ci-git un chêne
de bronze
la neige tombe
sur les Tuileries
voyelles gelées
et les passants muets
qui passent dans le jardin français
c'est janvier
bientôt
aux branches immobiles
une sève nouvelle fait chanter les rameaux `
sibyllines voyelles
voici l’if et le frêne
le peuplier et l’aulne
et l’autre chêne vert
chêne aux veines d’airain
tu demeures
renversé
dans l’été qui accable
puis les chaises vides et le vent qui sibile
les passants et les feuilles
les voyelles tombées
les châtaignes éclatées
et ton tronc
de novembre
arrêté
mordoré
dans le jardin français
Texte de Sylvie Dallloz inspiré de : L’Arbre des voyelles, de Giuseppe Penone
(dans le Jardin des Tuileries). Photo : Raymonde Contensous
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chêne de bronze
Mots-clés :
arbre,
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Galerie-Amavero,
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jardin,
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Raymonde Contensous,
Sylvie Dalloz,
voyelle
trois arts
dans un jardin de splendeur
la musique chanta
les pinceaux frémirent
les âmes s’envolèrent
Texte de Luc Fayard, inspiré de : Au fil de l'eau, de Martine Durou
et d'une belle journée où ce miracle eut lieu, grâce à l'association de Chaville, L'Art en partage
la musique chanta
les pinceaux frémirent
les âmes s’envolèrent
sur une eau lisse
trois fois ravies
par trois arts en partage
trois fois ravies
par trois arts en partage
célébrant la naissance
d'un moment unique
où savourer le plaisir
des sens en fusion
crée une émotion vierge
où savourer le plaisir
des sens en fusion
crée une émotion vierge
Texte de Luc Fayard, inspiré de : Au fil de l'eau, de Martine Durou
et d'une belle journée où ce miracle eut lieu, grâce à l'association de Chaville, L'Art en partage
Mots-clés :
art,
Galerie-Amavero,
jardin,
Luc Fayard,
Martine Durou,
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partage,
peinture,
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poésie,
poésie-art
envol
le souffle du vent
secouant fleurs et plantes
le ruissellement de l’eau
sur la mousse des pierres
un mini-cyclone
sur un jardin secret
des fils qui s’emmêlent
en se tortillant
et la lumière blanche
qui sert de support
à l’envoûtement
de ce fin tourbillon
secouant fleurs et plantes
le ruissellement de l’eau
sur la mousse des pierres
un mini-cyclone
sur un jardin secret
des fils qui s’emmêlent
en se tortillant
et la lumière blanche
qui sert de support
à l’envoûtement
de ce fin tourbillon
Mots-clés :
eau,
envol,
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Luc Fayard,
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secret,
souffle,
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vent
architecte
il est sorti
fumer une cigarette
trop de bruit là-dedans
ah ces artistes
en discussion
il goûte un moment
le calme serein
de son jardin
le temps de s'imaginer
un avenir glorieux
d’architecte ami des arts
puis il rentrera
dans le brouhaha
qu’il aime bien
finalement
il en fait partie
inspiré par : Charles Le Cœur (Auguste Renoir)
fumer une cigarette
trop de bruit là-dedans
ah ces artistes
en discussion
il goûte un moment
le calme serein
de son jardin
le temps de s'imaginer
un avenir glorieux
d’architecte ami des arts
puis il rentrera
dans le brouhaha
qu’il aime bien
finalement
il en fait partie
inspiré par : Charles Le Cœur (Auguste Renoir)
Mots-clés :
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artiste,
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calme,
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jardin,
Luc Fayard,
Orsay,
poème-court
beaux yeux
ne cherchons pas à savoir
qui est Justine Dieulh
nul ne le sait
il faut l’imaginer
personne honnête
ou courtisane
t’as de beaux yeux tu sais
du mystère plein la bouche
et le menton fier
le foulard rouge te va bien
sur fond des plantes
du jardin
que seuls les spécialistes
reconnaîtront
qui est Justine Dieulh
nul ne le sait
il faut l’imaginer
personne honnête
ou courtisane
t’as de beaux yeux tu sais
du mystère plein la bouche
et le menton fier
le foulard rouge te va bien
sur fond des plantes
du jardin
que seuls les spécialistes
reconnaîtront
Mots-clés :
femme,
Henri de Toulouse-Lautrec,
impressionnisme,
jardin,
Luc Fayard,
menton,
mystère,
Orsay,
plante,
poème-court,
tableau,
yeux
hiératique
hiératique sévère et nue
ambiance japonisante
tête égyptienne
dessin géométrique
que fait-elle là
entre ses deux vases
à quoi pense-t-elle
dans son jardin clos
qui attends-tu jeune femme
au ventre arrondi
à la peau parfaite
ambiance japonisante
tête égyptienne
dessin géométrique
que fait-elle là
entre ses deux vases
à quoi pense-t-elle
dans son jardin clos
qui attends-tu jeune femme
au ventre arrondi
à la peau parfaite
Mots-clés :
drap,
femme,
impressionnisme,
jardin,
Luc Fayard,
Maurice Denis,
nu,
Orsay,
poème-court,
vase
jardin en friche
que vas-tu trouver si tu plonges en toi
la plupart du temps un jardin en friche
non clos ouvert aux courants d’air
tout y grandit poussé par le vent
et tu t’agites là-dedans
comme un jardinier épileptique
l’herbe est raide la graine sauvage
ta nature profonde vit sans respect
des lois de l’harmonie plate
rebelle tu fouines tu creuses
tu verras des fleurs aux couleurs violentes
dans des recoins sombres
et du chiendent dans ta plus belle plate-bande
tu verras des lignes de fuite brisées
dans des allées trop larges
le temps est fragile dans ton jardin fou
le soleil y chauffe trop fort
la pluie tombe à verse
tout pousse trop vite ou tout brûle
et tes mains mon Dieu tes belles mains d’artiste
regarde les rongées creusées gercées
par les travaux de terrassier
qui usent ton souffle et ton dos
fou tu continues pourtant
et voici qu’un soir un peu plus calme
la brise et le ciel doux se tenant la main émules
les oiseaux pépiant pour une fois sans tumulte
assis contre le mur aux vieux vergers
tu contemples ta vie agitée
et elle te plait
la plupart du temps un jardin en friche
non clos ouvert aux courants d’air
tout y grandit poussé par le vent
et tu t’agites là-dedans
comme un jardinier épileptique
l’herbe est raide la graine sauvage
ta nature profonde vit sans respect
des lois de l’harmonie plate
rebelle tu fouines tu creuses
tu verras des fleurs aux couleurs violentes
dans des recoins sombres
et du chiendent dans ta plus belle plate-bande
tu verras des lignes de fuite brisées
dans des allées trop larges
le temps est fragile dans ton jardin fou
le soleil y chauffe trop fort
la pluie tombe à verse
tout pousse trop vite ou tout brûle
et tes mains mon Dieu tes belles mains d’artiste
regarde les rongées creusées gercées
par les travaux de terrassier
qui usent ton souffle et ton dos
fou tu continues pourtant
et voici qu’un soir un peu plus calme
la brise et le ciel doux se tenant la main émules
les oiseaux pépiant pour une fois sans tumulte
assis contre le mur aux vieux vergers
tu contemples ta vie agitée
et elle te plait
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Conseil: une fois sur les poèmes, passez d'un texte à l'autre avec les flèches du clavier