la route la mer et les pins
invitation au voyage
sans commentaire
sans prospectus
rien à dire
mon enfant ma sœur
il n’y a plus qu’à partir
sous le ciel brouillé
multicolore
vers l’aventure
partir seul
pour mieux découvrir
ce qu’il y a là-bas
au bout de la route
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voyage
Mots-clés :
bord de mer,
là-bas,
Luc Fayard,
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voyage
l'eau qui te sauve
la nuit règne l’absurde
le jour l’incolore
les mots résonnent vides
comme des falaises guettant la mer
où de grands rochers muets
camouflent leur récit
même les chiens errants
marchent l’œil triste et bas
et puis
de très loin
lentement
fantômes errants devenant réalité
alors
les cônes de pluie s’éloignent
la tristesse se dissout dans les limbes
et surtout
ton cœur bat
quand tes pieds nus se crispent sur le sable
tout revient
dans une bouffée submergée de sens
exquise tiédeur
mécanisme huilé de la pression
talon plante orteils
pointillisme de la texture
plaisir inégalé de cette marche unique
éphémère
la longue trace de tes pas
bientôt couverte par la mer
as-tu remarqué
c’est toujours l’eau qui te sauve
le souvenir de son odeur salée
le cycle du roulement de la marée
l’écume qui point avec le vent
il suffit que tu songes
à une plage nue d’hiver
sur le relief breton
pour que tu plonges
et t’immerges sans raison
dans le non-dit de l’enfance
à nouveau tu avances
à nouveau tu espères
le jour l’incolore
les mots résonnent vides
comme des falaises guettant la mer
où de grands rochers muets
camouflent leur récit
le soleil se dérobe
te laissant seul
face au néant
te laissant seul
face au néant
même les chiens errants
marchent l’œil triste et bas
le silence ne sert à rien
quand tu es sombre et las
tu n’as rien à pleurer
ni à regretter
rien à oublier
quand tu es sombre et las
tu n’as rien à pleurer
ni à regretter
rien à oublier
l’ombre pieuvre s’étend
tassant les reliefs du passé
ta vie s’étale plaine rase
fatal désert de la banalité
tassant les reliefs du passé
ta vie s’étale plaine rase
fatal désert de la banalité
et puis
de très loin
lentement
fantômes errants devenant réalité
se dévoilent en procession
la pensée d’un sourire
l’odeur douce d’une peau caressée
une flèche de lumière dans les nuages percés
des taches s’élargissant en bleu et blanc
pour colorier un nouvel univers
l’odeur douce d’une peau caressée
une flèche de lumière dans les nuages percés
des taches s’élargissant en bleu et blanc
pour colorier un nouvel univers
alors
les cônes de pluie s’éloignent
la tristesse se dissout dans les limbes
et surtout
ton cœur bat
quand tes pieds nus se crispent sur le sable
tout revient
dans une bouffée submergée de sens
exquise tiédeur
mécanisme huilé de la pression
talon plante orteils
pointillisme de la texture
plaisir inégalé de cette marche unique
éphémère
la longue trace de tes pas
bientôt couverte par la mer
as-tu remarqué
c’est toujours l’eau qui te sauve
le souvenir de son odeur salée
le cycle du roulement de la marée
l’écume qui point avec le vent
il suffit que tu songes
à une plage nue d’hiver
sur le relief breton
pour que tu plonges
et t’immerges sans raison
dans le non-dit de l’enfance
à nouveau tu avances
à nouveau tu espères
jamais seul
je suis seul dans le désert de sable
quand survient un berger en mobylette
cherchant quelques chèvres
disparues pendant sa sieste
ensemble nous avons pris le thé en riant
je suis seul sur mon bateau
dans l’atlantique alizé
quand je croise un grand voilier
en course autour du monde
j'ai la priorité mais je le laisse passer
je reçois le salut des équipiers
