ma compagne
à la grâce dénouée
des heures imparfaites
mon envie d’ombre
où se cacher le jour
dans un bois de senteurs
et de chuchotements
mon fanal de brume
ensorcelée
sur un canal lent et droit
au secret chemin de halage
mon horizon magique
de mer et vent mêlés
mon eau de source
rivière et cascade
où s’abreuver
ma musique aux notes saillantes
blanchies par la lumière
à l'aube flottante
d'un sourire salutaire
ma couleur d’outremer
profonde et fière
ma tour du futur cerclée
de nuages débridés
mon infusion de mots
tenaces cris de vérité
sur un cœur de tambour
et de fanfare enguirlandée
mon rire impérieux
dans la tempête
ma voie de règne ensoleillée
par les yeux profonds de l’apnée
mon archange de paix
ma vie
mon éternité
Hommage à Louis Aragon
Texte de Luc Fayard à voir dans Galerie Amavero illustré par deux nus peints à 60 ans d'écart : Big Study for Nude, de Tom Wesselmann (1976) et l'illustrissime Nu couché d'Amedeo Modigliani (1917)
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trait noir
trait noir d’horizon
surmonté d’un demi-cercle
qui deviendra cercle
se hissant lentement
fatalement
le plus haut possible
dans le ciel
tous les jours
jusqu’à la fin du monde
coincés entre la voûte bleue
et le vaste foncé
glissant parfois vers le vert
bloquées entre ces deux univers
de fines couches orangées
font les tampons ouatés
entre deux mondes
tous les matins sans musique
à l’heure à peine glissante
se déroule la même lente
et splendide cinématique
rien ni personne d’autre
pour la goûter
pas même un cri d’oiseau
silence de pleine mer
sauf ce léger bruissement
de brise tiède
aux multiples futurs
et si en plus ce jour-là
la mer est plate
l’homme vivra
il le sait
la seule expérience possible
du paisible infini
conscient de son humble position
invité du dernier rang
quand la nature oxygène
l’âme du marin
il respire sans fards la splendeur
du plus beau spectacle du monde
chaque jour
minimaliste
le même scénario
et pourtant chaque jour
une émotion différente
étreinte de vérité
crainte de faiblesse
offrande de beauté
mystère de demain
bout d’éternité
dans un bout d’âme
fenêtre ouverte
sur l’absolu
debout sur le pont
tête haute
main serrant la filière
dire merci
parfois à l’aube
les couleurs grimacent
vers le plus noir
le vent a choisi de forcer
la mer aussi se fonce et bouge
secouée par en-dessous
du bruit plein les oreilles
ça siffle et ça tape
beaucoup de travail
les mains prises
pas le temps de rêver
surmonté d’un demi-cercle
qui deviendra cercle
se hissant lentement
fatalement
le plus haut possible
dans le ciel
tous les jours
jusqu’à la fin du monde
coincés entre la voûte bleue
et le vaste foncé
glissant parfois vers le vert
bloquées entre ces deux univers
de fines couches orangées
font les tampons ouatés
entre deux mondes
tous les matins sans musique
à l’heure à peine glissante
se déroule la même lente
et splendide cinématique
rien ni personne d’autre
pour la goûter
pas même un cri d’oiseau
silence de pleine mer
sauf ce léger bruissement
de brise tiède
aux multiples futurs
et si en plus ce jour-là
la mer est plate
l’homme vivra
il le sait
la seule expérience possible
du paisible infini
conscient de son humble position
invité du dernier rang
quand la nature oxygène
l’âme du marin
il respire sans fards la splendeur
du plus beau spectacle du monde
chaque jour
minimaliste
le même scénario
et pourtant chaque jour
une émotion différente
étreinte de vérité
crainte de faiblesse
offrande de beauté
mystère de demain
bout d’éternité
dans un bout d’âme
fenêtre ouverte
sur l’absolu
debout sur le pont
tête haute
main serrant la filière
dire merci
parfois à l’aube
les couleurs grimacent
vers le plus noir
le vent a choisi de forcer
la mer aussi se fonce et bouge
secouée par en-dessous
du bruit plein les oreilles
ça siffle et ça tape
beaucoup de travail
les mains prises
pas le temps de rêver
mais le marin le sait
là-bas derrière la brume
et la barrière de pluie
même dans le gris
et la lourde fureur
le disque se lève encore
et encore
immuable beauté
de la nature
sans spectateur
là-bas derrière la brume
et la barrière de pluie
même dans le gris
et la lourde fureur
le disque se lève encore
et encore
immuable beauté
de la nature
sans spectateur
Texte: Luc Fayard
Mots-clés :
aube,
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mer,
