la vie dehors
chemins obscurs
azur et or
je n’en ai cure
d’abord se taire
sentir en moi
ce qui se terre
à tout émoi
et puis rêver
d’encore écrire
l’âme bravée
par le sourire
l’exaltation
du cœur dédié
aux vibrations
du monde entier
goûter la paix
le soir venu
dans le drapé
des sens à nu
et oublier
les anciens jours
pour tout rayer
hormis l’amour
Texte de Luc Fayard,.
Voir la mise en scène, illustrée par 14 œuvres d'artistes contemporains, dans Galerie Amavero
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azur et or
Mots-clés :
amour,
émoi,
êve,
exaltation,
Luc Fayard,
nouveau-poeme,
oubli,
paix,
silence,
vibration,
vie
chaise rouge
dos à la mer
où rien ne bouge
juste une ride
la chaise rouge
blanche et altière
reste impavide
au loin les monts
vaporisés
de brume moite
se retransmettent
en un frisson
leur silhouette
au trait chinois
quel est le fou
pour ignorer
qu'ainsi s'asseoir
la mer au dos
quand vient le soir
c'est négliger
la beauté fière
d’un court instant
d’éternité
et de repos
Texte inspiré par une photo de Luc Fayard, prise à Lefokastros, Pelion, Grèce
où rien ne bouge
juste une ride
la chaise rouge
blanche et altière
reste impavide
au loin les monts
vaporisés
de brume moite
se retransmettent
en un frisson
leur silhouette
au trait chinois
quel est le fou
pour ignorer
qu'ainsi s'asseoir
la mer au dos
quand vient le soir
c'est négliger
la beauté fière
d’un court instant
d’éternité
et de repos
Texte inspiré par une photo de Luc Fayard, prise à Lefokastros, Pelion, Grèce
Mots-clés :
beauté,
calme,
chaise,
concours-SPF-2024,
contemplation,
éternité,
instant,
Luc Fayard,
mer,
poeme-court-2,
rouge,
silence
les portes de la nuit
les portes de la nuit
sont prêtes à lever
devant moi sans un bruit
leurs voiles du secret
le chemin qui m’emmène
sans joie et sans allié
enterrera mes peines
tout sera oublié
les vallées et les tourbes
les secrets les non-dits
la magicienne courbe
graveuse d’interdit
l’antique virtuose
glissera sur la pente
de la beauté des choses
rendue évanescente
sans gloire ni rameau
dans mon lointain regard
le silence des mots
te dira qu’il est tard
quand au son de mon deuil
cerbère de l’oubli
je franchirai le seuil
des portes de la nuit
je n’aurai qu’un regret
n’avoir pas su te dire
dans un dernier sourire
à quel point je t’aimais
Sélectionné pour L'Anthologie de la Poésie - Prix international Arthur Rimbaud 2024
Voir mise en scène illustrée par 40 œuvres d'art contemporain dans Galerie Amavero!
Mots-clés :
amour,
concours-SPF-2024,
écriture,
Galerie-Amavero,
Luc Fayard,
mort,
mot,
passion,
poeme-court-2,
Prix Arthur Rimbaud,
silence
silence
épaules ramassées
coudes posés
peu importe le jeu
pas d’argent
sur la nappe
qu’on soit
méthodique ou intuitif
parfois la vie se résume
à des figures
sur une carte
le silence
et la confrontation
coudes posés
peu importe le jeu
pas d’argent
sur la nappe
qu’on soit
méthodique ou intuitif
parfois la vie se résume
à des figures
sur une carte
le silence
et la confrontation
Mots-clés :
bistro,
carte,
destin,
impressionnisme,
joueur,
Luc Fayard,
Orsay,
Paul Cézanne,
poème-court,
silence,
vie
thé oriental
goût épicé
doucereux
geste délicat
guidant la parabole
doucereux
geste délicat
guidant la parabole
du filet d’eau
vapeur flottant
en fines nuées
moment de chaleur
au milieu des couleurs
où le silence receleur
a stoppé le temps
a stoppé le temps
puzzle
la vie façon puzzle
tout s’emboîte
couleurs et formes
en harmonie
le village est un rêve
où tout irait bien
dans la rue chaude
et silencieuse
derrière les volets
et les portes fermées
on imagine des vies
secrètes et poétiques
tout s’emboîte
couleurs et formes
en harmonie
le village est un rêve
où tout irait bien
dans la rue chaude
et silencieuse
derrière les volets
et les portes fermées
on imagine des vies
secrètes et poétiques
musique
la musique est en lui
peut-être même
comme certains artistes
la voit-il en couleurs
la musique est plus forte
que les mots
dit Alessandro Barrico
elle délimite
un monde à part
rythme et relief
où noble le silence
a gagné sa part
et qui parle à l’âme
en ligne droite
un monde ouvert
à qui veut
lui donner son cœur
peut-être même
comme certains artistes
la voit-il en couleurs
la musique est plus forte
que les mots
dit Alessandro Barrico
elle délimite
un monde à part
rythme et relief
où noble le silence
a gagné sa part
et qui parle à l’âme
en ligne droite
un monde ouvert
à qui veut
lui donner son cœur
neige (1)
la neige n'est pas que manteau
elle est baguette de fée
qui transforme le paysage
en voile de prière muette
voix vers le silence
tout se cache dans l’attente
ce qui reste apparent craint
neige épaisse fil d’ariane
reliant la terre et le ciel
l’homme et son âme
l’espace et le temps
elle est baguette de fée
qui transforme le paysage
en voile de prière muette
voix vers le silence
tout se cache dans l’attente
ce qui reste apparent craint
neige épaisse fil d’ariane
