ma compagne
à la grâce dénouée
des heures imparfaites
mon envie d’ombre
où se cacher le jour
dans un bois de senteurs
et de chuchotements
mon fanal de brume
ensorcelée
sur un canal lent et droit
au secret chemin de halage
mon horizon magique
de mer et vent mêlés
mon eau de source
rivière et cascade
où s’abreuver
ma musique aux notes saillantes
blanchies par la lumière
à l'aube flottante
d'un sourire salutaire
ma couleur d’outremer
profonde et fière
ma tour du futur cerclée
de nuages débridés
mon infusion de mots
tenaces cris de vérité
sur un cœur de tambour
et de fanfare enguirlandée
mon rire impérieux
dans la tempête
ma voie de règne ensoleillée
par les yeux profonds de l’apnée
mon archange de paix
ma vie
mon éternité
Hommage à Louis Aragon
Texte de Luc Fayard à voir dans Galerie Amavero illustré par deux nus peints à 60 ans d'écart : Big Study for Nude, de Tom Wesselmann (1976) et l'illustrissime Nu couché d'Amedeo Modigliani (1917)
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Un brin
Un brin de soleil
Dans les cheveux du matin
C'est ton âme qui murmure
Quand tu vogues dans les rêves
De la grande vague du monde
Texte d’Emmanuelle de Dardel https://plumebis.ch/blog-de-poesie, inspirée par la photo Jeune fille au bain d’Aline Kurth
Voir la mise en scène dans Galerie Amavero (lien dans profil instagram @lucfayard.poete) https://galerie.amavero.fr/p/un-brin.html
Dans les cheveux du matin
C'est ton âme qui murmure
Quand tu vogues dans les rêves
De la grande vague du monde
Texte d’Emmanuelle de Dardel https://plumebis.ch/blog-de-poesie, inspirée par la photo Jeune fille au bain d’Aline Kurth
Voir la mise en scène dans Galerie Amavero (lien dans profil instagram @lucfayard.poete) https://galerie.amavero.fr/p/un-brin.html
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Aline Kurth,
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Emmanuelle de Dardel,
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vague
La vague de Camille Claudel
La vague devient chair sous le ciel dénudé,
Le long de son corps embrasé se perd le temps,
L’onde enserre la lumière de vert veinée,
Oblitérant de ses doigts le jour en suspens.
Lors, la vague émeraude vomit la colère
Dans la danse de ses lames effrénées,
Se pétrifie dans les coulures de l’éther
Son âme déchue où s’émiettent les trophées.
Les trois belles à l’entour de l’intempérance
Éclaboussent la vague de leur nudité,
Quand leurs cœurs ceints d’onyx vibrent dans les luisances.
La grâce susurre à la vague captivée :
« Sursois à briser mon âme qui bat encore
Dans la danse des corps où vacillent les ors ».
Texte de Laurence Sophie inspiré par la sculpture La Vague ou les baigneuses de Camille Claudel. Voir Galerie Amavero
Le long de son corps embrasé se perd le temps,
L’onde enserre la lumière de vert veinée,
Oblitérant de ses doigts le jour en suspens.
Lors, la vague émeraude vomit la colère
Dans la danse de ses lames effrénées,
Se pétrifie dans les coulures de l’éther
Son âme déchue où s’émiettent les trophées.
Les trois belles à l’entour de l’intempérance
Éclaboussent la vague de leur nudité,
Quand leurs cœurs ceints d’onyx vibrent dans les luisances.
La grâce susurre à la vague captivée :
« Sursois à briser mon âme qui bat encore
Dans la danse des corps où vacillent les ors ».
