la plage est un lieu
d’affrontement
d’abord les couleurs
sable mer rocher
ravigotées par les jeux
d’ombre et de lumière
puis les perspectives
la mer qui s’en va
la falaise hautaine
et enfin les odeurs
légères et lourdes
et à la fin toujours
c’est la mer qui gagne
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paysage
la pierre et le sang
le chêne et la cendre
le pin et la croix
l’eau qui sourd
en chuintant
le ciel repeint
comme un décor
la colline traître
derrière sa rondeur
la montagne
aux pics de brume
et sur les chemins
qui tournent toujours
les cailloux blêmes
durs et tranchants
pour vous rappeller
qu’il faut avancer
quand même
Hommage à la Provence
Texte de Luc Fayard inspiré par les tableaux Postcards from Provence, de Julian Merrow-Smith, à voir dans Galerie Amavero
le chêne et la cendre
le pin et la croix
l’eau qui sourd
en chuintant
le ciel repeint
comme un décor
la colline traître
derrière sa rondeur
la montagne
aux pics de brume
et sur les chemins
qui tournent toujours
les cailloux blêmes
durs et tranchants
pour vous rappeller
qu’il faut avancer
quand même
Hommage à la Provence
Texte de Luc Fayard inspiré par les tableaux Postcards from Provence, de Julian Merrow-Smith, à voir dans Galerie Amavero
chaise rouge
dos à la mer
où rien ne bouge
juste une ride
la chaise rouge
blanche et altière
reste impavide
au loin les monts
vaporisés
de brume moite
se retransmettent
en un frisson
leur silhouette
au trait chinois
quel est le fou
pour ignorer
qu'ainsi s'asseoir
la mer au dos
quand vient le soir
c'est négliger
la beauté fière
d’un court instant
d’éternité
et de repos
Texte inspiré par une photo de Luc Fayard, prise à Lefokastros, Pelion, Grèce
où rien ne bouge
juste une ride
la chaise rouge
blanche et altière
reste impavide
au loin les monts
vaporisés
de brume moite
se retransmettent
en un frisson
leur silhouette
au trait chinois
quel est le fou
pour ignorer
qu'ainsi s'asseoir
la mer au dos
quand vient le soir
c'est négliger
la beauté fière
d’un court instant
d’éternité
et de repos
Texte inspiré par une photo de Luc Fayard, prise à Lefokastros, Pelion, Grèce
Mots-clés :
beauté,
calme,
chaise,
concours-SPF-2024,
contemplation,
éternité,
instant,
Luc Fayard,
mer,
poeme-court-2,
rouge,
silence
brume
je suis le voile du marin
enrobant le navire
pour lui dérober la vie
je suis l’humide gris
perlant de gouttes
sur le pont salé
porteuse de poisse
je suis la fatalité
faiseuse d’angoisse
à qui on finit
par s’habituer
quand je suis là
sans m’être annoncée
anxieux le marin
ne voit plus rien
silencieux aux aguets
l’oreille tendue
il écoute ausculte
car il le sait
je ne pardonne rien
ni l’invisible rocher
ni la boussole affolée
sur la cote floutée
le phare sans veilleur
peut se moquer de moi
mais que m’importe
où son regard porte
tenace obstinée
d’une infinie patience
je tisse ma toile
d’ombre et de destin
posément je déploie
mon filet de mailles
à l’invisible ouate
enserrant ses proies
pour un temps incertain
au nom de l’indistinct
moi juge de la loi altière
j'abolirai la frontière
enrobant le navire
pour lui dérober la vie
je suis l’humide gris
perlant de gouttes
sur le pont salé
porteuse de poisse
je suis la fatalité
faiseuse d’angoisse
à qui on finit
par s’habituer
quand je suis là
sans m’être annoncée
anxieux le marin
ne voit plus rien
silencieux aux aguets
l’oreille tendue
il écoute ausculte
car il le sait
je ne pardonne rien
ni l’invisible rocher
ni la boussole affolée
sur la cote floutée
le phare sans veilleur
peut se moquer de moi
mais que m’importe
où son regard porte
tenace obstinée
d’une infinie patience
je tisse ma toile
d’ombre et de destin
posément je déploie
mon filet de mailles
à l’invisible ouate
enserrant ses proies
pour un temps incertain
au nom de l’indistinct
moi juge de la loi altière
j'abolirai la frontière
entre laideur et beauté
pour emmêler
sans remords
le jour et la terre
