fille des îles
douce et pensive
dans ton mouvement
de la rose à l’oreille
fruit mur à croquer
tu penches la tête
pour rêver paresseuse
à ta plage à mangrove
la-bas si loin
où le sable dru
borde la mer houleuse
tu garderas
tes secrets
quand la rose
sera fanée
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fruit
Mots-clés :
Auguste Renoir,
femme,
fruit,
île,
impressionnisme,
Luc Fayard,
mer,
Orsay,
paresse,
plage,
poème-court,
rêve,
rose,
sable,
secret
phare de l'île
parfois le temps s’arrête
le vent aussi
ils offrent une pause
entre deux tempêtes
l'occasion de respirer
de regarder dans le ciel
un nuage qui se rebelle
la mer s’est vidée
le vent aussi
ils offrent une pause
entre deux tempêtes
l'occasion de respirer
de regarder dans le ciel
un nuage qui se rebelle
la mer s’est vidée
de tous ses bateaux
une autre séquence se vit
celle du silence
une autre séquence se vit
celle du silence
de la réflexion
profite de cet instant magique
la vie n’est pas ce que tu crois
bientôt il faudra te courber
sous les embruns à venir
profite de cet instant magique
la vie n’est pas ce que tu crois
bientôt il faudra te courber
sous les embruns à venir
pélican et iguane
le pélican a-t-il des dents
l’iguane une âme
qui sait
ici tout est différent
tout respire autrement
dans ces îles capricieuses
la mer n’est pas un gouffre amer
mais une vasque de coraux
où se trémoussent des poissons bleus
plus loin sur la côte
la terre exhibe fièrement
ses orgues basaltiques
et là-bas sur la ligne verte
les surfeurs s’égaient en pirouettes
le coco à coque dure
tombe avec un bruit mat
au soleil de l’ile papillon
nos yeux se sont plissés
nos peaux couvertes d’écailles
nous sommes redevenus tortues
nos cœurs battent lentement
ici pour un instant
le temps a posé ses fardeaux
l’iguane une âme
qui sait
ici tout est différent
tout respire autrement
dans ces îles capricieuses
la mer n’est pas un gouffre amer
mais une vasque de coraux
où se trémoussent des poissons bleus
plus loin sur la côte
la terre exhibe fièrement
ses orgues basaltiques
et là-bas sur la ligne verte
les surfeurs s’égaient en pirouettes
le coco à coque dure
tombe avec un bruit mat
sur le sable de la plage
la voile est un tamis
où l’on se niche
entre le ciel et l’eau
où l’on se niche
entre le ciel et l’eau
au soleil de l’ile papillon
nos yeux se sont plissés
nos peaux couvertes d’écailles
nous sommes redevenus tortues
nos cœurs battent lentement
ici pour un instant
le temps a posé ses fardeaux
ode à tarutao
cri animal dans la moiteur verte de l'île
macaques gris nounous de grands yeux apeurés
nœuds de mangroves serpentines inviolées
macaques gris nounous de grands yeux apeurés
nœuds de mangroves serpentines inviolées
rivière tordue vers la grotte aux crocodiles
comme l'eau le temps a repris son cours originel
à l'écart des bruits inutiles irréelsles hommes sont calmes et souriants
les enfants s'ennuient mollement
les chats miaulent pour le décor
des marcassins grognons traversent le parc d'or
jour et nuit soleil et pluie jouent à cache cacheet à chaque fois c'est la nature qui gagne
les arbres si hauts la lumière et la couleur
sont plus forts et plus éclatants ici qu'ailleurs
déserte la plage la plus longue sur terre
laisse s'échouer quelques rouleaux nonchalants
au large un phare breton protège la baie
où mouille un sloop rouillé de gangsta solitaire
l'île halte invite au reposcomme si l'écriteau du débarcadère
te prévenait attention voyageur délétère
sur le sable de l'îlot
tu ne poses pas que ton bagage
tu poses aussi ton rêve ta vie tes gages
et quant tu repartiras vers le vacarme
ici à Tarutao l'oubliée
toi le voyageur pressé
tu auras laissé un bout de ton âme
Thaïlande-mars 2017
indienne
à la façon dont elle vient vers toi
tu ne respires plus
les yeux verts et la voix chantante
elle danse en marchant
sombre pure et directe
elle sourit de tout son corps
et quand elle te regarde franchement
tu ne peux pas mentir
un enfant accourt
elle l'enserre dans ses bras
il s'y pelotonne les yeux fermés
et ronronne de plaisir
sa main le couve royale
tout est couleur sur elle
tout est douceur en elle
elle est le chant des oiseaux
le bruissement des palmes
le miel de la papaye
elle est la lenteur du temps
