre 2011
découvre un monde de magie
peuplé de géants bourrus et vieux
qui lui font guili guili
cet ange sans malice
retourne comme une crêpe l'âme et ses défenses
elle en fait un calice
d'odeurs nouvelles et de nouveaux sens
elle est là
et le monde perd sa bedaine
halleluia
chantent les fées lilliput et les grosses marraines
au cœur fatigué
ton cœur fait boum boum boum boum
aux yeux désabusés
tes yeux tchoubidou bidou dou
pourvu que ça duuuuuure
ce rire pur cette vie angélique
que tu oublieras plus tard dans la verdure
tic tac tic tac des horloges mélancoliques
c'est ainsi tu ne sauras même pas
que tu fus un ange
alors ici sérieux comme un pape je scelle cette vérité pour toi
et tes parents un jour s'ils le veulent te diront ma louange
le bonheur cristallin
que tu donnes
l'infarctus opalin
dans nos vies brouillonnes
lac chant murmure
silence cri sourire douceur
beauté absolue armure
bonheur pur bonheur
Versailles 23 décembre 2011
ours et gazelle
l’ours gronde la gazelle sourit
il patauge elle bondit
pas la peine de lui courir après
d'ailleurs cette idée ne peut l'effleurer
l’ours se bâfre la gazelle picore
il est lourd étranger à son décor
elle est légère comme les nuages
elle n'aura jamais d'âge
il secoue sa tête pour chasser ses pensées
elle tend la sienne vers la vie captée
il se ferme comme une huître belon
elle s’ouvre comme un papillon
tout les oppose même les couleurs qui bougent
ici marron et noir là or et rouge
il est du genre à maudire la terre entière
elle rit sur son passé de grâce altière
il trébuche sur la pierre elle s’envole sur l’eau
il étend ses bras elle creuse le dos
il découvre chaque jour que la vie est dure
je le sais bien dit-elle dans un murmure
il croit qu’il n’a besoin de personne
elle a beaucoup d’amis parmi les hommes
il se cogne il recule quand il a peur
lui son poil est rugueux et sa main meurtrière
elle n’a comme arme que ses yeux grands ouverts
il se plaindrait volontiers de l’amour morte
elle on la dit fragile mais son âme est forte
il grimpe en haut des montagnes pour trouver le miel
elle peut sauter encore plus haut dans le ciel
chacun son troupeau autour de lui
chacun sa façon de voir la vie
ours et gazelle enfants de Noé
petits morceaux d'humanité
depuis toujours homme et femme
et dans ce couple d'âmes
elle et lui lui et elle
qui est ours qui est gazelle
il patauge elle bondit
pas la peine de lui courir après
d'ailleurs cette idée ne peut l'effleurer
l’ours se bâfre la gazelle picore
il est lourd étranger à son décor
elle est légère comme les nuages
elle n'aura jamais d'âge
il secoue sa tête pour chasser ses pensées
elle tend la sienne vers la vie captée
il se ferme comme une huître belon
elle s’ouvre comme un papillon
tout les oppose même les couleurs qui bougent
ici marron et noir là or et rouge
il est du genre à maudire la terre entière
elle rit sur son passé de grâce altière
il trébuche sur la pierre elle s’envole sur l’eau
il étend ses bras elle creuse le dos
il découvre chaque jour que la vie est dure
je le sais bien dit-elle dans un murmure
il croit qu’il n’a besoin de personne
elle a beaucoup d’amis parmi les hommes
il se cogne il recule quand il a peur
elle court au-delà des heures
lui son poil est rugueux et sa main meurtrière
elle n’a comme arme que ses yeux grands ouverts
il se plaindrait volontiers de l’amour morte
elle on la dit fragile mais son âme est forte
il grimpe en haut des montagnes pour trouver le miel
elle peut sauter encore plus haut dans le ciel
chacun son troupeau autour de lui
chacun sa façon de voir la vie
ours et gazelle enfants de Noé
petits morceaux d'humanité
depuis toujours homme et femme
et dans ce couple d'âmes
elle et lui lui et elle
qui est ours qui est gazelle
amavero
nous vieillirons à tour de rôle
toi et moi épaule contre épaule
avec nos murmures nos regards
ce qu’on devine derrière les fards
nous deux chien et chat yin et yang
arbres enracinés héritiers du big bang
portés l’un par l’autre toi vague et moi vent
toi l’oiseau léger moi l’ours fatigué mal aimant
nous vieillirons ensemble marchant les ombres mêlées
nous contemplerons longtemps les étoiles dans nos mains ridées