la nuit et la mer
la vie et la mort
Texte de Luc Fayard, inspiré par une photo de Bérangère Costa,
pour emmêler
sans remords
le jour et la terre
la nuit et la mer
la vie et la mort
Texte de Luc Fayard, inspiré par une photo de Bérangère Costa,
Mots-clés :
Bérangère Costa,
brume,
concours-SPF-2024,
côte,
destin,
goélette,
Luc Fayard,
marin,
mer,
navire,
phare,
photo,
poeme-court-2,
voile,
voilier
énergie
d’où vient-elle cette énergie
à diffusion lente
dans l’esprit le corps
je connais sa seule source
la beauté pure
invisible sans forme
intouchable et vibrante
pour la sentir je deviens ermite
assis sur la montagne
contemplant au rythme d’un souffle lent
la vallée de mon cœur
j’y vois ma vie défiler en pointillé
alors je ferme les yeux
les bras tendus
tournant mes paumes vers le bas
avec encore dans mes oreilles
cette merveille
le chant des mésanges
noires si aigu
c’est comme si
j’embrassais tout le paysage
c’est comme si
l’énergie des monts et des brumes
l’énergie du vent chaud et humide
l’énergie des plaines et des forêts
me traversait tout le corps
des pieds ancrés en terre
à la tête souriant aux anges
Texte de Luc Fayard inspiré par Bords de mer , de Hélène Averous, encre de Chine sur papier de riz,; voir la mise en scène dans Galerie Amavero et dans instagram @lucfayard.poete et aussi dans lespoetes.net
à diffusion lente
dans l’esprit le corps
je connais sa seule source
la beauté pure
invisible sans forme
intouchable et vibrante
pour la sentir je deviens ermite
assis sur la montagne
contemplant au rythme d’un souffle lent
la vallée de mon cœur
j’y vois ma vie défiler en pointillé
comme les pions d'un échiquier
les passants de rencontres
les passants de rencontres
n’y sont que des ombres
je lève la tête
et la-haut je les vois
les oiseaux libres et chanteurs
ravisseurs d’espace
dansant en cercle
faisant la farandole
et la-haut je les vois
les oiseaux libres et chanteurs
ravisseurs d’espace
dansant en cercle
faisant la farandole
ils finiront par se taire
et partir au loin
planant en vol
longtemps
rétrécis à n’être plus qu’un point
et partir au loin
planant en vol
longtemps
rétrécis à n’être plus qu’un point
alors je ferme les yeux
les bras tendus
tournant mes paumes vers le bas
avec encore dans mes oreilles
cette merveille
le chant des mésanges
noires si aigu
c’est comme si
j’embrassais tout le paysage
c’est comme si
l’énergie des monts et des brumes
l’énergie du vent chaud et humide
l’énergie des plaines et des forêts
me traversait tout le corps
des pieds ancrés en terre
à la tête souriant aux anges
Texte de Luc Fayard inspiré par Bords de mer , de Hélène Averous, encre de Chine sur papier de riz,; voir la mise en scène dans Galerie Amavero et dans instagram @lucfayard.poete et aussi dans lespoetes.net
Mots-clés :
beauté,
concours-SPF-2024,
énergie,
ermite,
Galerie-Amavero,
Hélène Averous,
Luc Fayard,
mer,
montagne,
ombre,
poeme-court-2,
vallée
soir flamboyant
vase de fleurs carrées
ou glaçons orangés
fond de taffetas rouges
bordant la mer qui bouge
immeuble ultra-moderne
et gratte-ciel bleui
train à vapeur en berne
par la fumée noirci
non je ne veux pas voir
les rivières de sang
mais le soir flamboyant
fort de rêve et d’espoir
Texte: Luc Fayard inspiré de : soir flamboyant, de Guillaume Villaros - 2010/2014 - acrylique au couteau sur papier - 60 x 50 cm
ou glaçons orangés
fond de taffetas rouges
bordant la mer qui bouge
immeuble ultra-moderne
et gratte-ciel bleui
train à vapeur en berne
par la fumée noirci
non je ne veux pas voir
les rivières de sang
mais le soir flamboyant
fort de rêve et d’espoir
Texte: Luc Fayard inspiré de : soir flamboyant, de Guillaume Villaros - 2010/2014 - acrylique au couteau sur papier - 60 x 50 cm
Mots-clés :
espoir,
fleur,
Galerie-Amavero,
Guillaume Villaros,
Luc Fayard,
mer,
poè,
poeme-court-2,
sang,
vase
la vie la mer
les nuages bas
l’océan moutonne