le balancement de la mer
un dernier sourire
la tête penchée
elle part en glissant dans un rêve
et toi longtemps après que l'ombre vaporeuse
d'une femme voilée douce calme et joyeuse
se soit évanouie de la chaleur humide
tu garderas en toi cette entrevue numide
vertige surpris de paix lumière et de vie
miracle précieux d'une apparition bénie
tu es une île
Tu es une île
Ton cœur un rivage escarpé troué de plages
Ta vie la mer qui vient le battre et le lécher
Tout est silence et mystère l’eau où tu nages
Ton âme forte est née des forêts embrumées
Tu es une île
Et je suis le voilier qui enfin fait escale
Dans la passe sur la barrière de corail
Il a jeté par tribord le fond de sa cale
Et mouillé son ancre dans un lagon sans failles
Tu es une île
Ton sourire les larges palmiers qui frémissent
Ta peau le sable qui dort sous le soleil bleu
Ton regard est lumière ton corps oasis
Abrite la paix dans son anse havre heureux
Tu es une île
Et moi j’explore les collines de ta peau
Je marche sur la mousse et je lis sur tes lèvres
Tel l'oiseau de mer le regard toujours plus haut
Je prends une à une les clés de l'univers
Tu es une île
Un joyau enfoui dans l’archipel de l’eau verte
Tes yeux sont le phare de la rotondité
Tes mains balisent un chenal de découverte
Je me perds dans le méandre de tes sentiers
Tu es une île
Sur la route des cyclones voici l’abri
La niche où tout se tait quand il hurle dehors
Dans la hutte les feuilles créent un doux tapis
Tu es la vie l’amour à la fin de la mort
Tu es mon île
En fond de baie le voilier gémit sur son ancre
Le corsaire a jeté sac à terre harassé
Il a posé la plume nimbée de son encre
Quatre mains se sont nouées les corps embrassés
Ton cœur un rivage escarpé troué de plages
Ta vie la mer qui vient le battre et le lécher
Tout est silence et mystère l’eau où tu nages
Ton âme forte est née des forêts embrumées
Tu es une île
Et je suis le voilier qui enfin fait escale
Dans la passe sur la barrière de corail
Il a jeté par tribord le fond de sa cale
Et mouillé son ancre dans un lagon sans failles
Tu es une île
Ton sourire les larges palmiers qui frémissent
Ta peau le sable qui dort sous le soleil bleu
Ton regard est lumière ton corps oasis
Abrite la paix dans son anse havre heureux
Tu es une île
Et moi j’explore les collines de ta peau
Je marche sur la mousse et je lis sur tes lèvres
Tel l'oiseau de mer le regard toujours plus haut
Je prends une à une les clés de l'univers
Tu es une île
Un joyau enfoui dans l’archipel de l’eau verte
Tes yeux sont le phare de la rotondité
Tes mains balisent un chenal de découverte
Je me perds dans le méandre de tes sentiers
Tu es une île
Sur la route des cyclones voici l’abri
La niche où tout se tait quand il hurle dehors
Dans la hutte les feuilles créent un doux tapis
Tu es la vie l’amour à la fin de la mort
Tu es mon île
En fond de baie le voilier gémit sur son ancre
Le corsaire a jeté sac à terre harassé
Il a posé la plume nimbée de son encre
Quatre mains se sont nouées les corps embrassés
souviens toi de l'île
souviens toi de l'île
aux chevaliers guignettes
où les sternes sont naines
ou bien pierregarin
les hérons toujours cendrés
les mouettes rieuses
ou mélanocéphales
les gravelots toujours petits
et grises les bergeronnettes
et noires les guifettes
où les sternes sont naines
ou bien pierregarin
les hérons toujours cendrés
les mouettes rieuses
ou mélanocéphales
les gravelots toujours petits
et grises les bergeronnettes
et noires les guifettes
anse d'argent
rochers récifs l'océan
rides du sable et de l'eau
figées ici mouvantes là-bas
ici tous les verts là-bas tous les bleus
au loin la goélette passe
langoureusement
les petits oiseaux blancs
saluent la mer d'une aile de velours
un si doux effleurement
j'aimerais tant être cette eau vivante
caressée par le souffle d'un instant
Seychelles janvier 2005
rides du sable et de l'eau
figées ici mouvantes là-bas
ici tous les verts là-bas tous les bleus
au loin la goélette passe
langoureusement
les petits oiseaux blancs
saluent la mer d'une aile de velours
un si doux effleurement
j'aimerais tant être cette eau vivante
caressée par le souffle d'un instant
Seychelles janvier 2005
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