nature,
poeme-court-2,
soleil,
spectacle
tache de soleil
tout le monde aurait voulu peindre
des taches de soleil
comme celles-là
un vrai rouge sang
qui tache
qui fait mal
et chaud au coeur
le vert est vert
la vie est contraste
la vie explose
comme une tache
de sang
des taches de soleil
comme celles-là
un vrai rouge sang
qui tache
qui fait mal
et chaud au coeur
le vert est vert
la vie est contraste
la vie explose
comme une tache
de sang
Mots-clés :
impressionnisme,
Luc Fayard,
Maurice Denis,
Orsay,
poème-court,
rouge,
soleil,
terrasse,
vert
lettre
le soleil couchant
lui chauffait l’épaule
visage à moitié caché
par son chapeau
elle lisait la lettre
lentement
mot à mot
pour en déchiffrer
le sens secret
longtemps
elle resta ainsi
tête penchée
puis ses mains tombèrent
lâchant la missive à terre
je crois bien
qu’elle pleurait
lui chauffait l’épaule
visage à moitié caché
par son chapeau
elle lisait la lettre
lentement
mot à mot
pour en déchiffrer
le sens secret
longtemps
elle resta ainsi
tête penchée
puis ses mains tombèrent
lâchant la missive à terre
je crois bien
qu’elle pleurait
Mots-clés :
chapeau,
femme,
lecture,
lettre,
Luc Fayard,
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pleurs,
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soleil,
terrasse
démesure
quand la mer et le soleil
se rencontrent violemment
c'est un choc de démesure
se rencontrent violemment
c'est un choc de démesure
ici la côte est pointue
comme l’accent
les couleurs explosent de vie
l’écume de murmures
une gaité virevoltante
balaie l’horizon courbe
et quand le vent s’en mêle
un tourbillon de folie
s'empare sans effort
comme l’accent
les couleurs explosent de vie
l’écume de murmures
une gaité virevoltante
balaie l’horizon courbe
et quand le vent s’en mêle
un tourbillon de folie
s'empare sans effort
Mots-clés :
bord de mer,
cœur,
côte,
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courbe,
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poésie-art,
rocher,
Sol Sil,
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tourbillon,
vent
l'arbre dit aux maisons
l’arbre dit aux maisons
vous voyez la mer là-bas
elle vient vers vous
pour vous envelopper
de son odeur salée
ici la lumière étincelle
le vent est un allié
vous voyez la mer là-bas
elle vient vers vous
pour vous envelopper
de son odeur salée
ici la lumière étincelle
le vent est un allié
espiègle et volage
quand le soleil s’invite
le temps paresse
et le sourire des gens
se plisse et rêve
quand le soleil s’invite
le temps paresse
et le sourire des gens
se plisse et rêve
ombre
par un beau jour d’été
une petite fille bronzée
se penche sur son ombre
dessinée sur le mur
perplexe elle s’interroge
ces formes c’est moi
et quand je bouge
ça bouge aussi
pour vérifier
elle va essayer
oui ça bouge
devant elle
le chemin monte
comme la vie
qui l’attend
une petite fille bronzée
se penche sur son ombre
dessinée sur le mur
perplexe elle s’interroge
ces formes c’est moi
et quand je bouge
ça bouge aussi
pour vérifier
elle va essayer
oui ça bouge
devant elle
le chemin monte
comme la vie
qui l’attend
voyage
la route la mer et les pins
invitation au voyage
sans commentaire
sans prospectus
rien à dire
mon enfant ma sœur
il n’y a plus qu’à partir
sous le ciel brouillé
multicolore
vers l’aventure
partir seul
pour mieux découvrir
ce qu’il y a là-bas
au bout de la route
invitation au voyage
sans commentaire
sans prospectus
rien à dire
mon enfant ma sœur
il n’y a plus qu’à partir
sous le ciel brouillé
multicolore
vers l’aventure
partir seul
pour mieux découvrir
ce qu’il y a là-bas
au bout de la route
Mots-clés :
bord de mer,
là-bas,
Luc Fayard,
mer,
partir,
pins,
poésie-art,
route,
seul,
soleil,
sud,
voyage
météo marine
gros grain noir à l’horizon
inquiétude à bord
nouvelles données météo
perplexité
le marin cherche sa voie
moi aussi
mer hachée
voilier secoué
combien de temps sans respirer
le marin veut souffler
moi aussi
grand soleil et bon vent
le voilier trace son sillage
la mature siffle
les dauphins jouent
le marin sourit
moi aussi
et cette aube toujours
en majesté
mon âme en paix
inquiétude à bord
nouvelles données météo
perplexité
le marin cherche sa voie
moi aussi
mer hachée
voilier secoué
combien de temps sans respirer
le marin veut souffler
moi aussi
grand soleil et bon vent