reliant la terre et le ciel
l’homme et son âme
l’espace et le temps
voir l'oeuvre et l'artiste qui m'ont inspiré ce poème: Sainte-Amélie-des-Monts, par Amélie de Trogoff
enfer
le corps est prégnant
jamais l'âme ne pourra s'envoler
l'homme est lourd de chair
et quand il veut rêver
il se voudrait léger dans l'air
mais il a mal aux dents
il se plaint œil vide dos voûté
j'ai perdu dit-il la grâce de l'enfance
oublié la puissance du silence
l'homme ne s'écoute même plus
il ne fait que bouger se gratter
comme si sa pensée pouvait se lessiver
d'un coup d'ongle négligent
créature du paradoxe et du soupir
filandre perdue dans l'infini successif
il se tait les mots ne servent à rien
nous voici blêmes et bleus
sans bouée de sauvetage
dans l'océan du non dit du non partage
l'enfer c'est cela
se contenter d'une telle vanité
sans pouvoir rire ni pleurer
sans même avoir peur
jamais l'âme ne pourra s'envoler
l'homme est lourd de chair
et quand il veut rêver
il se voudrait léger dans l'air
mais il a mal aux dents
il se plaint œil vide dos voûté
j'ai perdu dit-il la grâce de l'enfance
oublié la puissance du silence
l'homme ne s'écoute même plus
il ne fait que bouger se gratter
comme si sa pensée pouvait se lessiver
d'un coup d'ongle négligent
créature du paradoxe et du soupir
filandre perdue dans l'infini successif
il se tait les mots ne servent à rien
nous voici blêmes et bleus
sans bouée de sauvetage
dans l'océan du non dit du non partage
l'enfer c'est cela
se contenter d'une telle vanité
sans pouvoir rire ni pleurer
sans même avoir peur
l'ombre est riche
l’ombre est riche en sous-entendus
du néant naitra l’aquarelle
créant enfin des parallèles
de joies et pleurs inattendus
le temps échappant aux saisons
jouira goulument d'un présent
créateur d'instants apaisants
ton bonheur sera sans blason
dans une impulsion circulaire
des courbes infiniment rondes
ouvriront l’espace du monde
à ton cœur jadis en colère
la danse des plaisirs humains
jouera sa fière farandole
balancée comme une gondole
par l’ivresse des lendemains
ayant relu toutes les bibles
tes amours ne seront plus feintes
et dans les couleurs demi-teintes
tu verras enfin l’invisible
le coeur est une porte qui bat
le cœur est une porte qui bat
claquant comme un fouet
tout y passe sans filtre
la tristesse et les tempêtes
la souffrance et les sourires
les peaux qu’on voudrait caresser
les visages qui fuient
parfois à côté d’elle
une fenêtre s’ouvre
sur des nuages contrariés
l’ombre pieuvre étend son manteau long
sur les cris et les questions
il faudrait parler parler
mais les mots aussi mentent
et pas seulement l’âme
il faudrait se taire
se regarder en silence
sourire quoiqu’il arrive
il faudrait s’envoler
imaginer se voir de là-haut
pixel parmi les pixels
puis zoomer jusqu’à la peau
plus profond encore
entendre et voir à l’intérieur
le cœur cognant à toute heure
pulsion incompressible
moteur irrésistible
pour qui pourquoi tape-t-il si fort
peut-être pour nous faire saisir
deux lois fatales de la vie
il faut se nourrir de ses malheurs secrets
il est impossible de vivre sans regrets
alors guidé par ces parapets gris
bordeurs de chemins incertains
lorsque se fermeront les rives de la nuit
épuisés mais sereins
nous verrons dans la folle ronde
la porte restée entrouverte
une dernière fois offerte
au passage entre deux mondes
claquant comme un fouet
tout y passe sans filtre
la tristesse et les tempêtes
la souffrance et les sourires
les peaux qu’on voudrait caresser
les visages qui fuient
parfois à côté d’elle
une fenêtre s’ouvre
sur des nuages contrariés
l’ombre pieuvre étend son manteau long
sur les cris et les questions
il faudrait parler parler
mais les mots aussi mentent
et pas seulement l’âme
il faudrait se taire
se regarder en silence
sourire quoiqu’il arrive
il faudrait s’envoler
imaginer se voir de là-haut
pixel parmi les pixels
puis zoomer jusqu’à la peau
plus profond encore
entendre et voir à l’intérieur
le cœur cognant à toute heure
pulsion incompressible
moteur irrésistible
pour qui pourquoi tape-t-il si fort
peut-être pour nous faire saisir
deux lois fatales de la vie
il faut se nourrir de ses malheurs secrets
il est impossible de vivre sans regrets
alors guidé par ces parapets gris
bordeurs de chemins incertains
lorsque se fermeront les rives de la nuit
épuisés mais sereins
nous verrons dans la folle ronde
la porte restée entrouverte
une dernière fois offerte
au passage entre deux mondes
désert marocain
cailloux noirs tranchants
posés comme des sacrifices
sur cette terre secrète
chaude et grise
parsemée d’arbrisseaux vert brun
efflanqués et piquants
nourris du soleil infernal du désert
autour des cirques longs
tout en haut
des montagnes de blocs et de poussière
te surveillent
et toi tu marches
sur la piste des chameaux
la tête vide et pleine
le corps fier et fatigué
et ton âme
un court instant
rêve d’éternité
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