nous bercerons les enfants des enfants de nos enfants je le sais
leurs petits cœurs tic tac diront toc toc je peux entrer
nous vieillirons ensemble je veux que tu le saches
avec nos cœurs flamboyants avec nos taches
je suis ta main ton cœur pur je suis ta peau
tu es mon âme tu es le trouble de mon eau
nous passerons d’âge en âge sans remords
et pour se surprendre se regarder encore
et pour rire rire toujours plus haut
l’éternité ne sera pas de trop
Hommage à François Cheng, auteur de "L'éternité n'est pas de trop" (Albin Michel)
toi et moi épaule contre épaule
avec nos murmures nos regards
ce qu’on devine derrière les fards
nous deux chien et chat yin et yang
arbres enracinés héritiers du big bang
portés l’un par l’autre toi vague et moi vent
toi l’oiseau léger moi l’ours fatigué mal aimant
nous vieillirons ensemble marchant les ombres mêlées
nous contemplerons longtemps les étoiles dans nos mains ridées
nous bercerons les enfants des enfants de nos enfants je le sais
leurs petits cœurs tic tac diront toc toc je peux entrer
nous vieillirons ensemble je veux que tu le saches
avec nos cœurs flamboyants avec nos taches
je suis ta main ton cœur pur je suis ta peau
tu es mon âme tu es le trouble de mon eau
nous passerons d’âge en âge sans remords
et pour se surprendre se regarder encore
et pour rire rire toujours plus haut
l’éternité ne sera pas de trop
Hommage à François Cheng, auteur de "L'éternité n'est pas de trop" (Albin Michel)
tu es une île
Tu es une île
Ton cœur un rivage escarpé troué de plages
Ta vie la mer qui vient le battre et le lécher
Tout est silence et mystère l’eau où tu nages
Ton âme forte est née des forêts embrumées
Tu es une île
Et je suis le voilier qui enfin fait escale
Dans la passe sur la barrière de corail
Il a jeté par tribord le fond de sa cale
Et mouillé son ancre dans un lagon sans failles
Tu es une île
Ton sourire les larges palmiers qui frémissent
Ta peau le sable qui dort sous le soleil bleu
Ton regard est lumière ton corps oasis
Abrite la paix dans son anse havre heureux
Tu es une île
Et moi j’explore les collines de ta peau
Je marche sur la mousse et je lis sur tes lèvres
Tel l'oiseau de mer le regard toujours plus haut
Je prends une à une les clés de l'univers
Tu es une île
Un joyau enfoui dans l’archipel de l’eau verte
Tes yeux sont le phare de la rotondité
Tes mains balisent un chenal de découverte
Je me perds dans le méandre de tes sentiers
Tu es une île
Sur la route des cyclones voici l’abri
La niche où tout se tait quand il hurle dehors
Dans la hutte les feuilles créent un doux tapis
Tu es la vie l’amour à la fin de la mort
Tu es mon île
En fond de baie le voilier gémit sur son ancre
Le corsaire a jeté sac à terre harassé
Il a posé la plume nimbée de son encre
Quatre mains se sont nouées les corps embrassés
Ton cœur un rivage escarpé troué de plages
Ta vie la mer qui vient le battre et le lécher
Tout est silence et mystère l’eau où tu nages
Ton âme forte est née des forêts embrumées
Tu es une île
Et je suis le voilier qui enfin fait escale
Dans la passe sur la barrière de corail
Il a jeté par tribord le fond de sa cale
Et mouillé son ancre dans un lagon sans failles
Tu es une île
Ton sourire les larges palmiers qui frémissent
Ta peau le sable qui dort sous le soleil bleu
Ton regard est lumière ton corps oasis
Abrite la paix dans son anse havre heureux
Tu es une île
Et moi j’explore les collines de ta peau
Je marche sur la mousse et je lis sur tes lèvres
Tel l'oiseau de mer le regard toujours plus haut
Je prends une à une les clés de l'univers
Tu es une île
Un joyau enfoui dans l’archipel de l’eau verte
Tes yeux sont le phare de la rotondité
Tes mains balisent un chenal de découverte
Je me perds dans le méandre de tes sentiers
Tu es une île
Sur la route des cyclones voici l’abri
La niche où tout se tait quand il hurle dehors
Dans la hutte les feuilles créent un doux tapis
Tu es la vie l’amour à la fin de la mort
Tu es mon île
En fond de baie le voilier gémit sur son ancre
Le corsaire a jeté sac à terre harassé
Il a posé la plume nimbée de son encre
Quatre mains se sont nouées les corps embrassés
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