le voilier trace son sillage
la mature siffle
les dauphins jouent
le marin sourit
moi aussi
et cette aube toujours
en majesté
mon âme en paix
pélican et iguane
le pélican a-t-il des dents
l’iguane une âme
qui sait
ici tout est différent
tout respire autrement
dans ces îles capricieuses
la mer n’est pas un gouffre amer
mais une vasque de coraux
où se trémoussent des poissons bleus
plus loin sur la côte
la terre exhibe fièrement
ses orgues basaltiques
et là-bas sur la ligne verte
les surfeurs s’égaient en pirouettes
le coco à coque dure
tombe avec un bruit mat
au soleil de l’ile papillon
nos yeux se sont plissés
nos peaux couvertes d’écailles
nous sommes redevenus tortues
nos cœurs battent lentement
ici pour un instant
le temps a posé ses fardeaux
l’iguane une âme
qui sait
ici tout est différent
tout respire autrement
dans ces îles capricieuses
la mer n’est pas un gouffre amer
mais une vasque de coraux
où se trémoussent des poissons bleus
plus loin sur la côte
la terre exhibe fièrement
ses orgues basaltiques
et là-bas sur la ligne verte
les surfeurs s’égaient en pirouettes
le coco à coque dure
tombe avec un bruit mat
sur le sable de la plage
la voile est un tamis
où l’on se niche
entre le ciel et l’eau
où l’on se niche
entre le ciel et l’eau
au soleil de l’ile papillon
nos yeux se sont plissés
nos peaux couvertes d’écailles
nous sommes redevenus tortues
nos cœurs battent lentement
ici pour un instant
le temps a posé ses fardeaux
d'abord le vent
ici
on vit
on sent
différemment
d’abord le vent incessant
pénètre les pores
cure de désintox
massage brutal et caressant
puis le soleil impérial
se heurte aux nuages
les couleurs claires de la mer
mordent les palmiers
au pied des mornes rouges
l’accent met en relief le sourire
de gens calmes et lents
le pélican brusque plongeur
repart lourd et décidé
l’iguane d’un autre temps
s’arque sur la pierre grise
les taches de fleurs nonchalantes
se penchent vers vous
comme pour vous dire
respirez calmement
revivez
oubliez le temps
laissez parler les sens
renaissance
d’abord le vent incessant
pénètre les pores
cure de désintox
massage brutal et caressant
puis le soleil impérial
se heurte aux nuages
les couleurs claires de la mer
mordent les palmiers
au pied des mornes rouges
l’accent met en relief le sourire
de gens calmes et lents
le pélican brusque plongeur
repart lourd et décidé
l’iguane d’un autre temps
s’arque sur la pierre grise
les taches de fleurs nonchalantes
se penchent vers vous
comme pour vous dire
respirez calmement
revivez
oubliez le temps
laissez parler les sens
renaissance
vibrations
j’aime le soleil après la pluie
lorsque le silence dans l’air luit
que d’un trottoir las délavé fume
l’éclat vaporisé du bitume
la ville virginale frémit
les longs arbres sorciers se délient
triste une larme d’éternité
purifie les hommes statufiés
au loin j’entends le grand gong vibrant
jour nuit ciel la terre est frottement
la lumière est blanche la mort fuit
seul le soleil règne après la pluie
lorsque le silence dans l’air luit
que d’un trottoir las délavé fume
l’éclat vaporisé du bitume
la ville virginale frémit
les longs arbres sorciers se délient
triste une larme d’éternité
purifie les hommes statufiés
au loin j’entends le grand gong vibrant
jour nuit ciel la terre est frottement
la lumière est blanche la mort fuit
seul le soleil règne après la pluie
le soleil est entré
le soleil est entré
plein cadre
par la fenêtre
comme s’il se croyait
comme s’il se croyait
chez lui
il a déposé une tache
il a déposé une tache
sur le lit
et poussé sa route
et poussé sa route
jusqu’au mur
le ciel du soir est presque blanc
ou gris très propre
bardé de nuages évanescents
sans vent
le chant de l’oiseau
le ciel du soir est presque blanc
ou gris très propre
bardé de nuages évanescents
sans vent
le chant de l’oiseau
part en vrille
on lui répond là-bas
tout est immobile
moi aussi
je n’ose plus respirer
de peur de voir s'évanouir
cet instant de miracle
de sérénité de paix
par surprise
le soleil est entré
on lui répond là-bas
tout est immobile
moi aussi
je n’ose plus respirer
de peur de voir s'évanouir
cet instant de miracle
de sérénité de paix
par surprise
le soleil est entré
dans mon cœur
juste avant de mourir
juste avant de mourir
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