dans ses plis
abolis
les crètes frissonnent
au matin pourtant
le marin secoue
sa carcasse
dans la nasse
il reprend sa roue
et son cap au vent
ainsi va sa vie
sillage de mer
non tracé
cœur lassé
par le goût amer
du temps asservi
Texte : Luc Fayard
inspiré de Pleine mer, temps gris, de Charles-François Daubigny
l’océan moutonne
dans ses plis
abolis
les crètes frissonnent
sous un ciel bien las
plus envie de rien
se laisser porter
par le vent
le courant
pour tout oublier
sa vie son dessein
c'est l'esprit éteint
par la rêverie
du remous
qu'un corps mou
perdu dans la nuit
dérive sans fin
plus envie de rien
se laisser porter
par le vent
le courant
pour tout oublier
sa vie son dessein
c'est l'esprit éteint
par la rêverie
du remous
qu'un corps mou
perdu dans la nuit
dérive sans fin
au matin pourtant
le marin secoue
sa carcasse
dans la nasse
il reprend sa roue
et son cap au vent
ainsi va sa vie
sillage de mer
non tracé
cœur lassé
par le goût amer
du temps asservi
Texte : Luc Fayard
inspiré de Pleine mer, temps gris, de Charles-François Daubigny
Mots-clés :
Charles-François Daubigny,
concours-SPF-2024,
destin,
Galerie-Amavero,
Luc Fayard,
marin,
mer,
poeme-court-2,
poésie-art,
sillage,
vie
trait noir
trait noir d’horizon
surmonté d’un demi-cercle
qui deviendra cercle
se hissant lentement
fatalement
le plus haut possible
dans le ciel
tous les jours
jusqu’à la fin du monde
coincés entre la voûte bleue
et le vaste foncé
glissant parfois vers le vert
bloquées entre ces deux univers
de fines couches orangées
font les tampons ouatés
entre deux mondes
tous les matins sans musique
à l’heure à peine glissante
se déroule la même lente
et splendide cinématique
rien ni personne d’autre
pour la goûter
pas même un cri d’oiseau
silence de pleine mer
sauf ce léger bruissement
de brise tiède
aux multiples futurs
et si en plus ce jour-là
la mer est plate
l’homme vivra
il le sait
la seule expérience possible
du paisible infini
conscient de son humble position
invité du dernier rang
quand la nature oxygène
l’âme du marin
il respire sans fards la splendeur
du plus beau spectacle du monde
chaque jour
minimaliste
le même scénario
et pourtant chaque jour
une émotion différente
étreinte de vérité
crainte de faiblesse
offrande de beauté
mystère de demain
bout d’éternité
dans un bout d’âme
fenêtre ouverte
sur l’absolu
debout sur le pont
tête haute
main serrant la filière
dire merci
parfois à l’aube
les couleurs grimacent
vers le plus noir
le vent a choisi de forcer
la mer aussi se fonce et bouge
secouée par en-dessous
du bruit plein les oreilles
ça siffle et ça tape
beaucoup de travail
les mains prises
pas le temps de rêver
surmonté d’un demi-cercle
qui deviendra cercle
se hissant lentement
fatalement
le plus haut possible
dans le ciel
tous les jours
jusqu’à la fin du monde
coincés entre la voûte bleue
et le vaste foncé
glissant parfois vers le vert
bloquées entre ces deux univers
de fines couches orangées
font les tampons ouatés
entre deux mondes
tous les matins sans musique
à l’heure à peine glissante
se déroule la même lente
et splendide cinématique
rien ni personne d’autre
pour la goûter
pas même un cri d’oiseau
silence de pleine mer
sauf ce léger bruissement
de brise tiède
aux multiples futurs
et si en plus ce jour-là
la mer est plate
l’homme vivra
il le sait
la seule expérience possible
du paisible infini
conscient de son humble position
invité du dernier rang
quand la nature oxygène
l’âme du marin
il respire sans fards la splendeur
du plus beau spectacle du monde
chaque jour
minimaliste
le même scénario
et pourtant chaque jour
une émotion différente
étreinte de vérité
crainte de faiblesse
offrande de beauté
mystère de demain
bout d’éternité
dans un bout d’âme
fenêtre ouverte
sur l’absolu
debout sur le pont
tête haute
main serrant la filière
dire merci
parfois à l’aube
les couleurs grimacent
vers le plus noir
le vent a choisi de forcer