je suis seul dans la forêt ronde
quand je vois un écureuil
effrayé par un chevreuil
effrayé par moi
je pars sur la pointe des pieds
mais le mal est fait
je suis seul sur la page blanche et rose
quand les mots viennent et me sauvent
je suis seul dans la foule dense
et je le suis resté longtemps
jusqu'à ce que reviennent ces moments
qui me disent la même chose
dans ma vie d’actes et de pensées
plus jamais seul je serai entouré à toute heure
de mes souvenirs autour du coeur
et de mon passé entrecroisés
quand survient un berger en mobylette
cherchant quelques chèvres
disparues pendant sa sieste
ensemble nous avons pris le thé en riant
je suis seul sur mon bateau
dans l’atlantique alizé
quand je croise un grand voilier
en course autour du monde
j'ai la priorité mais je le laisse passer
je reçois le salut des équipiers
je suis seul dans la forêt ronde
quand je vois un écureuil
effrayé par un chevreuil
effrayé par moi
je pars sur la pointe des pieds
mais le mal est fait
je suis seul sur la page blanche et rose
quand les mots viennent et me sauvent
je suis seul dans la foule dense
et je le suis resté longtemps
jusqu'à ce que reviennent ces moments
qui me disent la même chose
dans ma vie d’actes et de pensées
plus jamais seul je serai entouré à toute heure
de mes souvenirs autour du coeur
et de mon passé entrecroisés
fous de mer
il se croit seul
en pleine mer
moi aussi
sur l'océan féérique
nous nous sommes reconnus
dans la nuit mosaïque
solitaires au coeur nu
lui oiseau de mer épuisé
qui n'a rien à faire ici
moi marin absorbé
par les heures de veille
qui réveillent le passé
l’oiseau s'installe sur les filières
il danse à l'aise
je n'ose lui jeter un œil
de peur de l'effrayer
pour lui je n'existe pas
je suis à la fois
agacé de son mystère
et touché par sa grâce
j'essaie de barrer sans à-coup
pour ne pas effrayer l’animal
une gageure dans l'atlantique
le cap ne fut pas fin cette nuit-là
branlé par la houle
il bouge comme un fou ce fou
qui n'est pas un fou
mais un cormoran égaré
qui se dévisse le cou
je pense qu'il dormit
à un moment je le vis
la tête sous l'épaule
le corps oscillant
au rythme du bateau
soulevé par la mer
à l'aube il disparut
sans me dire au revoir
je ne vis n'entendis rien
ni souffle ni soupir
mais maintenant je le sais
grâce à lui l'oiseau fatigué
en pleine mer en pleine nuit
je ne serais plus jamais seul
en pleine mer
moi aussi
sur l'océan féérique
nous nous sommes reconnus
dans la nuit mosaïque
solitaires au coeur nu
lui oiseau de mer épuisé
qui n'a rien à faire ici
moi marin absorbé
par les heures de veille
qui réveillent le passé
l’oiseau s'installe sur les filières
il danse à l'aise
je n'ose lui jeter un œil
de peur de l'effrayer
pour lui je n'existe pas
je suis à la fois
agacé de son mystère
et touché par sa grâce
j'essaie de barrer sans à-coup
pour ne pas effrayer l’animal
une gageure dans l'atlantique
le cap ne fut pas fin cette nuit-là
branlé par la houle
il bouge comme un fou ce fou
qui n'est pas un fou
mais un cormoran égaré
qui se dévisse le cou
je pense qu'il dormit
à un moment je le vis
la tête sous l'épaule
le corps oscillant
au rythme du bateau
soulevé par la mer
à l'aube il disparut
sans me dire au revoir
je ne vis n'entendis rien
ni souffle ni soupir
mais maintenant je le sais
grâce à lui l'oiseau fatigué
en pleine mer en pleine nuit
je ne serais plus jamais seul
à toute heure
pensant à lui
je vivrais pleinement ma vie
au mitan des océans ou d’ailleurs
à J.V. et Golok
pensant à lui
je vivrais pleinement ma vie
au mitan des océans ou d’ailleurs
à J.V. et Golok
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