Texte de Laurence Sophie inspiré par la sculpture La Vague ou les baigneuses de Camille Claudel. Voir Galerie Amavero
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l'eau de la nuit
une histoire de fou
je suis tombé de haut
froid et mou
tout au fond de l’eau
une chute sans un cri
et là tout en bas surprise
une femme nue sans âge
m’attend et me sourit
je suis nu moi aussi c’est embêtant
au fond de l’eau surtout
on bouge au ralenti comme dans un film
impossible de respirer
elle touche ma main rassure-toi dit-elle
tu ne respires plus tu ne souffres plus
je la prends dans mes bras amicalement
et lui dis en pleurant
jamais je n’ai connu quelqu’un comme toi
de quoi nous parlâmes
dans le flot des larmes
je ne sais
quel effet me fit cette femme énigmatique
si longtemps enlacée mystère
à la fin elle me poussa vers la sortie
c’est le temps de l’exil dit-elle
on t’attend à l’accueil de la citadelle
derrière un guichet j’entends une voix
l’accueil c’est ici
je me penche et vois plus bas
dans une vaste baignoire
une baignoire au fond de l’eau quelle idée
une autre femme allongée
vieille et maigre nue
qui se lève en gémissant
lourde de fatigue aride
des gouttes d’eau perlant de ses rides
comme la vie qui fuit sans un mot
enfin dépliée spectrale raide comme l'or
la noyée de blancs cheveux m’épie
de ses grands yeux foncés
et je comprends alors terrifié
que je suis à jamais
dans l’eau de la nuit
voir la mise en scène dans Poésie de l'Art
Mots-clés :
Claude Monet,
concours-SPF-2024,
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rêve
Femmes qui dansent
dans la ferveur de leur corps – elles dansent et dansant sont
comme une extension de la chair augmentée par la lumière
elles appellent l’été la chaleur et la couleur et leurs joues – leurs joues prêtes au baiser à l’amour au plaisir
leurs joues soudain rosies par la moiteur et séchées dans l’air doux qui frémit dans leur cœur
ainsi elles toutes – toutes nues – toutes offertes
à nul autre qu’à elles et
elles dansent
comme dansent les nymphes et les muses elles – elles qui dansent et qui dansent au-dedans de leur corps –
elles toutes qui s’agenouillent
là – devant leur dieu – un seul – l’orgueil
à l’autel sont pareilles à l’appel de la sève
tout en elles s’éternise et s’impatiente
comme on double d’un autre ce qu’on est en-dessous dessous la peau dessous l’os et encore en-dessous
elles – miroir éclaté qui se réfracte dans les rayons du soleil
comme une extension de la chair augmentée par la lumière
elles appellent l’été la chaleur et la couleur et leurs joues – leurs joues prêtes au baiser à l’amour au plaisir
leurs joues soudain rosies par la moiteur et séchées dans l’air doux qui frémit dans leur cœur
ainsi elles toutes – toutes nues – toutes offertes
à nul autre qu’à elles et
elles dansent
comme dansent les nymphes et les muses elles – elles qui dansent et qui dansent au-dedans de leur corps –
elles toutes qui s’agenouillent
là – devant leur dieu – un seul – l’orgueil
à l’autel sont pareilles à l’appel de la sève
tout en elles s’éternise et s’impatiente
comme on double d’un autre ce qu’on est en-dessous dessous la peau dessous l’os et encore en-dessous
elles – miroir éclaté qui se réfracte dans les rayons du soleil
mis en scène dans Galerie Amavero art et poésie
Texte : Chloé Charpentier
Inspiré de : La Joie de vivre, de Clémence Pierrat
Texte : Chloé Charpentier
Inspiré de : La Joie de vivre, de Clémence Pierrat
Mots-clés :
autre-auteur,
Chloé Charpentier,
Clémence Pierrat,
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danse,
femme,
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joue,
nu,
peau
hiératique
hiératique sévère et nue
ambiance japonisante
tête égyptienne
dessin géométrique
que fait-elle là
entre ses deux vases
à quoi pense-t-elle
dans son jardin clos
qui attends-tu jeune femme
au ventre arrondi
à la peau parfaite
ambiance japonisante
tête égyptienne
dessin géométrique
que fait-elle là
entre ses deux vases
à quoi pense-t-elle
dans son jardin clos
qui attends-tu jeune femme
au ventre arrondi
à la peau parfaite
Mots-clés :
drap,
femme,
impressionnisme,
jardin,
Luc Fayard,
Maurice Denis,
nu,
Orsay,
poème-court,
vase
oriental
intimité féminine orientale dans la touche
sur le tapis voici même des babouches
mais où sont-elles ces femmes si bien nées
par le dessin simple des courbes et des attitudes
autour d’elles tout s’imagine tout se crée
dans l’absolue perfection de l’incomplétude
sur le tapis voici même des babouches
mais où sont-elles ces femmes si bien nées
par le dessin simple des courbes et des attitudes
autour d’elles tout s’imagine tout se crée
dans l’absolue perfection de l’incomplétude
Mots-clés :
Félix Vallotton,
femme,
impressionnisme,
Luc Fayard,
nu,
orient,
Orsay,
poème-court,
toilette
fragile
courbée du dos et des épaules
elle est fragile timide apeurée
recroquevillée
on n’ose imaginer
ce qui va se passer
peut-être l’enfant est-elle
tout simplement
en train de jouer
ou de sucer son pouce
avant de se mettre au lit
elle est fragile timide apeurée
recroquevillée
on n’ose imaginer
ce qui va se passer
peut-être l’enfant est-elle
tout simplement
en train de jouer
ou de sucer son pouce
avant de se mettre au lit
Mots-clés :
bas,
impressionnisme,
jeune fille,
lit,
Luc Fayard,
nu,
Orsay,
Pierre Bonnard,
poème-court
fleur de lys
il y a quelque chose
de charnel de fruité
dans la fleur de lys
qui s’ouvre et offre
aux yeux du passant
son abandon sa nudité
sa promesse d'onctuosité
de charnel de fruité
dans la fleur de lys
qui s’ouvre et offre
aux yeux du passant
son abandon sa nudité
sa promesse d'onctuosité
mielleuse
presque indécent
presque indécent
ce fugace étalage
de splendeur crue
cet apologue
de l’évanescence
cachée derrière un voile
qui mains ouvertes
vous dirait
carpe diem
de splendeur crue
cet apologue
de l’évanescence
cachée derrière un voile
qui mains ouvertes
vous dirait
carpe diem
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