la mer aussi se fonce et bouge
secouée par en-dessous
du bruit plein les oreilles
ça siffle et ça tape
beaucoup de travail
les mains prises
pas le temps de rêver
mais le marin le sait
là-bas derrière la brume
et la barrière de pluie
même dans le gris
et la lourde fureur
le disque se lève encore
et encore
immuable beauté
de la nature
sans spectateur
là-bas derrière la brume
et la barrière de pluie
même dans le gris
et la lourde fureur
le disque se lève encore
et encore
immuable beauté
de la nature
sans spectateur
Texte: Luc Fayard
Mots-clés :
aube,
aurore,
concours-SPF-2024,
émotion,
lever,
Luc Fayard,
mer,
nature,
poeme-court-2,
soleil,
spectacle
ombres de plage
large bande de frontière
entre terre et eau
matière changeante
élastique et malléable
territoire des errances
agité par le vent
troublé par la brume
filtrant les silhouettes
lieu d'existence plurielles
à l’écume frisée
et de soubresauts
du sable créateur
qu’importe la pluie
il y a toujours
et des corps occupés
dès le petit matin
infatigable plage
entre terre et eau
matière changeante
élastique et malléable
territoire des errances
agité par le vent
troublé par la brume
filtrant les silhouettes
lieu d'existence plurielles
à l’écume frisée
et de soubresauts
du sable créateur
qu’importe la pluie
il y a toujours
une épuisette à serpenter
dans les mares glauques
et des corps occupés
dès le petit matin
à soulever les galets
cachant les trésors
infatigable plage
aux recoins secrets
Mots-clés :
brume,
Concours Europoésie-Unicef 2023,
concours-poésie,
concours-SPF-2024,
eau,
Galerie-Amavero,
Luc Fayard,
mer,
pêche,
plage,
poeme-court-2,
sable,
vie
entrer dans l'eau
l’entrée dans l’eau de mer
surtout quand elle est fraîche
est un rituel très personnel
on y va franchement
ou bien en sautillant
ici on plonge d’emblée
là on s’accroupit
c’est un défilé de gestes
mimiques postures
pour que s’accordent les fluides
il y a tous les cris
toutes les nages
tous les âges
le bain c’est la vie
surtout quand elle est fraîche
est un rituel très personnel
on y va franchement
ou bien en sautillant
ici on plonge d’emblée
là on s’accroupit
c’est un défilé de gestes
mimiques postures
pour que s’accordent les fluides
il y a tous les cris
toutes les nages
tous les âges
le bain c’est la vie
rouleaux
les rouleaux se déroulent
l’écume fume
les vagues divaguent
les bleus marins
embrassent le ciel
accueillent le vent
la côte regarde étonnée
ce spectacle quotidien
de force et de bruit
la mer sauvage et fière
que l’homme toujours
voudra dompter
l’écume fume
les vagues divaguent
les bleus marins
embrassent le ciel
accueillent le vent
la côte regarde étonnée
ce spectacle quotidien
de force et de bruit
la mer sauvage et fière
que l’homme toujours
voudra dompter
régate
l’eau clapote
sous les coques
la brise gémit
dans les voiles
les poulies grincent
sous l’effort
il faudra virer
la bouée là-bas
changer d’amure
partir au près serré
qu’importe la victoire
quand les chants de la mer
sous les coques
la brise gémit
dans les voiles
les poulies grincent
sous l’effort
il faudra virer
la bouée là-bas
changer d’amure
partir au près serré
qu’importe la victoire
quand les chants de la mer
jouent la partition
de la lumière du ciel
de la lumière du ciel
Mots-clés :
baie,
ciel,
Luc Fayard,
lumière,
mer,
nouveau-poeme,
poésie-art,
poulie,
régate,
voile,
voilier
barques sur la grève
étonnantes disproportions
entre humains et barques
bateaux sur la plage
et ceux sur la mer
homme chétif
tu es grain de sable
poussière de vent
jouet dans les bras
des puissances marines
tu peux t’agiter
elles gagneront toujours
range tes barques
tes filets
va prier les saints
que la mer t’épargne
entre humains et barques
bateaux sur la plage
et ceux sur la mer
homme chétif
tu es grain de sable
poussière de vent
jouet dans les bras
des puissances marines
tu peux t’agiter
elles gagneront toujours
