quand je serai vieux
rongé par les lunes
je me souviendrai
des si mauvais jours
et je me dirai
les ans pèsent lourd
le chemin se serre
devant est si près
qu’on ne connait rien
ni même où on va
mes pas sur le sable
droit vers l’océan
où vont-ils ensuite
et pourtant je rêve
de ciel plage et mer
vieillir c'est marcher
sans se retourner
dans un grand brouillard
qui s’épaississant
pose tout son poids
sur sa courte vie
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vieillir heureux
je voudrais vieillir heureux
loin de la ville embrumée
de l’océan de plastique
du tic-tac de la folie
je voudrais vieillir heureux
d’un bonheur stoppant le temps
sur mon visage impassible
cachant un demi-sourire
un tremolo d’harmonica
glisserait des monts poussiéreux
dans le travelling vaporeux
d’un plan culte de cinéma
sans lasso ni whisky
sans bottes ni éperons
sans stetson à bords longs
sans lucky strike ni country
faux cowboy sur sa chaise à bascule
j’aurai le regard perdu au loin
indifférent à tout ce qui vient
sur ma terrasse plombée de canicule
peu à peu dans la moiteur du soir
je sentirais poindre de mon âme
tous les non-dits de ma vie
et je me lèverai pour crier
souffrez sentiments refoulés
voici la vérité indivisible
brûlante comme un feu de gril
écoutez tous la flamboyante réalité
il ne reste rien ni les bruits
ni la tristesse ni la soif animale
ni même la beauté fatale
il ne reste que les pleurs et les cris
et le regret de l’homme imparfait
avare de gestes et de mots
qu’on dût se satisfaire d’être
en trahissant ses idéaux
il faudra embrasser les larges horizons
humer la mer et les vagues
entendre la musique du monde
pour enfin se trouver à sa place
il faudra le vent siffleur sur la terrasse
et le murmure frotté de l’eau
pour que retentissent ces mots
je voudrais vieillir heureux
et que cela se fasse
amavero
nous vieillirons à tour de rôle
toi et moi épaule contre épaule
avec nos murmures nos regards
ce qu’on devine derrière les fards
nous deux chien et chat yin et yang
arbres enracinés héritiers du big bang
portés l’un par l’autre toi vague et moi vent
toi l’oiseau léger moi l’ours fatigué mal aimant
nous vieillirons ensemble marchant les ombres mêlées
nous contemplerons longtemps les étoiles dans nos mains ridées
nous bercerons les enfants des enfants de nos enfants je le sais
leurs petits cœurs tic tac diront toc toc je peux entrer
nous vieillirons ensemble je veux que tu le saches
avec nos cœurs flamboyants avec nos taches
je suis ta main ton cœur pur je suis ta peau
tu es mon âme tu es le trouble de mon eau
nous passerons d’âge en âge sans remords
et pour se surprendre se regarder encore
et pour rire rire toujours plus haut
l’éternité ne sera pas de trop
Hommage à François Cheng, auteur de "L'éternité n'est pas de trop" (Albin Michel)
toi et moi épaule contre épaule
avec nos murmures nos regards
ce qu’on devine derrière les fards
nous deux chien et chat yin et yang
arbres enracinés héritiers du big bang
portés l’un par l’autre toi vague et moi vent
toi l’oiseau léger moi l’ours fatigué mal aimant
nous vieillirons ensemble marchant les ombres mêlées
nous contemplerons longtemps les étoiles dans nos mains ridées
nous bercerons les enfants des enfants de nos enfants je le sais
leurs petits cœurs tic tac diront toc toc je peux entrer
nous vieillirons ensemble je veux que tu le saches
avec nos cœurs flamboyants avec nos taches
je suis ta main ton cœur pur je suis ta peau
tu es mon âme tu es le trouble de mon eau
nous passerons d’âge en âge sans remords
et pour se surprendre se regarder encore
et pour rire rire toujours plus haut
l’éternité ne sera pas de trop
Hommage à François Cheng, auteur de "L'éternité n'est pas de trop" (Albin Michel)
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