la plage est un monde à part
avec ses éléments
barques galets algues
et ses habitants
crabes crevettes couteaux
un monde balayé
par les gestes lents
de la marée
comme un coiffeur
qui lisserait la chevelure
d’une sirène alanguie
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petits poissons
si les mots jaillissaient
comme l’eau de source
sans savoir d’où ils viennent
ni quel sens ils portent
libres
heureux de sourdre
ivres
résonnants
d’un simple glouglou
quels riches dialogues
nous pourrions vivre
nous sortirions de nos igloos
comme un magicien
comme l’eau de source
sans savoir d’où ils viennent
ni quel sens ils portent
libres
heureux de sourdre
ivres
résonnants
d’un simple glouglou
quels riches dialogues
nous pourrions vivre
nous sortirions de nos igloos
comme un magicien
le lapinou de son chapeau
des mots étincelles
déclencheurs de rires fous
des mots sauteurs d’horizons
de la mer jusqu’au ciel
des mots créateurs
déclencheurs de rires fous
des mots sauteurs d’horizons
de la mer jusqu’au ciel
des mots créateurs
de discours en cascade
fluides sans saccade
ah si bondissants comme des pur-sang
fluides sans saccade
ah si bondissants comme des pur-sang
les mots pouvaient en s’agitant
de soubresauts de hoquets
nous redonner la pureté
d’une parole immédiate et fière
alors le monde serait une rivière
coulant sur l’infini du rond
et nous ses petits poissons
d’une parole immédiate et fière
alors le monde serait une rivière
coulant sur l’infini du rond
et nous ses petits poissons
Texte de Luc Fayard inspiré par le dessin automatique involontaire de son smartphone; voir Galerie Amavero
Mots-clés :
communication,
infini,
liberté,
lien,
Luc Fayard,
monde,
mot,
nouveau-poeme,
parole,
poisson,
pureté,
rivière,
vie
mystère de la création
il y a longtemps
dans une haute tour
accrochée au ciel
le monde fut créé
par une femme
délicate et pensive
attachée à son labeur
telle une tisserande à son métier
elle dessinait avec bonheur
d’étranges et beaux objets
chaque jour chaque nuit
la lune et le soleil l’aidaient
en posant de fins rayons
d’ombre et de lumière
sur sa planche à dessin
son violon amoureux
jouait pour elle
des airs envoûtants
qui deviendraient plus tard
la première symphonie
des chants du monde
les notes émurent les esquisses
alors la forme vivante fut
d’abord les oiseaux
qui s’envolèrent à tire d’aile
puis vint tout le reste
de la grande arborescence
des plantes et de l’eau
animaux et hommes
poussières de vie
s’égayant dans le vent
souriant de tant de beauté
et d’harmonie
la mère de la création
heureuse et solitaire
vécut longtemps
améliorant jour après jour
les fruits de son âme
entourée de robots fidèles
gardiens de son alchimie
quand elle mourut
tâche accomplie
le monde sur sa lancée
continua de tracer
sans elle
son cercle fini
infiniment répété
mais un jour advint
ce qui devait advenir
sans sa matrice
ni son sourire
l’homme se crut
le roi du monde
et ce fut le début
de la fin du monde
Texte: Luc Fayard
dans une haute tour
accrochée au ciel
le monde fut créé
par une femme
délicate et pensive
attachée à son labeur
telle une tisserande à son métier
elle dessinait avec bonheur
d’étranges et beaux objets
chaque jour chaque nuit
la lune et le soleil l’aidaient
en posant de fins rayons
d’ombre et de lumière
sur sa planche à dessin
son violon amoureux
jouait pour elle
des airs envoûtants
qui deviendraient plus tard
la première symphonie
des chants du monde
les notes émurent les esquisses
alors la forme vivante fut
d’abord les oiseaux
qui s’envolèrent à tire d’aile
puis vint tout le reste
de la grande arborescence
des plantes et de l’eau
animaux et hommes
poussières de vie
s’égayant dans le vent
souriant de tant de beauté
et d’harmonie
la mère de la création
heureuse et solitaire
vécut longtemps
améliorant jour après jour
les fruits de son âme
entourée de robots fidèles
gardiens de son alchimie
quand elle mourut
tâche accomplie
le monde sur sa lancée
continua de tracer
sans elle
son cercle fini
infiniment répété
mais un jour advint
ce qui devait advenir
sans sa matrice
ni son sourire
l’homme se crut
le roi du monde
et ce fut le début
de la fin du monde
Texte: Luc Fayard
inspiré de La Création des Oiseaux, de Remedios Varo; voir la mise en scène en récitation musicale de poésique sur instagram @lucfayard.poete et dans Galerie Amavero
Mots-clés :
ciel,
création,
esquisse,
femme,
fin,
forme,
Galerie-Amavero,
homme,
Luc Fayard,
monde,
mystère,
nouveau-poeme,
tour,
vie
Souffle de vie
Si tu pouvais arrêter le temps,
Que retiendrais-tu de nos moments ?
Si l’air se figeait, rien qu’un instant,
Que garderais-tu absolument ?
Le frisson de nos premiers baisers ?
Nos étreintes un peu trop exaltées ?
Ou mon dernier souffle à tes côtés
Aussi léger qu’une brise d’été ?
Fixerais-tu nos mots insufflés
Aux quatre vents de l’éternité ?
Et nos envies toujours conjuguées
Au temps qu’il faisait, hiver comme été ?
Quand le monde cessera de tourner,
Je prendrai une grande bouffée d’air
Et la scellerai à tout jamais
Dans tous les contenants de la terre.
Que retiendrais-tu de nos moments ?
Si l’air se figeait, rien qu’un instant,
Que garderais-tu absolument ?
Le frisson de nos premiers baisers ?
Nos étreintes un peu trop exaltées ?
Ou mon dernier souffle à tes côtés
Aussi léger qu’une brise d’été ?
Fixerais-tu nos mots insufflés
Aux quatre vents de l’éternité ?
Et nos envies toujours conjuguées
Au temps qu’il faisait, hiver comme été ?
Quand le monde cessera de tourner,
Je prendrai une grande bouffée d’air
Et la scellerai à tout jamais
Dans tous les contenants de la terre.
mis en scène dans Galerie Amavero
Texte : Élise - Les petits mots - son site et son instagram
Inspiré de : Petit Souffle, de Léa Dumayet - aluminium, 30 x 30 x 1cm - 2023 – son instagram
Texte : Élise - Les petits mots - son site et son instagram
Inspiré de : Petit Souffle, de Léa Dumayet - aluminium, 30 x 30 x 1cm - 2023 – son instagram
Mots-clés :
amour,
autre-auteur,
baiser,
Élise les petits mots,
éternité,
étreinte,
Galerie-Amavero,
Léa Dumayet,
monde,
terre,
vent
éveil
on peut errer
longtemps
dans le noir
sans savoir
qu’au fond de son être
naissent déjà
les nouveaux rayons
de lumière
un jour ce sera l’éveil
les sens purifiés
s’accorderont
à la vibration
d’un monde disponible
et ce jour-là
tout sera possible
longtemps
dans le noir
sans savoir
qu’au fond de son être
naissent déjà
les nouveaux rayons
de lumière
un jour ce sera l’éveil
les sens purifiés
s’accorderont
à la vibration
d’un monde disponible
et ce jour-là
tout sera possible
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Conseil: une fois sur les poèmes, passez d'un texte à l'autre avec les flèches du clavier