range tes barques
tes filets
va prier les saints
que la mer t’épargne
Mots-clés :
barque,
Claude Monet,
destin,
falaise,
grêve,
impressionnisme,
Luc Fayard,
mer,
Orsay,
pêcheur,
poème-court,
saint
fruit
fille des îles
douce et pensive
dans ton mouvement
de la rose à l’oreille
fruit mur à croquer
tu penches la tête
pour rêver paresseuse
à ta plage à mangrove
la-bas si loin
où le sable dru
borde la mer houleuse
tu garderas
tes secrets
quand la rose
sera fanée
douce et pensive
dans ton mouvement
de la rose à l’oreille
fruit mur à croquer
tu penches la tête
pour rêver paresseuse
à ta plage à mangrove
la-bas si loin
où le sable dru
borde la mer houleuse
tu garderas
tes secrets
quand la rose
sera fanée
Mots-clés :
Auguste Renoir,
femme,
fruit,
île,
impressionnisme,
Luc Fayard,
mer,
Orsay,
paresse,
plage,
poème-court,
rêve,
rose,
sable,
secret
arbre et mer
l’arbre aime la mer
son odeur salée
le sable granulé
qui lui mord les pieds
il se nourrit
du bruit des vagues
du cri des mouettes
il pousse ses branches
le plus loin possible
pour attirer les visiteurs
dans son ombre tiède
nourrie d’histoires tendres
et de passions secrètes
son odeur salée
le sable granulé
qui lui mord les pieds
il se nourrit
du bruit des vagues
du cri des mouettes
il pousse ses branches
le plus loin possible
pour attirer les visiteurs
dans son ombre tiède
nourrie d’histoires tendres
et de passions secrètes
baleine
mi baleine mi bateau
la forme animale
glissait dans l’eau
dans un souffle puissant
ses antennes blanches
captaient l’univers
de sa gorge jaillit
le chant de la mer
un chant d’union
que tous entendirent
hommes et poissons
la forme animale
glissait dans l’eau
dans un souffle puissant
ses antennes blanches
captaient l’univers
de sa gorge jaillit
le chant de la mer
un chant d’union
que tous entendirent
hommes et poissons
cycle marin
l’huître boit la mer
la mer savoure le soleil
le soleil chauffe le rocher
le rocher se pare d’écume
l’écume emporte l’algue
l’algue se couvre de sel
le sel titille le couteau
le couteau attend la marée
la marée renvoie le poisson
le poisson caresse l’huître
la mer savoure le soleil
le soleil chauffe le rocher
le rocher se pare d’écume
l’écume emporte l’algue
l’algue se couvre de sel
le sel titille le couteau
le couteau attend la marée
la marée renvoie le poisson
le poisson caresse l’huître
uniforme
l’uniforme est rouge
comme le soleil
ou la terre
de certains pays
les bleus mer et ciel
se croisent et s’épaulent
les arbres sont rectilignes
comme des murs d’école
dehors tout est droit
dans les cœurs
tout est rond
comme le soleil
ou la terre
de certains pays
les bleus mer et ciel
se croisent et s’épaulent
les arbres sont rectilignes
comme des murs d’école
dehors tout est droit
dans les cœurs
tout est rond
la mer n'est pas calme
la mer n’est pas calme
elle vaque sans arrêt
tout bouge en elle
et mon âme avec
on ne chérit pas la mer
on la vit au fond de soi
avec les mêmes déchirements
les mêmes joies
jamais elle ne se taira
moi non plus
elle vaque sans arrêt
tout bouge en elle
et mon âme avec
on ne chérit pas la mer
on la vit au fond de soi
avec les mêmes déchirements
les mêmes joies
jamais elle ne se taira
moi non plus
sable et mer
quand le sable et la mer
les nuages et le vent
le ciel et l’horizon
ne voudront plus former
qu’une seule trace
courant à l’infini
ton âme volera
avec les éléments
emportée par ton rêve
ta vie sera légère
les nuages et le vent
le ciel et l’horizon
ne voudront plus former
qu’une seule trace
courant à l’infini
ton âme volera
avec les éléments
emportée par ton rêve
ta vie sera légère
et ton coeur purifié
écrit à l'origine pour un tableau de Nathalie Bodet qui ensuite n'a plus voulu qu'on publie son tableau
Mots-clés :
âme,
ciel,
horizon,
infini,
légèreté,
Luc Fayard,
mer,
nouveau-poeme,
nuage,
poésie-art,
rêve,
sable,
trace,
vent
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